L’Association africaine de l’eau (AAE) a pu décrocher le financement auprès du centre pour le développement de l’entreprise (CDE), d’un programme de 900 000 euros (environ 590 millions de francs CFA) pour le renforcement des capacités techniques et financières des PME évoluant dans les travaux publics, la maintenance des réseaux d’assainissement et de distribution d’eau.
Quelque dix PME sénégalaises de l’AAE dirigée par Mamadou Dia, par ailleurs directeur général de la SDE, vont bénéficier de ce programme d’une durée de deux ans qui concerne aussi la Côte-d’Ivoire, le Ghana, le Kenya et Djibouti. Il répond surtout aux besoins des sociétés d’eau africaines en matière d’externalisation de certaines fonctions en renforçant l’offre de services et l’expertise des PME locales. En fait, renseigne Antoine Diockel Thiaw, le coordonnateur du programme au Sénégal, les PME qui seront choisies dans le cadre de la sous-traitance, vont travailler dans les domaines de l’adduction, de l’entretien et de la réparation des réseaux d’eau et d’assainissement. Il leur fallait donc un renforcement accru des capacités techniques et managériales dans les domaines de la maintenance des réseaux et dans la gestion financière de leur entreprise. Le top management des PME est particulièrement ciblé par le programme qui va leur apporter notamment la maîtrise des technologies d’évaluation des réseaux de distribution d’eau et d’identification des fuites d’eau, l’optimisation de l’exploitation des réseaux de distribution d’eau et d’assainissement et l’allongement de leur durée de vie. La dizaine d’entreprises recevra aussi des outils de gestion des ressources en eau par la réduction des pertes et l’accroissement des volumes distribués, de même que la réduction des coûts d’exploitation des réseaux pour permettre des investissements futurs. Ce programme qui se veut innovant, va se dérouler en plusieurs phases. Il s’agira d’abord d’analyser les opérateurs et d’identifier les PME des TP et hydrauliques bénéficiaires. Ensuite, un diagnostic technique du système d’exploitation des réseaux sera fait, de même que l’élaboration des modules de formation des PME. Enfin, interviendront les phases de renforcement des capacités des PME et d’appui à l’élaboration de Business Plan pour l’acquisition des technologies de maintenance. Le constat fait état de plusieurs contraintes qui plombent l’essor des PME travaillant dans les domaines de l’eau et de l’assainissement. Elles sont généralement orientées vers le marché domestique. Le faible niveau de formation de leurs dirigeants est aussi décrié, de même que leurs récurrentes difficultés de financement et d’accès au crédit et la forte mobilité de leur personnel technique. S’y ajoutent, informe Babacar Ndiaye, patron de l’entreprise GEAUR, d’énormes problèmes de recouvrement, de maîtrise des coûts et de gestion des travaux. Le centre pour le développement de l’entreprise (CDE) basé à Bruxelles qui a financé ce programme, est une institution créée par l’Union européenne et le groupe des pays ACP.
Mamadou Lamine DIATTA
Le Soleil
Quelque dix PME sénégalaises de l’AAE dirigée par Mamadou Dia, par ailleurs directeur général de la SDE, vont bénéficier de ce programme d’une durée de deux ans qui concerne aussi la Côte-d’Ivoire, le Ghana, le Kenya et Djibouti. Il répond surtout aux besoins des sociétés d’eau africaines en matière d’externalisation de certaines fonctions en renforçant l’offre de services et l’expertise des PME locales. En fait, renseigne Antoine Diockel Thiaw, le coordonnateur du programme au Sénégal, les PME qui seront choisies dans le cadre de la sous-traitance, vont travailler dans les domaines de l’adduction, de l’entretien et de la réparation des réseaux d’eau et d’assainissement. Il leur fallait donc un renforcement accru des capacités techniques et managériales dans les domaines de la maintenance des réseaux et dans la gestion financière de leur entreprise. Le top management des PME est particulièrement ciblé par le programme qui va leur apporter notamment la maîtrise des technologies d’évaluation des réseaux de distribution d’eau et d’identification des fuites d’eau, l’optimisation de l’exploitation des réseaux de distribution d’eau et d’assainissement et l’allongement de leur durée de vie. La dizaine d’entreprises recevra aussi des outils de gestion des ressources en eau par la réduction des pertes et l’accroissement des volumes distribués, de même que la réduction des coûts d’exploitation des réseaux pour permettre des investissements futurs. Ce programme qui se veut innovant, va se dérouler en plusieurs phases. Il s’agira d’abord d’analyser les opérateurs et d’identifier les PME des TP et hydrauliques bénéficiaires. Ensuite, un diagnostic technique du système d’exploitation des réseaux sera fait, de même que l’élaboration des modules de formation des PME. Enfin, interviendront les phases de renforcement des capacités des PME et d’appui à l’élaboration de Business Plan pour l’acquisition des technologies de maintenance. Le constat fait état de plusieurs contraintes qui plombent l’essor des PME travaillant dans les domaines de l’eau et de l’assainissement. Elles sont généralement orientées vers le marché domestique. Le faible niveau de formation de leurs dirigeants est aussi décrié, de même que leurs récurrentes difficultés de financement et d’accès au crédit et la forte mobilité de leur personnel technique. S’y ajoutent, informe Babacar Ndiaye, patron de l’entreprise GEAUR, d’énormes problèmes de recouvrement, de maîtrise des coûts et de gestion des travaux. Le centre pour le développement de l’entreprise (CDE) basé à Bruxelles qui a financé ce programme, est une institution créée par l’Union européenne et le groupe des pays ACP.
Mamadou Lamine DIATTA
Le Soleil