EAU POTABLE EN MILIEU RURAL : La Jica finance 1.400 forages



L’équipe du projet Eau potable pour tous et appui aux activités communautaires (Peptac) a validé hier le troisième rapport de la phase 2, faisant état de 1.400 installations motorisées et 109 systèmes d’alimentation réalisés.

La rencontre, tenue au Centre des métiers de l’eau de la Sde était axée sur la validation du 3è rapport du Peptac 2. Un projet qui intervient dans les localités de Tambacounda et Kédougou. Bien que la zone d’intervention du projet soit limitée aux sites ciblés dans ces régions, forces est de reconnaître que ses produits ont franchi la zone.

Aujourd’hui, le système de maintenance des installations hydrauliques rurales au Sénégal connaît une phase de transition importante. En effet, la coopération japonaise, à travers le Projet eau potable pour tous et appui aux activités communautaires (Peptac), a réalisé à coté des 1.400 installations motorisées à l’échelle nationale, 109 systèmes d’alimentation en eau potable, en milieu rural. Selon le directeur de l’Exploitation et de la Maintenance, Babou Sarr, il est évident qu’on ne peut pas parler aujourd’hui d’eau potable au Sénégal sans citer l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica). Pour lui, la coopération sénégalo-japonaise, vieille d’une décennie, embrasse tous les domaines de l’hydraulique rurale.

Et d’ajouter que le projet Peptac 2 est l’un des maillons importants de cette coopération. Il encadre les populations et les aide à la mise en place d’Associations d’usagers des forages (Asufor).

« La Jica s’est beaucoup investie dans le renforcement des capacités de ses agents. Elle accompagne l’Etat du Sénégal dans sa politique de viabilisation de ses services de gestion de l’eau en milieu rural. D’où l’importance de cette validation », a-t-il fait savoir.

Abondant dans le même sens, le chef du projet à la Jica, Fukai Yoshio, estime que les objectifs du Peptac2 sont largement atteints. « Aujourd’hui, 35 sites disposent d’Asufor. 7 d’entre elles ont constitué une épargne supérieure à 4 millions contre neuf dont le niveau d’épargne dépasse 1 million », a-t-il indiqué. Toutefois, les difficultés ont été notées par des participants. Il s’agit du manque de formation des conducteurs des Asufors, difficultés d’épargnes entre autre. En réponse, le coordonnateur du projet, Masse Niang, dira que ces difficultés sont inhérentes aux problèmes d’eau en milieu rural. « Notre réussite repose sur la qualité de l’eau que nous offrons aux populations », a-t-il affirmé.

Tata SANE
Le Soleil

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Eau et Assainissement


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