La coopération coréenne envisage, pour son « retour dans la vallée du Fleuve Sénégal », de prendre en charge la réhabilitation de neuf (9) Périmètres irrigués villageois (Piv) exploités par les villages de Thiangaye, Diagnoum, Thillé-Boubacar et Dimat, soit une superficie de 300 hectares.
La République de Corée a montré beaucoup d’intérêt à financer les études de réhabilitation de la cuvette de Grande Digue-Tellel. Celle-ci couvre une superficie de 300 ha en y incluant les extensions qui ont été faites par les agriculteurs. Non loin de là, une zone aménageable de 5.000 ha située de part et d’autre du marigot le Diovol a été identifiée par la mission de coopération qui étudie les possibilités d’aménager cette zone.
C’est ainsi que dans le cadre du renforcement des capacités, aussi bien des techniciens de la Saed que des responsables paysans, une délégation composée d’une dizaine de membres a séjourné récemment en terre coréenne.
Ce voyage d’études leur a permis de visiter plusieurs sites et de passer en revue les techniques de productivité accrue du riz initiées par l’expertise coréenne. L’impression générale des compatriotes pour la République de Corée ou le pays des « han » divisé en neuf provinces appelés « do », est le grand boom économique qui marque sa puissance dont le plus grand indicateur objectivement vérifiable reste son Produit intérieur brut (Pib) qui rivalise avec certains pays de l’Union européenne.
Pourtant ce Pib était comme celui des pays les plus pauvres en Afrique et en Asie dans les années 1970. D’ailleurs le séminaire organisé par la Koica/Sénégal en novembre dernier faisait ressortir que le pays enregistre une forte croissance économique au point d’atteindre le 12è rang avec un Pib évalué en 2007 à 969,9 milliards de dollars (World bank, Total Gdp 2006).
Au vu de la bonne politique de lutte contre la pauvreté en milieu rural et semi-rural dans ce pays, les stagiaires sénégalais en ont tiré quelques recommandations fortes dans le domaine de la gestion de l’eau et de la maintenance des infrastructures. Il s’agit entre autre de proposer des aménagements de type coréen avec des canaux d’irrigation et de drainage revêtus pour assurer l’efficience de l’irrigation et minimiser les charges d’entretien et de maintenance.
En définitive, selon les membres de la délégation, cette visite leur a donné une idée encore plus claire de l’organisation des producteurs, des atouts et des performances économiques dont notre pays peut s’inspirer pour asseoir une stratégie de développement local. C’est en tout cas la volonté des présidents Lee Myung-Bak et Abdoulaye Wade, à travers la coopération entre le Sénégal et la République de Corée, de s’engager résolument dans ce combat contre la pauvreté des masses rurales à travers des projets similaires à celui de Pakh- Bountou-Bath.
En plus des travaux de réhabilitation, il est prévu de construire des entrepôts à usage multiple dont les détails seront fixés entre les experts coréens et les autorités sénégalaises.
Le montant du financement tous volets compris est de 1.800.000 dollars Us.
Le Soleil
La République de Corée a montré beaucoup d’intérêt à financer les études de réhabilitation de la cuvette de Grande Digue-Tellel. Celle-ci couvre une superficie de 300 ha en y incluant les extensions qui ont été faites par les agriculteurs. Non loin de là, une zone aménageable de 5.000 ha située de part et d’autre du marigot le Diovol a été identifiée par la mission de coopération qui étudie les possibilités d’aménager cette zone.
C’est ainsi que dans le cadre du renforcement des capacités, aussi bien des techniciens de la Saed que des responsables paysans, une délégation composée d’une dizaine de membres a séjourné récemment en terre coréenne.
Ce voyage d’études leur a permis de visiter plusieurs sites et de passer en revue les techniques de productivité accrue du riz initiées par l’expertise coréenne. L’impression générale des compatriotes pour la République de Corée ou le pays des « han » divisé en neuf provinces appelés « do », est le grand boom économique qui marque sa puissance dont le plus grand indicateur objectivement vérifiable reste son Produit intérieur brut (Pib) qui rivalise avec certains pays de l’Union européenne.
Pourtant ce Pib était comme celui des pays les plus pauvres en Afrique et en Asie dans les années 1970. D’ailleurs le séminaire organisé par la Koica/Sénégal en novembre dernier faisait ressortir que le pays enregistre une forte croissance économique au point d’atteindre le 12è rang avec un Pib évalué en 2007 à 969,9 milliards de dollars (World bank, Total Gdp 2006).
Au vu de la bonne politique de lutte contre la pauvreté en milieu rural et semi-rural dans ce pays, les stagiaires sénégalais en ont tiré quelques recommandations fortes dans le domaine de la gestion de l’eau et de la maintenance des infrastructures. Il s’agit entre autre de proposer des aménagements de type coréen avec des canaux d’irrigation et de drainage revêtus pour assurer l’efficience de l’irrigation et minimiser les charges d’entretien et de maintenance.
En définitive, selon les membres de la délégation, cette visite leur a donné une idée encore plus claire de l’organisation des producteurs, des atouts et des performances économiques dont notre pays peut s’inspirer pour asseoir une stratégie de développement local. C’est en tout cas la volonté des présidents Lee Myung-Bak et Abdoulaye Wade, à travers la coopération entre le Sénégal et la République de Corée, de s’engager résolument dans ce combat contre la pauvreté des masses rurales à travers des projets similaires à celui de Pakh- Bountou-Bath.
En plus des travaux de réhabilitation, il est prévu de construire des entrepôts à usage multiple dont les détails seront fixés entre les experts coréens et les autorités sénégalaises.
Le montant du financement tous volets compris est de 1.800.000 dollars Us.
Le Soleil