Enjeux et perspectives de la gestion de l'eau en milieu rural : Pour une capitalisation de la coopération belge dans l'espace francophone
La coopération belge procède, en partenariat avec le Projet d'amélioration et de renforcement des points d'eau dans le bassin arachidier, à la capitalisation des programmes réalisés avec ses onze pays partenaires en Afrique francophone dans le domaine de l'hydraulique rurale.
(Correspondance) - La Coopération technique belge (Ctb), qui a mis en place depuis avril 2003, le Projet d'amélioration et de renforcement des points d'eau dans le bassin arachidier (Parpeba) semble avoir senti le besoin d'impulser la réflexion autour de la capitalisation des programmes réalisés et activités qu'elle a menées avec ses partenaires en Afrique, dans le domaine de l'Hydraulique rurale. Il s'agira concrètement, de procéder à l'échange d'expériences et à la mise en relation des acteurs institutionnels et de terrains ayant contribué au développement de bonnes pratiques dans le cadre des projets que la Ctb a co-financées et intervenant dans les domaines de l'eau potable et de l'assainissement en milieu rural. C’est le sens du séminaire de capitalisation des diverses expériences développées dans l'espace francophone africain et ayant trait à l'intervention de la coopération belge dans le domaine de l'hydraulique en milieu rural. Cet atelier se tient à ‘un moment opportun’, dira, le directeur de Cabinet du ministre de L'Hydraulique rurale et du réseau hydrographique national, Alassane Kane. Partant de l'expérience du Parpeba, Alassane Kâne soutient que ce projet, qui vise à terme l'accès à l'eau potable à plus de 260 mille personnes, réparties dans 500 villages environs à travers les régions de Diourbel, de Fatick et de Kaolack, ‘s'intègre parfaitement dans notre stratégie nationale de lutte contre la pauvreté’.
La problématique de l'eau figure en bonne place dans les Objectifs du millénaire pour le développement (Omd). Le projet est de diviser par deux, d'ici à 2015, le nombre de personnes n'ayant pas accès à l'eau potable et à un assainissement élémentaire. Or, souligne-t-on, dans beaucoup de pays en développement, l'accès amélioré et régulier à l'eau potable n'est pas assuré pour un grand nombre de populations rurales. En ce qui concerne l'assainissement, les disparités entre milieu urbain et celui rural sont accentuées. Ainsi, seulement 31 % des habitants des zones rurales ont accès à des dispositifs améliorés d'assainissement, contre 73 % de citadins. Il apparaît ainsi, essentiel de mobiliser des ressources pour développer les infrastructures hydrauliques dans les zones rurales pour l'atteinte des Omd. En effet, l'accès à l'eau a des implications fortes, autant sur le plan économique que social et il reste étroitement lié à aux problématiques de la lutte contre la pauvreté et de la protection de l'environnement.
Dans cette optique, des spécialistes internationaux et cadres supérieurs des projets de la Coopération technique belge en Afrique, actifs dans le domaine de l'hydraulique rurale, les chargés de programme des différentes représentations de la Ctb en Afrique, qui sont ou seront actifs dans le secteur, se sont penchés cinq jours durant sur divers aspects de la problématique de la gestion de l'eau potable en milieu rural. Ces échanges ont également enregistré la participation des responsables nationaux de l'hydraulique ou de l'assainissement en milieu rural dans les ministères et/ou directions de tutelle, des représentants de la Ctb à Bruxelles et de l'Ambassade de Belgique au Sénégal, les partenaires régionaux du Parpeba et d'autres bailleurs de fonds.
Le représentant du ministre de l'Hydraulique rurale et du Réseau hydrographique national soutient être ‘persuadé’ que les orientations et les résultats, qui sortiront de ces travaux, ‘répondront aux attentes des décideurs et des pouvoirs publics dans la mise en œuvre des politiques d'amélioration continue de la gestion durable des infrastructures hydrauliques au service des populations’.
Wal Fadjri
(Correspondance) - La Coopération technique belge (Ctb), qui a mis en place depuis avril 2003, le Projet d'amélioration et de renforcement des points d'eau dans le bassin arachidier (Parpeba) semble avoir senti le besoin d'impulser la réflexion autour de la capitalisation des programmes réalisés et activités qu'elle a menées avec ses partenaires en Afrique, dans le domaine de l'Hydraulique rurale. Il s'agira concrètement, de procéder à l'échange d'expériences et à la mise en relation des acteurs institutionnels et de terrains ayant contribué au développement de bonnes pratiques dans le cadre des projets que la Ctb a co-financées et intervenant dans les domaines de l'eau potable et de l'assainissement en milieu rural. C’est le sens du séminaire de capitalisation des diverses expériences développées dans l'espace francophone africain et ayant trait à l'intervention de la coopération belge dans le domaine de l'hydraulique en milieu rural. Cet atelier se tient à ‘un moment opportun’, dira, le directeur de Cabinet du ministre de L'Hydraulique rurale et du réseau hydrographique national, Alassane Kane. Partant de l'expérience du Parpeba, Alassane Kâne soutient que ce projet, qui vise à terme l'accès à l'eau potable à plus de 260 mille personnes, réparties dans 500 villages environs à travers les régions de Diourbel, de Fatick et de Kaolack, ‘s'intègre parfaitement dans notre stratégie nationale de lutte contre la pauvreté’.
La problématique de l'eau figure en bonne place dans les Objectifs du millénaire pour le développement (Omd). Le projet est de diviser par deux, d'ici à 2015, le nombre de personnes n'ayant pas accès à l'eau potable et à un assainissement élémentaire. Or, souligne-t-on, dans beaucoup de pays en développement, l'accès amélioré et régulier à l'eau potable n'est pas assuré pour un grand nombre de populations rurales. En ce qui concerne l'assainissement, les disparités entre milieu urbain et celui rural sont accentuées. Ainsi, seulement 31 % des habitants des zones rurales ont accès à des dispositifs améliorés d'assainissement, contre 73 % de citadins. Il apparaît ainsi, essentiel de mobiliser des ressources pour développer les infrastructures hydrauliques dans les zones rurales pour l'atteinte des Omd. En effet, l'accès à l'eau a des implications fortes, autant sur le plan économique que social et il reste étroitement lié à aux problématiques de la lutte contre la pauvreté et de la protection de l'environnement.
Dans cette optique, des spécialistes internationaux et cadres supérieurs des projets de la Coopération technique belge en Afrique, actifs dans le domaine de l'hydraulique rurale, les chargés de programme des différentes représentations de la Ctb en Afrique, qui sont ou seront actifs dans le secteur, se sont penchés cinq jours durant sur divers aspects de la problématique de la gestion de l'eau potable en milieu rural. Ces échanges ont également enregistré la participation des responsables nationaux de l'hydraulique ou de l'assainissement en milieu rural dans les ministères et/ou directions de tutelle, des représentants de la Ctb à Bruxelles et de l'Ambassade de Belgique au Sénégal, les partenaires régionaux du Parpeba et d'autres bailleurs de fonds.
Le représentant du ministre de l'Hydraulique rurale et du Réseau hydrographique national soutient être ‘persuadé’ que les orientations et les résultats, qui sortiront de ces travaux, ‘répondront aux attentes des décideurs et des pouvoirs publics dans la mise en œuvre des politiques d'amélioration continue de la gestion durable des infrastructures hydrauliques au service des populations’.
Wal Fadjri
