Dakar, 22 sept (APS) - L’enjeu de la participation des pays en développement au cinquième Sommet mondial pour l’environnement, dont l’ouverture est prévue mardi à New York, est de se faire entendre une nouvelle fois, a déclaré lundi Mamadou Aliou Diallo, juriste spécialiste du droit de l’environnement à l’UCAD.
‘’La voix des pays en développement doit encore se faire entendre. Dire que nous avons subi la politique du pollueur-payeur, nous connaissons les conséquences. Et nous voudrions qu’aujourd’hui qu’il y ait davantage une prise de conscience des Etats développés, afin qu’ils prennent en compte les intérêts des Etats sous développés’’, a-t-il déclaré.
Mamadou Aliou Diallo s’exprimait dans un entretien à l’Agence de presse sénégalaise (APS), en prélude du Sommet mondial sur l’environnement, axé sur les changements climatiques, et dont l’ouverture est prévue mardi à New York.
Certes, ‘’la voix sera difficilement audible’’ pour les pays en développement, ‘’mais il faut le faire’’, a-t-il estimé. Et, en dépit du fait que ‘’ce sera un sommet de plus […] le Sénégal pourra faire entendre sa voix’’, a-t-il ajouté.
Ce sommet qui se tiendra sous la présidence du secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, Ban Ki-moon, verra la participation d’une centaine de pays, qui s’engageront à faciliter un accord pour la conférence de Paris, prévue en 2015.
M. Diallo, qui est également publiciste, a indiqué que les accords relevant de l’environnement reposent sur des traités et des recommandations. ‘’D’un point de vue du droit, ces accords n’ont pas une force contraignante, ce sont des résolutions que l’on appelle +soft low+ ou le droit mou’’, a-t-il expliqué.
‘’La caractéristique du droit mou, a-t-il précisé, est qu’il n’est pas revêtu de la force exécutoire, comme le serait une loi à l’intérieur d’un Etat dont la violation serait sanctionnée par un pouvoir.’’
En ce qui concerne les normes environnementales comme l’émission des gaz à effet de serre (GES), il ya eu beaucoup d’efforts qui, malheureusement, n’ont été pas suivis d’effets, en raison du caractère mou des textes qui servent de fondement à cette question de réchauffent climatique.
La non application du droit est d’autre part liée au fait qu’il y a d’un côté des Etats dits industrialisés, qui sont les grands pollueurs, et de l’autre les pays en développement.
‘’La première catégorie doit son avance à sa politique de développement économique fondée sur son industrialisation qui a pour effets d’émettre des gaz à effet de serre, ce qui favorise la pollution’’, a indiqué M. Diallo.
A l’opposé, il existe des pays sous développés qui n’ont pas d’industries et qui, par conséquent, ne polluent pas.
Concernant les normes juridiques qui régissent l’environnement, il a souligné que le Sénégal a des dispositions pertinentes qui sont appliquées.
Il a cité, par exemple, les études d’impact réalisées par les industriels pour implanter des industries.
A l’inverse, des dispositions législatives, notamment la gestion du littoral, ne sont pas respectées. L’occupation anarchique dont il est l’objet en est une illustration.
SBS/ASG
‘’La voix des pays en développement doit encore se faire entendre. Dire que nous avons subi la politique du pollueur-payeur, nous connaissons les conséquences. Et nous voudrions qu’aujourd’hui qu’il y ait davantage une prise de conscience des Etats développés, afin qu’ils prennent en compte les intérêts des Etats sous développés’’, a-t-il déclaré.
Mamadou Aliou Diallo s’exprimait dans un entretien à l’Agence de presse sénégalaise (APS), en prélude du Sommet mondial sur l’environnement, axé sur les changements climatiques, et dont l’ouverture est prévue mardi à New York.
Certes, ‘’la voix sera difficilement audible’’ pour les pays en développement, ‘’mais il faut le faire’’, a-t-il estimé. Et, en dépit du fait que ‘’ce sera un sommet de plus […] le Sénégal pourra faire entendre sa voix’’, a-t-il ajouté.
Ce sommet qui se tiendra sous la présidence du secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, Ban Ki-moon, verra la participation d’une centaine de pays, qui s’engageront à faciliter un accord pour la conférence de Paris, prévue en 2015.
M. Diallo, qui est également publiciste, a indiqué que les accords relevant de l’environnement reposent sur des traités et des recommandations. ‘’D’un point de vue du droit, ces accords n’ont pas une force contraignante, ce sont des résolutions que l’on appelle +soft low+ ou le droit mou’’, a-t-il expliqué.
‘’La caractéristique du droit mou, a-t-il précisé, est qu’il n’est pas revêtu de la force exécutoire, comme le serait une loi à l’intérieur d’un Etat dont la violation serait sanctionnée par un pouvoir.’’
En ce qui concerne les normes environnementales comme l’émission des gaz à effet de serre (GES), il ya eu beaucoup d’efforts qui, malheureusement, n’ont été pas suivis d’effets, en raison du caractère mou des textes qui servent de fondement à cette question de réchauffent climatique.
La non application du droit est d’autre part liée au fait qu’il y a d’un côté des Etats dits industrialisés, qui sont les grands pollueurs, et de l’autre les pays en développement.
‘’La première catégorie doit son avance à sa politique de développement économique fondée sur son industrialisation qui a pour effets d’émettre des gaz à effet de serre, ce qui favorise la pollution’’, a indiqué M. Diallo.
A l’opposé, il existe des pays sous développés qui n’ont pas d’industries et qui, par conséquent, ne polluent pas.
Concernant les normes juridiques qui régissent l’environnement, il a souligné que le Sénégal a des dispositions pertinentes qui sont appliquées.
Il a cité, par exemple, les études d’impact réalisées par les industriels pour implanter des industries.
A l’inverse, des dispositions législatives, notamment la gestion du littoral, ne sont pas respectées. L’occupation anarchique dont il est l’objet en est une illustration.
SBS/ASG