Dakar, 11 déc(APS) - Le Sénégal compte faire participer davantage les populations à la protection et au maintien ‘’des ressources naturelles et de l’environnement’’, par la promotion de l’utilisation des énergies propres, a affirmé, jeudi à Dakar, le Premier ministre sénégalais Mahammed Boun Abdallah Dionne.
‘’Nous entendons renforcer les acquis en promouvant l’utilisation des énergies propres afin de libérer du temps aux populations pour qu’elles contribuent efficacement à la préservation et à la conservation des ressources naturelles et de l’environnement’’, a-t-il dit.
M. Dionne présidait le premier Sommet mondial des éco-villages, organisé par le Sénégal. Plus de 400 participants venant d’une quarantaine de pays sont attendus à cette manifestation qui va durer plusieurs jours.
"Un écovillage ou une écocommune vise à créer des communautés autosuffisantes en leurs besoins élémentaires tout en préservant les ressources de leur terroir", expliquent les organisateurs.
Le Réseau mondial des écovillages est composé de 17000 villages membres de tous les continents.
Le Premier ministre sénégalais souligne que le Sénégal a toujours ‘’ était à l’avant-garde des idées prônées'' à travers les écovillages, avec la conviction selon laquelle le développement qui est ainsi promu ''doit avoir un visage humain et refléter les valeurs morale et spirituelles des peuples du monde qui les conçoivent’’.
M. Dionne annonce, à cet effet, que le Programme national des écovillages du Sénégal, qui est en cours de réalisation, ‘’ambitionne de s’attaquer aux principales causes de la pauvreté en milieux rural, grâce à de nouvelles capacités productives, de l’émigration des jeunes et d’une utilisation non durable des ressources naturelles et énergétiques’’.
‘’Le concept des écovillages repose essentiellement sur le fondement culturel et du développement’’, a-t-il dit, indiquant que le ‘’Sénégal l’a très tôt compris au point de les proposer ouvertement au sommet de Rio (Brésil) en 2012, comme issu au développement endogène’’.
Citant le Professeur Cheikh Anta Diop qui parlait de ‘’la conscience historique qui fait les grandes nations’’, M. Dionne estime que ‘’les écovillages oeuvrent dans ce sillage en faisant de l’identité culturelle qui dérive de notre vécu, de notre histoire, la cause première et la dimension fondamentale du développement durable’’.
‘’Un écovillage est un modèle de développement économique intégrant le progrès social, tout en assurant la préservation et la conservation des ressources naturelles et de l’environnement’’, a-t-il dit.
Selon lui, c’est dans ce contexte de préservation ‘’par les populations résilientes que Macky Sall à décliné le PSE’’, le Plan Sénégal émergent, nouveau référentiel des politiques publics.
Il a également rappelé que la transformation d’une centaine de villages sénégalais en écovillage, par la société civile, les partenaires au développement et l’Etat, était en cours.
‘’Et les retours de terrain que nous avons nous permettent d’afficher un optimisme et de dire qu’avant 2017, ce chiffre peut être porté à 500 écovillages’’, s’est-il félicité.
SK/ASG
‘’Nous entendons renforcer les acquis en promouvant l’utilisation des énergies propres afin de libérer du temps aux populations pour qu’elles contribuent efficacement à la préservation et à la conservation des ressources naturelles et de l’environnement’’, a-t-il dit.
M. Dionne présidait le premier Sommet mondial des éco-villages, organisé par le Sénégal. Plus de 400 participants venant d’une quarantaine de pays sont attendus à cette manifestation qui va durer plusieurs jours.
"Un écovillage ou une écocommune vise à créer des communautés autosuffisantes en leurs besoins élémentaires tout en préservant les ressources de leur terroir", expliquent les organisateurs.
Le Réseau mondial des écovillages est composé de 17000 villages membres de tous les continents.
Le Premier ministre sénégalais souligne que le Sénégal a toujours ‘’ était à l’avant-garde des idées prônées'' à travers les écovillages, avec la conviction selon laquelle le développement qui est ainsi promu ''doit avoir un visage humain et refléter les valeurs morale et spirituelles des peuples du monde qui les conçoivent’’.
M. Dionne annonce, à cet effet, que le Programme national des écovillages du Sénégal, qui est en cours de réalisation, ‘’ambitionne de s’attaquer aux principales causes de la pauvreté en milieux rural, grâce à de nouvelles capacités productives, de l’émigration des jeunes et d’une utilisation non durable des ressources naturelles et énergétiques’’.
‘’Le concept des écovillages repose essentiellement sur le fondement culturel et du développement’’, a-t-il dit, indiquant que le ‘’Sénégal l’a très tôt compris au point de les proposer ouvertement au sommet de Rio (Brésil) en 2012, comme issu au développement endogène’’.
Citant le Professeur Cheikh Anta Diop qui parlait de ‘’la conscience historique qui fait les grandes nations’’, M. Dionne estime que ‘’les écovillages oeuvrent dans ce sillage en faisant de l’identité culturelle qui dérive de notre vécu, de notre histoire, la cause première et la dimension fondamentale du développement durable’’.
‘’Un écovillage est un modèle de développement économique intégrant le progrès social, tout en assurant la préservation et la conservation des ressources naturelles et de l’environnement’’, a-t-il dit.
Selon lui, c’est dans ce contexte de préservation ‘’par les populations résilientes que Macky Sall à décliné le PSE’’, le Plan Sénégal émergent, nouveau référentiel des politiques publics.
Il a également rappelé que la transformation d’une centaine de villages sénégalais en écovillage, par la société civile, les partenaires au développement et l’Etat, était en cours.
‘’Et les retours de terrain que nous avons nous permettent d’afficher un optimisme et de dire qu’avant 2017, ce chiffre peut être porté à 500 écovillages’’, s’est-il félicité.
SK/ASG