Tambacounda, 5 juin (APS) - Le directeur régional de l’environnement et des établissements classés de Tambacounda (est), Salif Bâ, a souhaité jeudi la vulgarisation, dans toute la région, des "initiatives novatrices" en cours pour réduire les conséquences des changements climatiques.
"Au niveau régional, des initiatives novatrices sont en train d'être développées par quelques projets et programmes, pour mettre en œuvre des actions d’adaptation et/ou d’atténuation des changements climatiques", a dit M. Bâ lors d’une cérémonie marquant la célébration de la Journée mondiale de l'environnement.
"Elevez vos voix pour lutter contre l’élévation du niveau de la mer" est le thème retenu pour sensibiliser les populations sur ce phénomène, lors de la cérémonie, au collège Moriba Diakité de la commune de Tambacounda.
Des autorités administratives, des enseignants et des élèves étaient présents à cette manifestation.
Selon Salif Bâ, ces initiatives sont surtout menées par les ONG Oxfam et Actionaid, le Projet d'appui au développement de l'agriculture et de l'entrepreneuriat rural, l’Institut national de pédologie (INP), le Programme d'appui à la petite irrigation locale, et l’Initiative en faveur de la résilience rurale.
Il estime que "ces initiatives constituent de bons exemples, qui mériteraient d’être démultipliés sur toute l’étendue de la région".
Par exemple, l’Initiative en faveur de la résilience rurale, un projet du Programme alimentaire mondial, d’une durée de cinq ans, vise à protéger les populations de l'insécurité alimentaire résultant des chocs externes liés notamment aux changements climatiques, a indiqué Salif Bâ.
Elle cible quelque 20.000 ménages répartis entre 12 villages de la communauté rurale de Koussanar, selon lui.
Une autre initiative, le Projet de gestion durable et participative des énergies traditionnelles et de substitution, promeut les énergies renouvelables et l'utilisation des bio-digesteurs, en vue d’une gestion durable des ressources forestières, a signalé le chef du service régional de l’environnement.
Il indique que l'INP contribue à la récupération des terres envahies par l'érosion pluviale, grâce à un transfert de technologies aux communautés locales.
Le principal du collège Moriba Diakité, Bangaly Keïta, a, dans son mot de bienvenue, invité ses élèves à poursuivre la sensibilisation, à la maison.
"Tout le monde est concerné par les problèmes environnementaux: la déforestation, les déchets domestiques, les changements climatiques et l’élévation du niveau de la mer, qui résultent de plusieurs facteurs, dont certains de nature anthropiques", a souligné M. Keïta.
Comme les élèves, les enseignants et les exploitants forestiers doivent veiller à la protection de l’environnement, selon Bangaly Keïta.
Maguette Diouck, adjoint du gouverneur de la région de Tambacounda, a signalé que l'élévation du niveau de la mer a atteint une ampleur telle que "certains villages comme Doune Baba Dièye (région de Saint-Louis) ont été rayés de la carte" du Sénégal.
Certaines villes côtières sont de temps à autre envahies par la mer, a rappelé M. Diouck, qui présidait la cérémonie.
Tout le monde doit être un "défenseur de l’environnement", pour que soient réduites les conséquences de cette situation, a-t-il ajouté.
ADI/ESF
"Au niveau régional, des initiatives novatrices sont en train d'être développées par quelques projets et programmes, pour mettre en œuvre des actions d’adaptation et/ou d’atténuation des changements climatiques", a dit M. Bâ lors d’une cérémonie marquant la célébration de la Journée mondiale de l'environnement.
"Elevez vos voix pour lutter contre l’élévation du niveau de la mer" est le thème retenu pour sensibiliser les populations sur ce phénomène, lors de la cérémonie, au collège Moriba Diakité de la commune de Tambacounda.
Des autorités administratives, des enseignants et des élèves étaient présents à cette manifestation.
Selon Salif Bâ, ces initiatives sont surtout menées par les ONG Oxfam et Actionaid, le Projet d'appui au développement de l'agriculture et de l'entrepreneuriat rural, l’Institut national de pédologie (INP), le Programme d'appui à la petite irrigation locale, et l’Initiative en faveur de la résilience rurale.
Il estime que "ces initiatives constituent de bons exemples, qui mériteraient d’être démultipliés sur toute l’étendue de la région".
Par exemple, l’Initiative en faveur de la résilience rurale, un projet du Programme alimentaire mondial, d’une durée de cinq ans, vise à protéger les populations de l'insécurité alimentaire résultant des chocs externes liés notamment aux changements climatiques, a indiqué Salif Bâ.
Elle cible quelque 20.000 ménages répartis entre 12 villages de la communauté rurale de Koussanar, selon lui.
Une autre initiative, le Projet de gestion durable et participative des énergies traditionnelles et de substitution, promeut les énergies renouvelables et l'utilisation des bio-digesteurs, en vue d’une gestion durable des ressources forestières, a signalé le chef du service régional de l’environnement.
Il indique que l'INP contribue à la récupération des terres envahies par l'érosion pluviale, grâce à un transfert de technologies aux communautés locales.
Le principal du collège Moriba Diakité, Bangaly Keïta, a, dans son mot de bienvenue, invité ses élèves à poursuivre la sensibilisation, à la maison.
"Tout le monde est concerné par les problèmes environnementaux: la déforestation, les déchets domestiques, les changements climatiques et l’élévation du niveau de la mer, qui résultent de plusieurs facteurs, dont certains de nature anthropiques", a souligné M. Keïta.
Comme les élèves, les enseignants et les exploitants forestiers doivent veiller à la protection de l’environnement, selon Bangaly Keïta.
Maguette Diouck, adjoint du gouverneur de la région de Tambacounda, a signalé que l'élévation du niveau de la mer a atteint une ampleur telle que "certains villages comme Doune Baba Dièye (région de Saint-Louis) ont été rayés de la carte" du Sénégal.
Certaines villes côtières sont de temps à autre envahies par la mer, a rappelé M. Diouck, qui présidait la cérémonie.
Tout le monde doit être un "défenseur de l’environnement", pour que soient réduites les conséquences de cette situation, a-t-il ajouté.
ADI/ESF