Après une suspension d’un an, le projet dénommé West African Marine Eco-Region (WAMER) a été relancé, vendredi à Dakar, pour la gestion des ressources de marines en Afrique de l’Ouest afin de contribuer à la réduction de la pauvreté et au renforcement de la sécurité alimentaire des communautés côtières de l’espace sous régional, a-t-on constaté.
«Ce projet, fruit d’une collaboration sous régionale, favorise la synergie des expériences. De ce point de vue, il est un facteur d’intégration et une plateforme de concertation pour l’identification de réponses optimales à la gouvernance des ressources marines et côtières», a expliqué le Conseiller technique du ministre de Pêche et de l’Economie maritime, Babacar Banda Diop.
Ce projet WAMER réunit six pays de la sous-région, à savoir le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée, la Guinée Bissau, le Sénégal et la Mauritanie.
«L’engagement de nous promouvoir en partenariat avec des partenaires techniques et financiers, des stratégies efficaces de conservation et de gestion durable des ressources marines et côtières, justifie l’importance de la pêche dans le renforcement de la sécurité alimentaire des populations de la sous-région ouest-africaine et la promotion de l’émergence économique», a ajouté le représentant du ministre Oumar Gueye.
Diop estime que le contexte actuel reste marqué par une surexploitation des principaux stocks de pêcherie des zones économiques exclusives des Etats membres et un développement sans précédent de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (pêche Inn) dans la sous-région.
«Pour obtenir une réduction notable de la pauvreté et de la sous-alimentation, il est essentiel de donner à la sécurité alimentaire une place de choix dans les politiques, et d’exploiter de manière durable les potentialités de l’écosystème marin», a soutenu, pour sa part la représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Sénégal, Fatou Bintou Djibo.
Elle estime qu’une «gouvernance efficace» est un des leviers sur lesquels ces politiques doivent se fonder, singulièrement dans le domaine des ressources marines côtières.
«Pour avancer rapidement et de façon significative vers la sécurité alimentaire à l’échelle de l’écorégion WAMER, une cohérence et une convergence doivent nécessairement exister entre les politiques et programmes appliqués par les pays, les partenaires techniques et financiers, et les différentes parties prenantes», a-t-elle dit.
La protection des ressources marines dans la sous-région est essentielle en termes économique, environnemental, pour la sécurité alimentaire et pour la réduction de la pauvreté, selon les acteurs.
Pour faire face à ces problèmes, l’Union Européenne et le PNUD ont co-financé le projet GoWAMER, mis en œuvre sur la période 2012-2017. Le budget total du projet est de 10,5 millions d’euros dont 9 950 000 euros par l’Union Européenne et 550 000 euros par le PNUD.
Mariama Diémè
lignedirecte.sn
«Ce projet, fruit d’une collaboration sous régionale, favorise la synergie des expériences. De ce point de vue, il est un facteur d’intégration et une plateforme de concertation pour l’identification de réponses optimales à la gouvernance des ressources marines et côtières», a expliqué le Conseiller technique du ministre de Pêche et de l’Economie maritime, Babacar Banda Diop.
Ce projet WAMER réunit six pays de la sous-région, à savoir le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée, la Guinée Bissau, le Sénégal et la Mauritanie.
«L’engagement de nous promouvoir en partenariat avec des partenaires techniques et financiers, des stratégies efficaces de conservation et de gestion durable des ressources marines et côtières, justifie l’importance de la pêche dans le renforcement de la sécurité alimentaire des populations de la sous-région ouest-africaine et la promotion de l’émergence économique», a ajouté le représentant du ministre Oumar Gueye.
Diop estime que le contexte actuel reste marqué par une surexploitation des principaux stocks de pêcherie des zones économiques exclusives des Etats membres et un développement sans précédent de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (pêche Inn) dans la sous-région.
«Pour obtenir une réduction notable de la pauvreté et de la sous-alimentation, il est essentiel de donner à la sécurité alimentaire une place de choix dans les politiques, et d’exploiter de manière durable les potentialités de l’écosystème marin», a soutenu, pour sa part la représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Sénégal, Fatou Bintou Djibo.
Elle estime qu’une «gouvernance efficace» est un des leviers sur lesquels ces politiques doivent se fonder, singulièrement dans le domaine des ressources marines côtières.
«Pour avancer rapidement et de façon significative vers la sécurité alimentaire à l’échelle de l’écorégion WAMER, une cohérence et une convergence doivent nécessairement exister entre les politiques et programmes appliqués par les pays, les partenaires techniques et financiers, et les différentes parties prenantes», a-t-elle dit.
La protection des ressources marines dans la sous-région est essentielle en termes économique, environnemental, pour la sécurité alimentaire et pour la réduction de la pauvreté, selon les acteurs.
Pour faire face à ces problèmes, l’Union Européenne et le PNUD ont co-financé le projet GoWAMER, mis en œuvre sur la période 2012-2017. Le budget total du projet est de 10,5 millions d’euros dont 9 950 000 euros par l’Union Européenne et 550 000 euros par le PNUD.
Mariama Diémè
lignedirecte.sn