L’institut sénégalais de recherches agricoles (Isra) a exposé ses résultats après plus de 40 ans de recherches. Un document intitulé « Bilan de la recherche agricole et agro alimentaire du Sénégal» a été présenté à la presse et au public. C’était hier, jeudi10 février, au Cices, dans le cadre de la 8ème édition de la Foire internationale de l’agriculture et des ressources animales (Fiara).
Le directeur général de l’Isra, le Dr Macoumba Diop est revenu sur les différents acquis et réalisations de ses services. Pour lui, tous les secteurs importants ont bénéficié de leurs recherches tels que l’élevage, l’agriculture, la pêche, le secteur énergétique entre autres. Selon M. Diop : « ce document de plus 600 pages est le résultat de 40 ans de recherche dans le domaine agricole et agro alimentaire au Sénégal. Mais aussi de l’impact des avancées et innovations technologiques sur le développement de l’agriculture sénégalaise dans sa productivité et sa compétitivité. Dans ce document, nous y trouvons des fiches techniques, les différentes variétés, leur mode d’emploi etc. ».
D’autre part, le responsable des services de recherche agricole estime que son service a été d’un apport considérable dans le secteur de l’élevage. La découverte de plus de 25 vaccins par leurs laboratoires, qui ont fortement contribué aux résultats positifs dans la lutte contre des maladies contre les volailles, les porcins, caprins , bovins comme la grippe aviaire, la peste bovine, le new castel, sont des illustrations à suffisance. « Nous avons beaucoup contribué avec ces vaccins, à protéger le cheptel de manière générale », dit-il. Des innovations majeures ont été enregistrées dans les inséminations artificielles, en plus du fourrage pour les animaux nés des croisements. Pour preuve, leur laboratoire a été la référence de l’Organisation des nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (Fao). « Aujourd’hui, le temps d’apporter des prélèvements en France est révolu. Nous faisons tout au Sénégal. Mieux nous recevons des stagiaires issus des pays de la sous région », renseigne t-il.
La part belle a été réservée à l’agriculture avec une panoplie de techniques de culture et de variétés de semences. Grâce à son apport, il est aujourd’hui possible cultiver du riz avec une variété de 75 jours dans les zones du nord et de l’Est qui sont à faible pluviométrie. A cela s’ajoutent les recherches réalisées au profit du domaine de l’énergie avec les cultures bioénergétique comme le jatropha et le ricin. M. Diop a confié : « face à la crise énergétique, nous avons travaillé à l’émergence es autres sources énergétiques. Ces plantes introduites dans notre pays depuis 1856 par les Portugais ont été domestiquées par la population pour mieux contrôler sa survie grâce à notre encadrement».
Bounama SALL
Sud Quotidien
Le directeur général de l’Isra, le Dr Macoumba Diop est revenu sur les différents acquis et réalisations de ses services. Pour lui, tous les secteurs importants ont bénéficié de leurs recherches tels que l’élevage, l’agriculture, la pêche, le secteur énergétique entre autres. Selon M. Diop : « ce document de plus 600 pages est le résultat de 40 ans de recherche dans le domaine agricole et agro alimentaire au Sénégal. Mais aussi de l’impact des avancées et innovations technologiques sur le développement de l’agriculture sénégalaise dans sa productivité et sa compétitivité. Dans ce document, nous y trouvons des fiches techniques, les différentes variétés, leur mode d’emploi etc. ».
D’autre part, le responsable des services de recherche agricole estime que son service a été d’un apport considérable dans le secteur de l’élevage. La découverte de plus de 25 vaccins par leurs laboratoires, qui ont fortement contribué aux résultats positifs dans la lutte contre des maladies contre les volailles, les porcins, caprins , bovins comme la grippe aviaire, la peste bovine, le new castel, sont des illustrations à suffisance. « Nous avons beaucoup contribué avec ces vaccins, à protéger le cheptel de manière générale », dit-il. Des innovations majeures ont été enregistrées dans les inséminations artificielles, en plus du fourrage pour les animaux nés des croisements. Pour preuve, leur laboratoire a été la référence de l’Organisation des nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (Fao). « Aujourd’hui, le temps d’apporter des prélèvements en France est révolu. Nous faisons tout au Sénégal. Mieux nous recevons des stagiaires issus des pays de la sous région », renseigne t-il.
La part belle a été réservée à l’agriculture avec une panoplie de techniques de culture et de variétés de semences. Grâce à son apport, il est aujourd’hui possible cultiver du riz avec une variété de 75 jours dans les zones du nord et de l’Est qui sont à faible pluviométrie. A cela s’ajoutent les recherches réalisées au profit du domaine de l’énergie avec les cultures bioénergétique comme le jatropha et le ricin. M. Diop a confié : « face à la crise énergétique, nous avons travaillé à l’émergence es autres sources énergétiques. Ces plantes introduites dans notre pays depuis 1856 par les Portugais ont été domestiquées par la population pour mieux contrôler sa survie grâce à notre encadrement».
Bounama SALL
Sud Quotidien