La Fédération des producteurs du bassin de l’anambé (feproba) a reçu les responsables de l’ONG belge Veco au village de Soutouré pour échanger sur le type de partenariat qu’ils vont entretenir. Précédemment, Veco a soutenu les filières bananes, fonio, sésame au Sénégal et pour les trois prochaines années, Veco a pris l’option de soutenir aussi la filière du riz au Sénégal.
C’est dans ce cadre qu’ils se sont rendus dans le bassin de l'anambé, pour avoir une vision claire du contexte et s'appuyer sur la fédération des producteurs du bassin de l’anambé et ses différents partenaires sur le terrain. Le partenariat est ainsi scellé entre les producteurs de riz et Veco, partenaire direct de ladite Fédération. Pour un partenariat stratégique en vue d'appuyer l’organisation des producteurs a mettre en œuvre un plan d’opération, l'Ong Veco s'appuiera sur la Sodagri avec laquelle elle a établi un certain nombre d’articulations pour soutenir les riziculteurs de la vallée d’Anambé.
Les responsables de Veco soutiennent qu’ils ont "une certaine vision" qu’ils vont mettre sur la table avec les producteurs et ce sera aux producteurs de la valider. Mais pour ces responsables, il est clair qu'il y a un niveau d’organisation de la feproba qu’il faut aider à restructurer. Il s'agit notamment des rôles qu’il faut clarifier entre les groupements d’intérêts économiques (GIE), les unions et les secteurs.
Le deuxième niveau c’est celui de l’accès au crédit à travers la Meca (Mutuelle d'épargne et de crédit agricole) qui est aujourd’hui fermée et, pour les responsables de Veco, on ne peut pas faire une promotion de la riziculture si les producteurs n’ont pas accès au crédit. Il s'agit ainsi de voir comment ils peuvent accompagner les riziculteurs et leur banque, la meca, a remettre celle-ci sur pied et dans de bonnes conditions.
L’autre aspect qui est beaucoup plus du domaine technique, c’est l'’accompagnement de la Feproba dans les itinéraires techniques, l’amélioration de la productivité, la rentabilité de la transformation et bien sur, les aménagements.
Les responsables de Veco ont expliqué qu’ils n’ont pas cependant les ressources financières pour investir dans la réalisation concrète et physique des aménagements. Ce qu'ils proposent, c'est la méthodologie, mais aussi la facilitation de la relation entre l’organisation des riziculteurs et différentes institutions qui ont en charge ce type d’investissement. Ils estiment en tout cas qu’un partenariat avec les collectivités de développement décentralisées, les collectivités locales jusqu’au niveau régional, est à développer au profit de la Feproba.
Cheikh Oumar BALDE
Sud Quotidien
C’est dans ce cadre qu’ils se sont rendus dans le bassin de l'anambé, pour avoir une vision claire du contexte et s'appuyer sur la fédération des producteurs du bassin de l’anambé et ses différents partenaires sur le terrain. Le partenariat est ainsi scellé entre les producteurs de riz et Veco, partenaire direct de ladite Fédération. Pour un partenariat stratégique en vue d'appuyer l’organisation des producteurs a mettre en œuvre un plan d’opération, l'Ong Veco s'appuiera sur la Sodagri avec laquelle elle a établi un certain nombre d’articulations pour soutenir les riziculteurs de la vallée d’Anambé.
Les responsables de Veco soutiennent qu’ils ont "une certaine vision" qu’ils vont mettre sur la table avec les producteurs et ce sera aux producteurs de la valider. Mais pour ces responsables, il est clair qu'il y a un niveau d’organisation de la feproba qu’il faut aider à restructurer. Il s'agit notamment des rôles qu’il faut clarifier entre les groupements d’intérêts économiques (GIE), les unions et les secteurs.
Le deuxième niveau c’est celui de l’accès au crédit à travers la Meca (Mutuelle d'épargne et de crédit agricole) qui est aujourd’hui fermée et, pour les responsables de Veco, on ne peut pas faire une promotion de la riziculture si les producteurs n’ont pas accès au crédit. Il s'agit ainsi de voir comment ils peuvent accompagner les riziculteurs et leur banque, la meca, a remettre celle-ci sur pied et dans de bonnes conditions.
L’autre aspect qui est beaucoup plus du domaine technique, c’est l'’accompagnement de la Feproba dans les itinéraires techniques, l’amélioration de la productivité, la rentabilité de la transformation et bien sur, les aménagements.
Les responsables de Veco ont expliqué qu’ils n’ont pas cependant les ressources financières pour investir dans la réalisation concrète et physique des aménagements. Ce qu'ils proposent, c'est la méthodologie, mais aussi la facilitation de la relation entre l’organisation des riziculteurs et différentes institutions qui ont en charge ce type d’investissement. Ils estiment en tout cas qu’un partenariat avec les collectivités de développement décentralisées, les collectivités locales jusqu’au niveau régional, est à développer au profit de la Feproba.
Cheikh Oumar BALDE
Sud Quotidien