L’organisation non gouvernementale (Ong) Santé sud n’est pas pour rien dans le succès de l’installation d’une centaine de médecins de campagne au Mali. C’est en effet cette Ong marseillaise, dont le mot d’ordre est «agir sans remplacer», qui a pris l’initiative, à la fin des années 80, d’inciter les nouveaux diplômés de la Faculté de médecine de Bamako, trop nombreux pour tous exercer dans la capitale malienne, à s’installer en zones rurales et péri-urbaines. L’Ong leur proposait une formation spécifique à la médecine de campagne, théorique et pratique, et un encadrement, à travers des études de faisabilité pour leur installation et un suivi formatif.
Santé Sud n’est pas une Ong d’urgence, mais une association qui bâtit des projets de long terme basés sur les ressources humaines locales pour faire progresser l’accès des populations défavorisées à des soins de qualité. Guy Farnarier, son président, insiste particulièrement sur l’importance de faire intervenir en priorité les nationaux, car, dit-il, «on sait très bien maintenant que les objectifs du millénaire de l’Oms ne seront pas atteints, et on invoque des problèmes de ressources humaines. Pourtant, ces ressources humaines existent. Ce qu’il y a, c’est qu’elles sont mal placées. Nous, notre travail est essentiellement basé sur la formation : nous n’envoyons pas des médecins français pour une mission d’une certaine durée pour qu’ils repartent ensuite, laissant à nouveau les malades à eux-mêmes. Non ! Nous aidons les médecins locaux à se former et à s’installer, il s’agit d’un développement durable».
Outre le développement de la médecine générale en première ligne, Santé sud travaille sur de nombreux projets, axés sur l’appui aux systèmes publics de soin et le soutien à l’enfance et aux mères en difficulté, ainsi qu’aux enfants abandonnés ou handicapés. Bien que destinée à l’origine à s’occuper de santé et de médecine, Santé sud est aussi amenée à faire de la lutte contre la pauvreté, de l’alphabétisation..., car misère, et illettrisme sont les causes de nombreux problèmes de santé et d’une démographie galopante. La prévention s’impose donc. L’Ong, créée il y a 23 ans, travaille surtout en France, en Afrique de l’Ouest, au Maghreb, au Liban, à Madagascar et en Mongolie. En tout, elle mène à ce jour 60 projets de développement dans plus de 20 pays.
Le Quotidien
Santé Sud n’est pas une Ong d’urgence, mais une association qui bâtit des projets de long terme basés sur les ressources humaines locales pour faire progresser l’accès des populations défavorisées à des soins de qualité. Guy Farnarier, son président, insiste particulièrement sur l’importance de faire intervenir en priorité les nationaux, car, dit-il, «on sait très bien maintenant que les objectifs du millénaire de l’Oms ne seront pas atteints, et on invoque des problèmes de ressources humaines. Pourtant, ces ressources humaines existent. Ce qu’il y a, c’est qu’elles sont mal placées. Nous, notre travail est essentiellement basé sur la formation : nous n’envoyons pas des médecins français pour une mission d’une certaine durée pour qu’ils repartent ensuite, laissant à nouveau les malades à eux-mêmes. Non ! Nous aidons les médecins locaux à se former et à s’installer, il s’agit d’un développement durable».
Outre le développement de la médecine générale en première ligne, Santé sud travaille sur de nombreux projets, axés sur l’appui aux systèmes publics de soin et le soutien à l’enfance et aux mères en difficulté, ainsi qu’aux enfants abandonnés ou handicapés. Bien que destinée à l’origine à s’occuper de santé et de médecine, Santé sud est aussi amenée à faire de la lutte contre la pauvreté, de l’alphabétisation..., car misère, et illettrisme sont les causes de nombreux problèmes de santé et d’une démographie galopante. La prévention s’impose donc. L’Ong, créée il y a 23 ans, travaille surtout en France, en Afrique de l’Ouest, au Maghreb, au Liban, à Madagascar et en Mongolie. En tout, elle mène à ce jour 60 projets de développement dans plus de 20 pays.
Le Quotidien