Ils sont 25 récipiendaires (24 sénégalais et un guinéen) d’entre les 98 que comptent les trois premières promotions d’ingénieurs issues de l’Institut Universitaire de Pêche et d’Aquaculture de l’Université Cheikh Anta Diop à avoir répondu présents hier, jeudi 5 février 2009, à la cérémonie de remise de diplômes organisée au grand amphithéâtre de l’Ucad 2. Leur mission consistera ainsi, comme se définit celle de l’Iupa, à participer activement à l’effort de développement de la pêche qui connaît aujourd’hui, malgré les efforts consentis, un certain nombre de difficultés. C’est sans doute pour cette raison que le Professeur Abdou Salam Sall, Recteur de l’Ucad, les a interpellés pour « passer de l’aquaculture know how à l’aquaculture industrielle ». Cette stratégie nécessitera, selon lui, « une descente sur le terrain pour soulager les travailleurs et contribuer à la création de richesses locales ».
Pour sa part, Omar Thiom Thiaw, Directeur de l’Iupa, notant la diminution de la prise par capture malgré le rôle primordial joué par le secteur de la pêche dans nos économies, a soulevé « la nécessité de former suffisamment de cadres et de renforcer les capacités de recherches ». Dans une projection de film documentaire en prélude au démarrage de la cérémonie, « La femme et la pêche au Sénégal », réalisé dans les îles du Saloum, Babacar Faye, Professeur à l’Ecole Nationale de Formation Maritime (Enfm) et Chargé de cours à l’Iupa, a signalé que la pêche surtout artisanale génère plus de 600 000 emplois et représente 80 % des débarquements avec ses 13 000 pirogues recensés en 2004.
Créé en 2003, l’Iupa a une vocation régionale. Il a accueilli depuis sa création des étudiants du Gabon, Mauritanie, et de Guinée. Toutefois, le Directeur de l’Iupa a signalé que l’institut a besoin d’appui dans tous les domaines. Une réponse à sa préoccupation sera fournie par Abdou Salam Sall qui a noté que les Etats-Unis ont financé 100 000 Dollars Us en équipements et 50 000 Dollars Us pour faire fonctionner structurellement un laboratoire pour les parasites de poissons.
Sud Quotidien
Pour sa part, Omar Thiom Thiaw, Directeur de l’Iupa, notant la diminution de la prise par capture malgré le rôle primordial joué par le secteur de la pêche dans nos économies, a soulevé « la nécessité de former suffisamment de cadres et de renforcer les capacités de recherches ». Dans une projection de film documentaire en prélude au démarrage de la cérémonie, « La femme et la pêche au Sénégal », réalisé dans les îles du Saloum, Babacar Faye, Professeur à l’Ecole Nationale de Formation Maritime (Enfm) et Chargé de cours à l’Iupa, a signalé que la pêche surtout artisanale génère plus de 600 000 emplois et représente 80 % des débarquements avec ses 13 000 pirogues recensés en 2004.
Créé en 2003, l’Iupa a une vocation régionale. Il a accueilli depuis sa création des étudiants du Gabon, Mauritanie, et de Guinée. Toutefois, le Directeur de l’Iupa a signalé que l’institut a besoin d’appui dans tous les domaines. Une réponse à sa préoccupation sera fournie par Abdou Salam Sall qui a noté que les Etats-Unis ont financé 100 000 Dollars Us en équipements et 50 000 Dollars Us pour faire fonctionner structurellement un laboratoire pour les parasites de poissons.
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