Le Réseau sur les politiques de pêche en Afrique de l’ouest (Repao) a démarré hier à Saly Portudal (Mbour) un forum régional ayant comme thème : « vers des politiques cohérentes, participatives et durables dans les secteurs halieutiques en Afrique de l’Ouest ». 16 pays de l’Afrique de l’Ouest participent à la rencontre.
Le secteur de la pêche souffre des règles du jeu mal définies et peu appliquées, a déclaré, hier à Saly, Lamine Kaba Bajo, ministre de la pêche, de la république de Gambie, lors de la cérémonie d’ouverture du séminaire du Réseau sur les politiques de pêche en Afrique de l’ouest (Repao). Par conséquent, la concertation et le dialogue sont nécessaires pour aller vers des politiques cohérentes, participatives et durables dans les secteurs halieutiques de l’Afrique de l’Ouest, a-t-il poursuivi. M. Bajo, qui a ouvert la cérémonie en son nom et en celui de son homologue sénégalais, Khouraïchi Thiam, a rappelé que la pêche contribue à l’économie des Etats ouest-africains et à la sécurité alimentaire de leurs habitants en pleine croissance démographique. Selon lui, les ressources halieutiques sont une source importante de revenus et jouent un rôle déterminant dans la résorption du chômage en Afrique de l’Ouest.
Pour sa part, Papa Gora Ndiaye, secrétaire exécutif du Repao, espère que le forum, qui a pour thème « vers des politiques cohérentes, participatives et durables dans les secteurs halieutiques en Afrique de l’Ouest », va permettre d’enrichir les échanges et réflexions sur des sujets d’actualité qui interpellent tous les pays participants. Le forum, a-t-il indiqué, dont le thème illustre parfaitement la vision partagée du développement de la pêche en Afrique de l’Ouest, est par ailleurs une occasion qui permet à la famille de la pêche de se retrouver et de faire de ce secteur un levier de création de richesses durables et d’intégration des Etats de la Sous-région. Madame Joséphine Ouédraogo, secrétaire exécutive d’Enda Tiers-monde, a avancé que la recherche des ressources halieutiques de plus en plus inaccessibles, a engendré la mobilité des pêcheurs de la région ouest-africaine dont les pratiques, a-t-elle ajouté, font fi des cloisonnements étatiques et mettent en évidence les incohérences dans la gestion des espaces maritimes et côtiers. Dès lors, il faut, poursuit-elle, aller vers une harmonisation des politiques sur la base d’une approche transfrontalière des écosystèmes. Ainsi, cette lacune à l’origine de nombreuses tensions entre les différents acteurs sur le terrain, sera un vieux souvenir.
Amath Sigui NDIAYE
Le Soleil
Le secteur de la pêche souffre des règles du jeu mal définies et peu appliquées, a déclaré, hier à Saly, Lamine Kaba Bajo, ministre de la pêche, de la république de Gambie, lors de la cérémonie d’ouverture du séminaire du Réseau sur les politiques de pêche en Afrique de l’ouest (Repao). Par conséquent, la concertation et le dialogue sont nécessaires pour aller vers des politiques cohérentes, participatives et durables dans les secteurs halieutiques de l’Afrique de l’Ouest, a-t-il poursuivi. M. Bajo, qui a ouvert la cérémonie en son nom et en celui de son homologue sénégalais, Khouraïchi Thiam, a rappelé que la pêche contribue à l’économie des Etats ouest-africains et à la sécurité alimentaire de leurs habitants en pleine croissance démographique. Selon lui, les ressources halieutiques sont une source importante de revenus et jouent un rôle déterminant dans la résorption du chômage en Afrique de l’Ouest.
Pour sa part, Papa Gora Ndiaye, secrétaire exécutif du Repao, espère que le forum, qui a pour thème « vers des politiques cohérentes, participatives et durables dans les secteurs halieutiques en Afrique de l’Ouest », va permettre d’enrichir les échanges et réflexions sur des sujets d’actualité qui interpellent tous les pays participants. Le forum, a-t-il indiqué, dont le thème illustre parfaitement la vision partagée du développement de la pêche en Afrique de l’Ouest, est par ailleurs une occasion qui permet à la famille de la pêche de se retrouver et de faire de ce secteur un levier de création de richesses durables et d’intégration des Etats de la Sous-région. Madame Joséphine Ouédraogo, secrétaire exécutive d’Enda Tiers-monde, a avancé que la recherche des ressources halieutiques de plus en plus inaccessibles, a engendré la mobilité des pêcheurs de la région ouest-africaine dont les pratiques, a-t-elle ajouté, font fi des cloisonnements étatiques et mettent en évidence les incohérences dans la gestion des espaces maritimes et côtiers. Dès lors, il faut, poursuit-elle, aller vers une harmonisation des politiques sur la base d’une approche transfrontalière des écosystèmes. Ainsi, cette lacune à l’origine de nombreuses tensions entre les différents acteurs sur le terrain, sera un vieux souvenir.
Amath Sigui NDIAYE
Le Soleil