La 12è session extraordinaire de la conférence des ministres de la Commission sous-régionale des pêches (Csrp) s’est tenue hier à Dakar. Il s’agit d’harmoniser les politiques de pêche dans les pays concernés (Sénégal, Cap-Vert, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Mauritanie et Sierra Leone) pour pallier la raréfaction constatée de la ressource.
La situation du secteur n’est pas assez reluisante dans les pays couverts par la Commission sous-régionale des pêches (Csrp). On assiste à une baisse sensible des captures du fait d’une mauvaise planification de l’exploitation et d’une dégradation avancée de l’environnement.
C’est du moins la profonde conviction de Souleymane Ndéné Ndiaye, le ministre d’Etat, ministre de l’Economie maritime. Cette situation s’explique par la délivrance il y a quelques années de licences de pêche distribuées à tour de bras. Il faut, analyse le ministre, fixer des règles minimales d’accès pour que le poisson ne disparaisse pas de nos eaux. Dans la même veine, le ministre cap-verdien des Pêches, président en exercice de la conférence de la Csrp, José Maria Véga, annonce l’existence de projets communs liés notamment à la pisciculture et à la réduction de la pression sur l’environnement. La rénovation de la flotte maritime et la mobilisation des ressources financières sont aussi au menu des autorités de la Csrp, une structure financée à hauteur de 26% par l’Ue. Il est aussi prévu la mise en œuvre d’approches éco-systémiques de gestion eu égard au fait que certaines espèces effectuent des migrations le long de nos côtes.
Le Soleil
La situation du secteur n’est pas assez reluisante dans les pays couverts par la Commission sous-régionale des pêches (Csrp). On assiste à une baisse sensible des captures du fait d’une mauvaise planification de l’exploitation et d’une dégradation avancée de l’environnement.
C’est du moins la profonde conviction de Souleymane Ndéné Ndiaye, le ministre d’Etat, ministre de l’Economie maritime. Cette situation s’explique par la délivrance il y a quelques années de licences de pêche distribuées à tour de bras. Il faut, analyse le ministre, fixer des règles minimales d’accès pour que le poisson ne disparaisse pas de nos eaux. Dans la même veine, le ministre cap-verdien des Pêches, président en exercice de la conférence de la Csrp, José Maria Véga, annonce l’existence de projets communs liés notamment à la pisciculture et à la réduction de la pression sur l’environnement. La rénovation de la flotte maritime et la mobilisation des ressources financières sont aussi au menu des autorités de la Csrp, une structure financée à hauteur de 26% par l’Ue. Il est aussi prévu la mise en œuvre d’approches éco-systémiques de gestion eu égard au fait que certaines espèces effectuent des migrations le long de nos côtes.
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