Saly (Mbour), 20 mai (APS) - Une gestion "harmonisée" des politiques de pêche pour une ‘’exploitation durable" est "indispensable" en Afrique de l’Ouest, a souligné, vendredi à Saly, Bernard Adrien, Consultant français, lors d’un atelier de mise en place d’un processus de concertation sous-régional pour la gestion des petits pélagiques.
Bernard Adrien faisait un exposé sur le projet intitulé "Vers des politiques régionales pour une pêche durable des petits pélagiques en Afrique de l’Ouest", initié par la Commission sous-régionale des pêches (CSRP).
Pour les besoins de la première phase de ce travail, le Consultant français a séjourné au Sénégal, en Gambie et en Mauritanie pour avoir des entretiens approfondis avec les administrations des pêches.
Il s’est entretenu avec les représentants du secteur de la recherche et les organisations professionnelles dans le but de mettre en place un cadre de concertation sous-régional pour la gestion concertée des petits pélagiques.
L’objectif était de contribuer à "la gestion durable et équitable" des pêcheries pour la réduction de la pauvreté, l’amélioration de la sécurité alimentaire, en appuyant la mise en place et le fonctionnement d’un mécanisme sous-régional de concertation rattaché à la CSRP.
A cet effet, des commissions nationales de concertations vont être appuyées par un groupe de travail recherche/aménagement.
"Pour les besoins d’une gestion durable, il est nécessaire de déterminer, de manière scientifique la quantité de poisson de petits pélagiques qui peut être capturée chaque année dans la sous-région et de s’en tenir à cette quantité ans le cadre d’une décision politique", soutient l’expert français.
Il faut, selon lui, ‘’convenir des critères de partage des ressources pélagiques entre les différents pays et les acteurs puis décider qui en profitera, de quelle façon et dans quelle proportion (usines de farines, consommation locale, octroi de licences pour flottes étrangères, etc...)’’.
Dans le cadre de la mise en place d’un processus de concertation sous-régional, le projet préconise la promotion des politiques et des plans de gestion conçus et exécutés sur la base d’une coopération multi-acteurs (publics, privés, chercheurs, partenaires et membres de la société civile).
Au plan national, le projet préconise l’appui, à travers les dispositifs institutionnels, aux conditions d’une gestion durable des petits pélagiques.
Cela suppose toutefois de profondes réformes juridiques, avec l’introduction dans les législations nationales des pêches des notions de stocks transfrontaliers, de gestion concertée, de concertation régionale et institutionnelles.
Selon le consultant français, ‘’cela doit se faire avec la création de commissions nationales sur la gestion durable des petits pélagiques, de nature à asseoir les règles à la fois d’une cogestion concertée des stocks transfrontaliers’’.
ADE/OID
Bernard Adrien faisait un exposé sur le projet intitulé "Vers des politiques régionales pour une pêche durable des petits pélagiques en Afrique de l’Ouest", initié par la Commission sous-régionale des pêches (CSRP).
Pour les besoins de la première phase de ce travail, le Consultant français a séjourné au Sénégal, en Gambie et en Mauritanie pour avoir des entretiens approfondis avec les administrations des pêches.
Il s’est entretenu avec les représentants du secteur de la recherche et les organisations professionnelles dans le but de mettre en place un cadre de concertation sous-régional pour la gestion concertée des petits pélagiques.
L’objectif était de contribuer à "la gestion durable et équitable" des pêcheries pour la réduction de la pauvreté, l’amélioration de la sécurité alimentaire, en appuyant la mise en place et le fonctionnement d’un mécanisme sous-régional de concertation rattaché à la CSRP.
A cet effet, des commissions nationales de concertations vont être appuyées par un groupe de travail recherche/aménagement.
"Pour les besoins d’une gestion durable, il est nécessaire de déterminer, de manière scientifique la quantité de poisson de petits pélagiques qui peut être capturée chaque année dans la sous-région et de s’en tenir à cette quantité ans le cadre d’une décision politique", soutient l’expert français.
Il faut, selon lui, ‘’convenir des critères de partage des ressources pélagiques entre les différents pays et les acteurs puis décider qui en profitera, de quelle façon et dans quelle proportion (usines de farines, consommation locale, octroi de licences pour flottes étrangères, etc...)’’.
Dans le cadre de la mise en place d’un processus de concertation sous-régional, le projet préconise la promotion des politiques et des plans de gestion conçus et exécutés sur la base d’une coopération multi-acteurs (publics, privés, chercheurs, partenaires et membres de la société civile).
Au plan national, le projet préconise l’appui, à travers les dispositifs institutionnels, aux conditions d’une gestion durable des petits pélagiques.
Cela suppose toutefois de profondes réformes juridiques, avec l’introduction dans les législations nationales des pêches des notions de stocks transfrontaliers, de gestion concertée, de concertation régionale et institutionnelles.
Selon le consultant français, ‘’cela doit se faire avec la création de commissions nationales sur la gestion durable des petits pélagiques, de nature à asseoir les règles à la fois d’une cogestion concertée des stocks transfrontaliers’’.
ADE/OID