Le ministère de l’Hydraulique rurale et du Réseau hydrographique national a tenu mercredi un atelier de restitution des résultats de l’étude portant sur « Délégation du service des activités de maintenance des équipements et installations en hydraulique rurale dans la zone centre ».
Cette rencontre, selon M. Oumar Ndiaye, directeur de Cabinet dudit ministère, s’inscrit dans le processus de transfert des activités de maintenance des forages motorisés de la zone centre (Diourbel, Fatick, Kaolack et Thiès) à un opérateur privé. Ce transfert, a-t-il souligné, entre en droite ligne de l’évolution vers la prise en charge du service d’alimentation en eau potable en milieu rural par les délégataires du service public. D’après M. Ndiaye, devant l’ampleur des investissements requis pour rehausser de manière substantielle le taux d’accès à l’eau potable des populations rurales et atteindre les Omd, il importe que l’Etat concentre ses efforts dans les réalisations de nouvelles infrastructures et que les bénéficiaires soient mieux impliqués dans la prise en charge des coûts d’exploitation et de la maintenance des infrastructures existantes.
Pour le directeur de Cabinet du ministère de l’Hydraulique rurale, la remise à niveau des infrastructures, la densification des réseaux et la sensibilisation des bénéficiaires constituent des actions incontournables à mettre en œuvre pour garantir le succès de la réforme. En outre, dira-t-il, compte-tenu de la sensibilité et de la place du service public de l’eau en milieu rural dans la lutte contre la pauvreté, il importe de prendre en compte les appréhensions soulevées tant au niveau du Parlement, des collectivités locales que des populations rurales pendant les séances de restitution et d’échanges organisées durant le processus.
D’après M. Ndiaye, la réussite de cette réforme passe par une mise en cohérence appropriée avec notre stratégie de gestion intégrée des ressources en eau en vue de promouvoir le développement harmonieux de tous les secteurs d’activités socio-économiques qui dépendent grandement de la disponibilité de l’eau.
A terme, affirme M. Ndiaye, il s’agira de prendre en compte l’ingéniosité des techniciens et spécialistes des équipements et des services en matière d’hydraulique et surtout la création d’entreprises partenaires ou de sous-traitance de maintenance sur l’ensemble des zones rurales concernées.
Pour M. Pierre Boulanger, coordonnateur W.S.P-Sénégal, il convient de s’assurer que les infrastructures existantes et les futurs investissements puissent offrir un service pérenne aux populations. Auparavant, M. Babou Sarr, directeur de l’Exploitation et de la Maintenance (Dem) avait souligné que toutes les étapes traversées ont confirmé que l’Etat ne peut être un bon maintenancier. Pour lui, les populations rurales ont droit à un service de qualité. Il est donc temps que l’Etat se consacre à sa mission régalienne et laisse à d’autres acteurs mieux indiqués d’assurer la maintenance du patrimoine d’hydraulique rurale.
Pape Sanor DRAME
Le Soleil
Cette rencontre, selon M. Oumar Ndiaye, directeur de Cabinet dudit ministère, s’inscrit dans le processus de transfert des activités de maintenance des forages motorisés de la zone centre (Diourbel, Fatick, Kaolack et Thiès) à un opérateur privé. Ce transfert, a-t-il souligné, entre en droite ligne de l’évolution vers la prise en charge du service d’alimentation en eau potable en milieu rural par les délégataires du service public. D’après M. Ndiaye, devant l’ampleur des investissements requis pour rehausser de manière substantielle le taux d’accès à l’eau potable des populations rurales et atteindre les Omd, il importe que l’Etat concentre ses efforts dans les réalisations de nouvelles infrastructures et que les bénéficiaires soient mieux impliqués dans la prise en charge des coûts d’exploitation et de la maintenance des infrastructures existantes.
Pour le directeur de Cabinet du ministère de l’Hydraulique rurale, la remise à niveau des infrastructures, la densification des réseaux et la sensibilisation des bénéficiaires constituent des actions incontournables à mettre en œuvre pour garantir le succès de la réforme. En outre, dira-t-il, compte-tenu de la sensibilité et de la place du service public de l’eau en milieu rural dans la lutte contre la pauvreté, il importe de prendre en compte les appréhensions soulevées tant au niveau du Parlement, des collectivités locales que des populations rurales pendant les séances de restitution et d’échanges organisées durant le processus.
D’après M. Ndiaye, la réussite de cette réforme passe par une mise en cohérence appropriée avec notre stratégie de gestion intégrée des ressources en eau en vue de promouvoir le développement harmonieux de tous les secteurs d’activités socio-économiques qui dépendent grandement de la disponibilité de l’eau.
A terme, affirme M. Ndiaye, il s’agira de prendre en compte l’ingéniosité des techniciens et spécialistes des équipements et des services en matière d’hydraulique et surtout la création d’entreprises partenaires ou de sous-traitance de maintenance sur l’ensemble des zones rurales concernées.
Pour M. Pierre Boulanger, coordonnateur W.S.P-Sénégal, il convient de s’assurer que les infrastructures existantes et les futurs investissements puissent offrir un service pérenne aux populations. Auparavant, M. Babou Sarr, directeur de l’Exploitation et de la Maintenance (Dem) avait souligné que toutes les étapes traversées ont confirmé que l’Etat ne peut être un bon maintenancier. Pour lui, les populations rurales ont droit à un service de qualité. Il est donc temps que l’Etat se consacre à sa mission régalienne et laisse à d’autres acteurs mieux indiqués d’assurer la maintenance du patrimoine d’hydraulique rurale.
Pape Sanor DRAME
Le Soleil