Les méthodes consistant à protéger les ressources halieutiques ont porté leurs fruits. Le ministre de l’Economie maritime, Khouraïchi Thiam considère que beaucoup d’espoirs sont permis dans le domaine de l’économie maritime, qu’il s’agisse de transport maritime, de pêche, de transformation des produits halieutiques, de surveillance. « Je peux vous assurer que dans peu de temps, le Sénégal sera un des pays émergents dans le domaine des ressources halieutiques », a-t-il affirmé. Selon lui, « après l’époque où l’on disait qu’il y a une pénurie en poisson dans ce pays, la ressource est revenue en quantité ». Pour lui, c’est la résultante des initiatives allant dans le sens de protéger les ressources.
C’est dans ce cadre qu’il a logé la politique étatique qui avait fait installer partout des récifs artificiels, des aires maritimes protégées. A cela, il urge d’y ajouter le repos biologique tant défendu par les organisations non gouvernementales défendant les intérêts de la pêche. Le ministre de l’Economie maritime confie : « A l’heure actuelle, ceci a permis de repeupler la mer sénégalaise. Il s’y ajoute qu’à 21 miles de nos côtes gît un stock de 1750000 tonnes de poissons non pêchés ni par la pêche artisanale, ni par la pêche industrielle ». Et de lancer : « Il faut qu’à l’avenir nous puissions accéder à ce poisson pour que, non seulement, au Sénégal on puisse manger du bon poisson et que les pays continentaux tels que le Mali, le Burkina Faso et le Mali puissent être ravitaillés par le Sénégal ».
Aussi, Khouraïchi Thiam pense que « nous gagnerions à faire pêcher ce poisson parce que ce sont des milliards de F Cfa qui nous passent sous le nez ». Pour lui, « ce poisson, en le pêchant, on ne détruit en rien l’écosystème. On ne peut pas comprendre qu’au Maroc, en Mauritanie, en Guinée, Guinée Bissau et en Gambie ce stock de poisson est pêché et non au Sénégal. Je pense qu’il faut que nous revoyions cette vision de la pêche de stock. Tout le monde y gagne les armateurs, les mareyeurs, les pêcheurs et l’économie nationale ».
Le ministre de l’Economie maritime de rappeler que « la pêche a été le premier secteur de développement et le premier secteur qui rapporte des devises ». A son avis, la bataille actuelle consiste à permettre à la pêche de jouer ce rôle d’antan dans l’économie sénégalaise.
Bacary DABO
Sud Quotidien
C’est dans ce cadre qu’il a logé la politique étatique qui avait fait installer partout des récifs artificiels, des aires maritimes protégées. A cela, il urge d’y ajouter le repos biologique tant défendu par les organisations non gouvernementales défendant les intérêts de la pêche. Le ministre de l’Economie maritime confie : « A l’heure actuelle, ceci a permis de repeupler la mer sénégalaise. Il s’y ajoute qu’à 21 miles de nos côtes gît un stock de 1750000 tonnes de poissons non pêchés ni par la pêche artisanale, ni par la pêche industrielle ». Et de lancer : « Il faut qu’à l’avenir nous puissions accéder à ce poisson pour que, non seulement, au Sénégal on puisse manger du bon poisson et que les pays continentaux tels que le Mali, le Burkina Faso et le Mali puissent être ravitaillés par le Sénégal ».
Aussi, Khouraïchi Thiam pense que « nous gagnerions à faire pêcher ce poisson parce que ce sont des milliards de F Cfa qui nous passent sous le nez ». Pour lui, « ce poisson, en le pêchant, on ne détruit en rien l’écosystème. On ne peut pas comprendre qu’au Maroc, en Mauritanie, en Guinée, Guinée Bissau et en Gambie ce stock de poisson est pêché et non au Sénégal. Je pense qu’il faut que nous revoyions cette vision de la pêche de stock. Tout le monde y gagne les armateurs, les mareyeurs, les pêcheurs et l’économie nationale ».
Le ministre de l’Economie maritime de rappeler que « la pêche a été le premier secteur de développement et le premier secteur qui rapporte des devises ». A son avis, la bataille actuelle consiste à permettre à la pêche de jouer ce rôle d’antan dans l’économie sénégalaise.
Bacary DABO
Sud Quotidien