Thiès : Un important volet maîtrise des eaux de ruissellement pour un montant de 15 milliards de FCfa va bientôt démarrer dans la zone d’intervention du Projet d’appui à la sécurité alimentaire (Pasa), a indiqué, mardi dernier, à Thiès, Maïmouna Lô Guèye, secrétaire générale du ministère de l’Agriculture. Elle présidait, au nom du ministre Abdoulaye Baldé, la cérémonie de lancement du second appel à sous-projets de Bassins de rétention et de valorisation des forages (Barvfor) dans les régions de Diourbel, Kaolack, Kaffrine, Fatick et Thiès.
Cet important projet qui interviendra particulièrement dans les régions de Kaffrine, Louga et Matam, a souligné Mme Maïmouna Lô Guèye : « entre en droite ligne du chemin tracé par le président Macky Sall dans son programme « Yonou Yokouté » et qui entend faire de notre agriculture, principale activité du monde rural, un véritable levier d’impulsion d’une croissance économique soutenue ».
Une vision qui justifie pleinement l’option de faire réaliser la sécurité alimentaire à l’horizon 2017 constituant ainsi un défi majeur qui tourne autour de 3 axes prioritaires de développement agricole. D’abord, il s’agira, souligne le secrétaire général du ministère de l’agriculture, « de mettre fin aux injustices et inégalités sociales notamment dans le monde rural, représentant plus de 60% de la population sénégalaise, ensuite assurer les bases économiques d’un développement durable par l’élimination de la forte dépendance du secteur primaire vis-à-vis des cultures pluviales, et enfin atteindre une productivité soutenue articulée sur une politique d’investissements massifs dans l’aménagement et l’irrigation des terres cultivables ainsi que la construction d’ouvrages de maîtrise des eaux de pluie et des eaux souterraines ».
Parmi les initiatives prises par les autorités gouvernementales, le projet de Bassins de rétention et de valorisation des forages (Barvafor) occupe une place de choix dans le dispositif des interventions grâce à la coopération belge qui a accepté de financer le projet pour plus de 7 milliards de FCfa. Une occasion saisie par l’Ambassadeur de Belgique, Johan Verkammen, pour annoncer le début des premières réalisations du projet au mois de septembre 2013 après la première phase de sélection qui a permis de retenir 22 sites dont 7 pour des rééquipements de forages et 15 pour des ouvrages lourds. « Ce sera ensuite le tour des barrages et des digues anti-sel dont l’achèvement est attendu vers les mois de juin ou juillet 2014 », a indiqué l’ambassadeur de Belgique.
Les principaux bénéficiaires ont manifesté leur totale satisfaction pour le projet qui vient à son heure même si leur représentant Yves Lamine Ciss, Pcr de Montrolland, a évoqué la lenteur des procédures de sélection des projets.
Mais, comme l’a souligné l’Ambassadeur Johan Verkammen, « les critères ont été revus afin de traiter, en priorité, des projets pour lesquels les études préalables sont déjà disponibles et ainsi atteindre plus rapidement la phase de réalisation des travaux ».
La cérémonie de lancement de ce nouvel appel à projets se présente donc dans ces conditions plus favorables ».
Le projet Barvafor qui a été initié avec l’appui du Royaume de Belgique, vise à renforcer la production agro-sylvo-pastorale dans les zones rurales des régions de Diourbel, Fatick, Kaffrine, Kaolack et Thiès par l’accès durable à l’eau productive. On a noté, à la rencontre, la présence des directeurs d’agences régionales de développement (Ard) de ces 5 régions.
Mohamadou SAGNE
Le Soleil
Cet important projet qui interviendra particulièrement dans les régions de Kaffrine, Louga et Matam, a souligné Mme Maïmouna Lô Guèye : « entre en droite ligne du chemin tracé par le président Macky Sall dans son programme « Yonou Yokouté » et qui entend faire de notre agriculture, principale activité du monde rural, un véritable levier d’impulsion d’une croissance économique soutenue ».
Une vision qui justifie pleinement l’option de faire réaliser la sécurité alimentaire à l’horizon 2017 constituant ainsi un défi majeur qui tourne autour de 3 axes prioritaires de développement agricole. D’abord, il s’agira, souligne le secrétaire général du ministère de l’agriculture, « de mettre fin aux injustices et inégalités sociales notamment dans le monde rural, représentant plus de 60% de la population sénégalaise, ensuite assurer les bases économiques d’un développement durable par l’élimination de la forte dépendance du secteur primaire vis-à-vis des cultures pluviales, et enfin atteindre une productivité soutenue articulée sur une politique d’investissements massifs dans l’aménagement et l’irrigation des terres cultivables ainsi que la construction d’ouvrages de maîtrise des eaux de pluie et des eaux souterraines ».
Parmi les initiatives prises par les autorités gouvernementales, le projet de Bassins de rétention et de valorisation des forages (Barvafor) occupe une place de choix dans le dispositif des interventions grâce à la coopération belge qui a accepté de financer le projet pour plus de 7 milliards de FCfa. Une occasion saisie par l’Ambassadeur de Belgique, Johan Verkammen, pour annoncer le début des premières réalisations du projet au mois de septembre 2013 après la première phase de sélection qui a permis de retenir 22 sites dont 7 pour des rééquipements de forages et 15 pour des ouvrages lourds. « Ce sera ensuite le tour des barrages et des digues anti-sel dont l’achèvement est attendu vers les mois de juin ou juillet 2014 », a indiqué l’ambassadeur de Belgique.
Les principaux bénéficiaires ont manifesté leur totale satisfaction pour le projet qui vient à son heure même si leur représentant Yves Lamine Ciss, Pcr de Montrolland, a évoqué la lenteur des procédures de sélection des projets.
Mais, comme l’a souligné l’Ambassadeur Johan Verkammen, « les critères ont été revus afin de traiter, en priorité, des projets pour lesquels les études préalables sont déjà disponibles et ainsi atteindre plus rapidement la phase de réalisation des travaux ».
La cérémonie de lancement de ce nouvel appel à projets se présente donc dans ces conditions plus favorables ».
Le projet Barvafor qui a été initié avec l’appui du Royaume de Belgique, vise à renforcer la production agro-sylvo-pastorale dans les zones rurales des régions de Diourbel, Fatick, Kaffrine, Kaolack et Thiès par l’accès durable à l’eau productive. On a noté, à la rencontre, la présence des directeurs d’agences régionales de développement (Ard) de ces 5 régions.
Mohamadou SAGNE
Le Soleil