Sinthiang Koundara, 23 oct (APS) - L’Agence nationale de conseil agricole et rural (ANCAR) vulgarise depuis deux ans de nouvelles variétés de céréales sèches, auprès d'un millier de producteurs des régions de Kolda, Kédougou et Tambacounda.
Il s’agit de nouvelles variétés de maïs, de mil et de sorgho choisies pour leur résistance, leur précocité, leur valeur nutritive, etc., selon Lamine Diop, le chef du projet dédié à la vulgarisation de ces céréales à l’ANCAR.
Une mission conduite par le directeur de cette agence pour les trois régions, Lucien Ndecky, a visité jeudi des champs de maïs et de sorgho, dans la commune de Sinthiang Koundara (Kolda), pour s’enquérir de l’évolution de ce projet d'une durée de trois ans.
Financé par le Fonds national de recherches agricoles et agroalimentaires (FNRAA), avec 250 millions de francs CFA, le projet dédié à la vulgarisation des céréales cible 1.185 agriculteurs.
Ces derniers ont emblavé 509 hectares de maïs, 244 hectares de sorgho et 343 hectares de mil "souna", dans les trois régions concernées.
Dans la commune de Sinthiang Koundara, cette expérience cible 55 producteurs, dont 30% de femmes, pour 48 hectares emblavés.
L’ANCAR distribue des semences et des engrais subventionnés aux producteurs. Elle leur offre un encadrement technique tout au long du processus cultural.
Les agriculteurs remboursent en nature les intrants agricoles, qui seront revendus par les comités de gestion dont ils sont membres, ce qui permet d’augmenter le nombre de bénéficiaires de l’initiative, selon l’ANCAR.
Les variétés "Early Thaï" et "Swam" pour le maïs, "Fawrou" pour le sorgho et "Thialakh 2" pour le mil "souna" sont vulgarisées dans les trois régions concernées.
Le "Fawrou" par exemple, mélangé au blé, peut entrer dans la fabrication du pain et réduire sensiblement les importations de cette céréale, a expliqué Lamine Diop, le chef du projet de vulgarisation des céréales.
Cette variété de sorgho est très adaptée aux zones agro-écologiques de la région de Kolda, selon Abdoulaye Niké Diallo, un agent de l’ANCAR chargé d’encadrer les agriculteurs.
Des rendements de 2,5 tonnes à l’hectare pour le maïs, de deux tonnes à l’hectare pour le sorgho, et d’une tonne à l’hectare pour le mil "souna" sont attendus dans les zones d’intervention du projet, selon M. Diallo.
Des producteurs ont réclamé à la délégation de l’ANCAR des équipements agricoles, afin d'augmenter les rendements.
Sept "batteuses à mil" seront réceptionnées prochainement, ce qui permettra d’améliorer la culture du mil, selon Lamine Diop.
ADI/ESF
Il s’agit de nouvelles variétés de maïs, de mil et de sorgho choisies pour leur résistance, leur précocité, leur valeur nutritive, etc., selon Lamine Diop, le chef du projet dédié à la vulgarisation de ces céréales à l’ANCAR.
Une mission conduite par le directeur de cette agence pour les trois régions, Lucien Ndecky, a visité jeudi des champs de maïs et de sorgho, dans la commune de Sinthiang Koundara (Kolda), pour s’enquérir de l’évolution de ce projet d'une durée de trois ans.
Financé par le Fonds national de recherches agricoles et agroalimentaires (FNRAA), avec 250 millions de francs CFA, le projet dédié à la vulgarisation des céréales cible 1.185 agriculteurs.
Ces derniers ont emblavé 509 hectares de maïs, 244 hectares de sorgho et 343 hectares de mil "souna", dans les trois régions concernées.
Dans la commune de Sinthiang Koundara, cette expérience cible 55 producteurs, dont 30% de femmes, pour 48 hectares emblavés.
L’ANCAR distribue des semences et des engrais subventionnés aux producteurs. Elle leur offre un encadrement technique tout au long du processus cultural.
Les agriculteurs remboursent en nature les intrants agricoles, qui seront revendus par les comités de gestion dont ils sont membres, ce qui permet d’augmenter le nombre de bénéficiaires de l’initiative, selon l’ANCAR.
Les variétés "Early Thaï" et "Swam" pour le maïs, "Fawrou" pour le sorgho et "Thialakh 2" pour le mil "souna" sont vulgarisées dans les trois régions concernées.
Le "Fawrou" par exemple, mélangé au blé, peut entrer dans la fabrication du pain et réduire sensiblement les importations de cette céréale, a expliqué Lamine Diop, le chef du projet de vulgarisation des céréales.
Cette variété de sorgho est très adaptée aux zones agro-écologiques de la région de Kolda, selon Abdoulaye Niké Diallo, un agent de l’ANCAR chargé d’encadrer les agriculteurs.
Des rendements de 2,5 tonnes à l’hectare pour le maïs, de deux tonnes à l’hectare pour le sorgho, et d’une tonne à l’hectare pour le mil "souna" sont attendus dans les zones d’intervention du projet, selon M. Diallo.
Des producteurs ont réclamé à la délégation de l’ANCAR des équipements agricoles, afin d'augmenter les rendements.
Sept "batteuses à mil" seront réceptionnées prochainement, ce qui permettra d’améliorer la culture du mil, selon Lamine Diop.
ADI/ESF