Tambacounda, 26 fév (APS) - La seule contrainte notée dans la mise en œuvre des Plans locaux de développement (PLD) élaborés dans toutes les collectivités locales du pays, entre 1985 et 1992, est relative au manque de partenaire financier, a indiqué le chef du Service régional d’appui au développement local de Tambacounda (est).
‘’Quand on a procédé à une évaluation, ces plans avaient souffert de non financement. Le seul hic, c’est la ressource financière’’, a dit Gora Djité dans un entretien accordé au correspondant permanent de l’APS.
‘’Il y a eu une nette amélioration’’ des conditions de vie des populations dans certaines collectivités qui ont pu trouver un partenaire financier pour les aider à la réalisation de leur plan local de développement, a toutefois ajouté M. Djité, par ailleurs président de l’Amicale du Comité régional de développement (CRD).
Il a cité en exemples les communautés rurales de Déaly dans le département de Linguère (nord), la communauté rurale de Paos Koto dans le département de Nioro (région de Kaolack, centre), ainsi qu’une autre communauté rurale située dans le département de Fatick (centre) dont il n’a pas précisé le nom.
Les collectivités locales de Déaly et Paos Koto ont une ‘’parfaite maîtrise’’ des questions de gestion des compétences transférées et ont été invitées à présenter leur expérience aux communautés rurales de Koussanar et à une autre située dans le département de Fatick, a-t-il relevé.
Dans ces communautés rurales, un ensemble de projets identifiés dans leurs PLD respectifs ont été réalisés dans les domaines de l’hydraulique, du maraîchage, de l’agriculture, des projets de femmes, avec des investissements.
‘’L’exemple que nous avons là peut être dupliqué dans toutes les communautés rurales, à la seule condition qu’il y ait un financier’’ qui puisse donner l’enveloppe qui constitue le Fonds local de développement, a dit le chef du SRADL de Tambacounda.
‘’Le seul élément qui contraint cela, c’est celui d’avoir un partenaire financier qui puisse vous accompagner’’, a-t-il insisté, tout en précisant que les CADL peuvent se charger de l’organisation des populations en comités villageois et en comités inter-villageois de développement.
‘’Le volume déficitaire des communautés rurales ne peut pas permettre cela’’, a-t-il argumenté, non sans indiquer que les capacités existent et ont été capitalisées dans un jeu de six documents, dénommé ‘’L’approche pionnière de la décentralisation’’. ‘’Les outils sont déjà là qui ont été testés et ont donné’’ des résultats, selon lui.
Créés en 1954 pour encadrer les populations dans le développement des cultures de rente, les Centres d’expansion rurale (CER, à l’époque) sont devenus des Centres d’expansion rurale polyvalents (CERP) à l’indépendance en 1960.
Il est revenu à ces structures qui ont comme rôle supplémentaire le développement d’élaborer les Plans locaux de développement (PLD). Ces structures consistaient en une équipe composée d’agents spécialisés dans différents domaines et qui étaient chargés de réaliser la politique déployée par le gouvernement dans chaque arrondissement, a expliqué Gora Djité.
Mais, suite au processus de décentralisation enclenché en 1972, les CERP s’étaient orientés vers la planification, appuyés en cela par la Fondation Konrad Adenauer vers 1976.
Il s’agissait, a-t-il dit, de faire de certaines communautés rurales des modèles de développement en insistant sur trois éléments : l’organisation des populations en comités villageois de développement et en comités inter-villageois, la planification de leurs activités, ainsi que la mise en place d’un Fonds local de développement. Ce fonds était géré par le conseil rural qui décidait des domaines prioritaires à financer, sur proposition des comités inter-villageois.
‘’Il faut dire que c’est entre 1985 et 1992 que nous avons pu aider de manière générale l’ensemble des collectivités locales du Sénégal qui étaient 317 à être dotées de ces PLD’’, a précisé Gora Djité.
Ces plans étaient élaborés par les techniciens des CERP, devenus Centres d’appui au développement local (CADL) en 1996, sur la base d’un diagnostic des problèmes et de propositions de solutions faits en collaboration avec les populations de chaque collectivité. A partir de ces réflexions, des projets étaient montés et des priorités dégagées, afin d’orienter toute intervention future dans la collectivité locale.
‘’Quand on a procédé à une évaluation, ces plans avaient souffert de non financement. Le seul hic, c’est la ressource financière’’, a dit Gora Djité dans un entretien accordé au correspondant permanent de l’APS.
‘’Il y a eu une nette amélioration’’ des conditions de vie des populations dans certaines collectivités qui ont pu trouver un partenaire financier pour les aider à la réalisation de leur plan local de développement, a toutefois ajouté M. Djité, par ailleurs président de l’Amicale du Comité régional de développement (CRD).
Il a cité en exemples les communautés rurales de Déaly dans le département de Linguère (nord), la communauté rurale de Paos Koto dans le département de Nioro (région de Kaolack, centre), ainsi qu’une autre communauté rurale située dans le département de Fatick (centre) dont il n’a pas précisé le nom.
Les collectivités locales de Déaly et Paos Koto ont une ‘’parfaite maîtrise’’ des questions de gestion des compétences transférées et ont été invitées à présenter leur expérience aux communautés rurales de Koussanar et à une autre située dans le département de Fatick, a-t-il relevé.
Dans ces communautés rurales, un ensemble de projets identifiés dans leurs PLD respectifs ont été réalisés dans les domaines de l’hydraulique, du maraîchage, de l’agriculture, des projets de femmes, avec des investissements.
‘’L’exemple que nous avons là peut être dupliqué dans toutes les communautés rurales, à la seule condition qu’il y ait un financier’’ qui puisse donner l’enveloppe qui constitue le Fonds local de développement, a dit le chef du SRADL de Tambacounda.
‘’Le seul élément qui contraint cela, c’est celui d’avoir un partenaire financier qui puisse vous accompagner’’, a-t-il insisté, tout en précisant que les CADL peuvent se charger de l’organisation des populations en comités villageois et en comités inter-villageois de développement.
‘’Le volume déficitaire des communautés rurales ne peut pas permettre cela’’, a-t-il argumenté, non sans indiquer que les capacités existent et ont été capitalisées dans un jeu de six documents, dénommé ‘’L’approche pionnière de la décentralisation’’. ‘’Les outils sont déjà là qui ont été testés et ont donné’’ des résultats, selon lui.
Créés en 1954 pour encadrer les populations dans le développement des cultures de rente, les Centres d’expansion rurale (CER, à l’époque) sont devenus des Centres d’expansion rurale polyvalents (CERP) à l’indépendance en 1960.
Il est revenu à ces structures qui ont comme rôle supplémentaire le développement d’élaborer les Plans locaux de développement (PLD). Ces structures consistaient en une équipe composée d’agents spécialisés dans différents domaines et qui étaient chargés de réaliser la politique déployée par le gouvernement dans chaque arrondissement, a expliqué Gora Djité.
Mais, suite au processus de décentralisation enclenché en 1972, les CERP s’étaient orientés vers la planification, appuyés en cela par la Fondation Konrad Adenauer vers 1976.
Il s’agissait, a-t-il dit, de faire de certaines communautés rurales des modèles de développement en insistant sur trois éléments : l’organisation des populations en comités villageois de développement et en comités inter-villageois, la planification de leurs activités, ainsi que la mise en place d’un Fonds local de développement. Ce fonds était géré par le conseil rural qui décidait des domaines prioritaires à financer, sur proposition des comités inter-villageois.
‘’Il faut dire que c’est entre 1985 et 1992 que nous avons pu aider de manière générale l’ensemble des collectivités locales du Sénégal qui étaient 317 à être dotées de ces PLD’’, a précisé Gora Djité.
Ces plans étaient élaborés par les techniciens des CERP, devenus Centres d’appui au développement local (CADL) en 1996, sur la base d’un diagnostic des problèmes et de propositions de solutions faits en collaboration avec les populations de chaque collectivité. A partir de ces réflexions, des projets étaient montés et des priorités dégagées, afin d’orienter toute intervention future dans la collectivité locale.