Saly-Portudal (Mbour), 5 mai (APS) – L’intercommunalité est la voie ‘’incontournable’’ pour pouvoir assurer la mobilité au niveau des collectivités locales, dans un contexte de réforme de la décentralisation qui va consacrer un rapprochement entre les différentes collectivités, a affirmé, lundi à Saly (Mbour), Djibril Thiao, directeur du Centre de formation et de perfectionnement des travaux publics (CFPTP).
‘’L’intercommunalité doit être plus qu’une somme de services à la population. Elle repose sur la construction d’un projet pour un territoire, répondant à une vision partagée, qui donne sens à la coopération entre les communes qui la composent’’, a-t-il déclaré.
M. Thiao s'exprimait lors du lancement des travaux d’un atelier national de cinq jours (du 5 au 10) de formation sur le thème: ''intercommunalité et outils de gestion : les modalités de mise en œuvre’’.
La rencontre est à l’initiative du CFPTP, à travers son Projet pistes communautaires, en appui au Programme national de développement local (PPC/PNDL).
Selon M. Thiao, l’intercommunalité va s’imposer comme ‘’un élément structurant du paysage institutionnel sénégalais’’, en raison du développement des champs couverts par les compétences communautaires mais aussi de l’achèvement et de la mise en place de la carte intercommunale qui est une priorité de l’Acte III de la décentralisation.
Financé par le Fonds d’entretien routier autonome (FERA), cet atelier a pour objectif de sensibiliser les élus sur l’intercommunalité et sur l’utilisation de ses outils de gestion, afin d’avoir ‘’une meilleure synergie des interventions des collectivités locales et ‘’de renforcer la solidarité intercommunautaire’’, a expliqué le directeur du CFPTP.
Pour le responsable des opérations du Programme national de développement local (PNDL), Assane Sow, pendant très longtemps, les collectivités locales du Sénégal ont été confrontées à la difficile gouvernance des pistes rurales.
‘’Un des leviers importants du projet est certes le renforcement des capacités des acteurs locaux en matière d’assistance à la maîtrise d’ouvrage. Mais, il convient de retenir qu’une émergence ou un renforcement d’entente intercommunautaire pour la gestion des pistes communautaires est aussi recherché’’, a insisté M. Sow.
Thiès, Kaffrine, Kolda, Kaolack et Louga sont les cinq régions concernées par la première phase dudit projet. Son extension aux neufs autres régions du Sénégal est prévue, a précisé Djibril Thiao.
ADE/AD
‘’L’intercommunalité doit être plus qu’une somme de services à la population. Elle repose sur la construction d’un projet pour un territoire, répondant à une vision partagée, qui donne sens à la coopération entre les communes qui la composent’’, a-t-il déclaré.
M. Thiao s'exprimait lors du lancement des travaux d’un atelier national de cinq jours (du 5 au 10) de formation sur le thème: ''intercommunalité et outils de gestion : les modalités de mise en œuvre’’.
La rencontre est à l’initiative du CFPTP, à travers son Projet pistes communautaires, en appui au Programme national de développement local (PPC/PNDL).
Selon M. Thiao, l’intercommunalité va s’imposer comme ‘’un élément structurant du paysage institutionnel sénégalais’’, en raison du développement des champs couverts par les compétences communautaires mais aussi de l’achèvement et de la mise en place de la carte intercommunale qui est une priorité de l’Acte III de la décentralisation.
Financé par le Fonds d’entretien routier autonome (FERA), cet atelier a pour objectif de sensibiliser les élus sur l’intercommunalité et sur l’utilisation de ses outils de gestion, afin d’avoir ‘’une meilleure synergie des interventions des collectivités locales et ‘’de renforcer la solidarité intercommunautaire’’, a expliqué le directeur du CFPTP.
Pour le responsable des opérations du Programme national de développement local (PNDL), Assane Sow, pendant très longtemps, les collectivités locales du Sénégal ont été confrontées à la difficile gouvernance des pistes rurales.
‘’Un des leviers importants du projet est certes le renforcement des capacités des acteurs locaux en matière d’assistance à la maîtrise d’ouvrage. Mais, il convient de retenir qu’une émergence ou un renforcement d’entente intercommunautaire pour la gestion des pistes communautaires est aussi recherché’’, a insisté M. Sow.
Thiès, Kaffrine, Kolda, Kaolack et Louga sont les cinq régions concernées par la première phase dudit projet. Son extension aux neufs autres régions du Sénégal est prévue, a précisé Djibril Thiao.
ADE/AD