Le processus de création d’un centre de formation des agents des collectivités locales a franchi avant-hier, jeudi, un grand pas à Saly-Portudal.
En effet, un atelier regroupant le recteur de l’Université Cheikh Anta Diop, le ministère de la Gouvernance locale, l’Association des présidents de conseils départementaux, les bailleurs de fonds et autres experts de la réforme territoriale, a jeté les bases de la création d’un Institut universitaire de gouvernance territoriale (Iugt) en plus de la signature d’un accord de partenariat entre les acteurs clès, l’Ucad et les Collectivités locales.
La concertation ouverte vise la concrétisation d’une vision dégagée en conformité avec les recommandations des réflexions menées autour de l’enseignement supérieur pour assurer la formation d’agents opérationnels, dès la fin de leurs études.Des invitations sont faites pour la révision des curricula de formation et des contenus par rapport aux préoccupations de l’heure, la formation des élus locaux renouvelés presque à près de 80%.
Ibrahima Thioub, le recteur de l’Ucad, a mis en évidence la nécessité de rupture des méthodes de formation de l’université classique. La démarche initiée consiste à la professionnalisation des filières de formation pour terminer avec des étudiants diplômés sans aucun métier. Selon lui, la création d’un institut universitaire de gouvernance territoriale entre dans la dynamique de former des agents des collectivités locales dynamiques. Une niche de création d’emplois est dès lors créée. Le recteur a par ailleurs orienté la réflexion sur le questionnement par rapport au niveau des bacheliers pour une autre interrogation que pouvons-nous faire avec ces derniers ?
Adama Diouf, au nom de l’Association des conseils départementaux a mis en avant l’opportunité de la mise en place de ce centre par rapport à l’Acte III de la décentralisation et des pôles-territoires. Selon lui, les agents des collectivités locales sont en grande partie formés sur le tas. Selon un diagnostic, l’absence de formation souhaitée chez les agents des collectivités locales conforte l’idée de la création de cet institut, en rapport avec la vision du président Sall d’avoir des ressources humaines de qualité.
La signature d’une convention entre les collectivités locales et l’Ucad avec la mise en place de cet institut va contribuer à résorber le déficit de formation des agents. Selon enfin Babacar Guèye, le représentant du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, le Pse et l’Acte III de la décentralisation consolident la pertinence du projet.
Samba Niébé BA
En effet, un atelier regroupant le recteur de l’Université Cheikh Anta Diop, le ministère de la Gouvernance locale, l’Association des présidents de conseils départementaux, les bailleurs de fonds et autres experts de la réforme territoriale, a jeté les bases de la création d’un Institut universitaire de gouvernance territoriale (Iugt) en plus de la signature d’un accord de partenariat entre les acteurs clès, l’Ucad et les Collectivités locales.
La concertation ouverte vise la concrétisation d’une vision dégagée en conformité avec les recommandations des réflexions menées autour de l’enseignement supérieur pour assurer la formation d’agents opérationnels, dès la fin de leurs études.Des invitations sont faites pour la révision des curricula de formation et des contenus par rapport aux préoccupations de l’heure, la formation des élus locaux renouvelés presque à près de 80%.
Ibrahima Thioub, le recteur de l’Ucad, a mis en évidence la nécessité de rupture des méthodes de formation de l’université classique. La démarche initiée consiste à la professionnalisation des filières de formation pour terminer avec des étudiants diplômés sans aucun métier. Selon lui, la création d’un institut universitaire de gouvernance territoriale entre dans la dynamique de former des agents des collectivités locales dynamiques. Une niche de création d’emplois est dès lors créée. Le recteur a par ailleurs orienté la réflexion sur le questionnement par rapport au niveau des bacheliers pour une autre interrogation que pouvons-nous faire avec ces derniers ?
Adama Diouf, au nom de l’Association des conseils départementaux a mis en avant l’opportunité de la mise en place de ce centre par rapport à l’Acte III de la décentralisation et des pôles-territoires. Selon lui, les agents des collectivités locales sont en grande partie formés sur le tas. Selon un diagnostic, l’absence de formation souhaitée chez les agents des collectivités locales conforte l’idée de la création de cet institut, en rapport avec la vision du président Sall d’avoir des ressources humaines de qualité.
La signature d’une convention entre les collectivités locales et l’Ucad avec la mise en place de cet institut va contribuer à résorber le déficit de formation des agents. Selon enfin Babacar Guèye, le représentant du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, le Pse et l’Acte III de la décentralisation consolident la pertinence du projet.
Samba Niébé BA