Tambacounda, 11 mars (APS) - Le conseil municipal de Tambacounda adopté jeudi à la majorité, son budget 2016 qui s’élève à 1,7milliard de francs CFA, contre 1,473 milliard l’année derrière, soit une évolution de plus de 236 millions de francs CFA en valeur absolue et un peu plus de 16% en valeur relative.
Sur les 58 conseillers présents sur un nombre total de 70, 56 ont voté pour et deux contre. Il n y a pas d’abstention.
’’Le budget s’équilibre en recettes et en dépenses, à 1.709.535.264 francs’’, a indiqué à la presse le maire de la commune Mame Balla Lô, au terme de la session qui s’est poursuivie jusqu’après 21 heures. L’édile de la ville explique la progression du budget par un bon niveau de recouvrement des recettes municipales fiscales, grâce à la mise en œuvre de techniques adaptées.
Le taux de recouvrement des prévisions de recettes du budget 2015 est de l’ordre de 70%, soit 110,564 millions, selon le rapport lu aux conseillers.
Les recettes de fonctionnement occupent le gros du budget, avec 1, 222 milliard de francs, là où les recettes d’investissement sont à 487,5 millions de francs. L’éclairage public se retrouve avec 27,5 millions, le service Education, sport, jeunesse, culture (38,05 millions), là où la santé, l’hygiène et l’action sociale se partagent 17,4 millions.
Certains conseillers ont mis en doute le caractère ‘’réaliste’’ du budget, eu égard à sa progression. Le conseiller Abdou Karim Marico a dressé une comparaison entre la progression de 4% entre le budget de 2014 et celui de 2015 et celle de 16,05% entre 2015 et 2016.
’’Il faut que cette progression puisse être justifiée par la réalité et la sincérité des chiffres’’, a-t-il mis en garde, estimant que ‘’c’est une progression trop importante d’une année à l’autre’’ et qu’ ‘’il faut que le budget soit réaliste’’.
Il a demandé des explications le fait que les produits et stationnements sur la route soient passés de 28 millions à 100 millions et que les taxes sur les véhicules se soient envolées de 100.000 francs à 45 millions de francs CFA.
M. Marico a déploré par ailleurs le fait que des problèmes de procédures qui ont fait que des marchés de la commune dont l’exécution était prévue l’année dernière, ont été reportés à cette année. Il a invité le maire à monter une cellule de passation des marchés en faisant appel aux compétences locales qui existent en la matière.
Il s’est félicité toutefois de ce que ‘’le budget respecte les grands équilibres’’.
Dans le même sillage, le conseiller municipal Malal Camara, a estimé que ‘’si ce qui était prévu en investissement l’année dernière est reporté à cette année, cela veut dire qu’aucun investissement n’est prévu (dans le présent budget), c’est une reconduction’’.
Il était prévu de construire un dispensaire et une école maternelle a noté le conseiller Noël Bacourine.
Le conseil en a profité pour aborder certaines questions comme le foncier, à propos duquel les frais de bornage ont été doublés, passant de 25.000 francs à 50.000 francs. Un projet Collectivité locale amie des enfants a été aussi adopté, en vue de soutenir la petite enfance.
ADI/OID
Sur les 58 conseillers présents sur un nombre total de 70, 56 ont voté pour et deux contre. Il n y a pas d’abstention.
’’Le budget s’équilibre en recettes et en dépenses, à 1.709.535.264 francs’’, a indiqué à la presse le maire de la commune Mame Balla Lô, au terme de la session qui s’est poursuivie jusqu’après 21 heures. L’édile de la ville explique la progression du budget par un bon niveau de recouvrement des recettes municipales fiscales, grâce à la mise en œuvre de techniques adaptées.
Le taux de recouvrement des prévisions de recettes du budget 2015 est de l’ordre de 70%, soit 110,564 millions, selon le rapport lu aux conseillers.
Les recettes de fonctionnement occupent le gros du budget, avec 1, 222 milliard de francs, là où les recettes d’investissement sont à 487,5 millions de francs. L’éclairage public se retrouve avec 27,5 millions, le service Education, sport, jeunesse, culture (38,05 millions), là où la santé, l’hygiène et l’action sociale se partagent 17,4 millions.
Certains conseillers ont mis en doute le caractère ‘’réaliste’’ du budget, eu égard à sa progression. Le conseiller Abdou Karim Marico a dressé une comparaison entre la progression de 4% entre le budget de 2014 et celui de 2015 et celle de 16,05% entre 2015 et 2016.
’’Il faut que cette progression puisse être justifiée par la réalité et la sincérité des chiffres’’, a-t-il mis en garde, estimant que ‘’c’est une progression trop importante d’une année à l’autre’’ et qu’ ‘’il faut que le budget soit réaliste’’.
Il a demandé des explications le fait que les produits et stationnements sur la route soient passés de 28 millions à 100 millions et que les taxes sur les véhicules se soient envolées de 100.000 francs à 45 millions de francs CFA.
M. Marico a déploré par ailleurs le fait que des problèmes de procédures qui ont fait que des marchés de la commune dont l’exécution était prévue l’année dernière, ont été reportés à cette année. Il a invité le maire à monter une cellule de passation des marchés en faisant appel aux compétences locales qui existent en la matière.
Il s’est félicité toutefois de ce que ‘’le budget respecte les grands équilibres’’.
Dans le même sillage, le conseiller municipal Malal Camara, a estimé que ‘’si ce qui était prévu en investissement l’année dernière est reporté à cette année, cela veut dire qu’aucun investissement n’est prévu (dans le présent budget), c’est une reconduction’’.
Il était prévu de construire un dispensaire et une école maternelle a noté le conseiller Noël Bacourine.
Le conseil en a profité pour aborder certaines questions comme le foncier, à propos duquel les frais de bornage ont été doublés, passant de 25.000 francs à 50.000 francs. Un projet Collectivité locale amie des enfants a été aussi adopté, en vue de soutenir la petite enfance.
ADI/OID