LES CADRES DES SOCIETES DES EAUX SE MOBILISENT L’Acase tient un atelier pour aider à mieux décider

L’Amicale des cadres des sociétés d’eau (Acase) a organisé samedi dernier, 28 mars, au centre aéré de la Bceao à Yoff, un atelier de réflexion sur les enjeux de la réforme du sous-secteur de l’hydraulique urbaine et de l’assainissement au Sénégal. Selon Aboudou Niang, président de l’Acase, l’Amicale veut jouer sa partition dans les différents scénarios de la réforme institutionnelle de ce sous-secteur.



L’Etat sénégalais a entamé depuis près de 10 ans une réforme du sous-secteur de l’hydraulique urbaine et de l’assainissement. Après les deux premières réformes, la troisième dite « réforme de la troisième génération » a été initiée par les autorités sénégalaises.

C’est à cet effet que l’Amicale des cadres des sociétés d’eau (Acase a organisé samedi dernier, un atelier au centre aéré de la Bceao à Yoff. Cet atelier constituait, ainsi, un cadre de réflexion, pour les membres de l’Acase, sur les enjeux de la réforme de troisième génération du sous-secteur de l’hydraulique urbaine et de l’assainissement.

Mais aussi de définir sa propre stratégie (interne et externe) pour apporter sa contribution et aider à la prise de décision. Selon Aboudou Niang, président de l’Acase, l’Amicale veut jouer sa partition dans les différents scénarios de la réforme institutionnelle de ce sous-secteur.

Oumar Sarr, ministre de l’Urbanisme, de l’habitat, de l’hydraulique urbaine, de l’hygiène publique et l’assainissement, qui présidait cet atelier, a rappelé le nombre de villes assainies qui selon lui, de cinq a quasiment doubler. Et d’ajouter, « nous avons toutes les raisons d’être satisfait de ce que l’on a aujourd’hui. Mais je pense que l’Acase a bien fait d’initier cet atelier qui vient à point nommé ».

Le ministre d’Etat, affirme que « le partenariat public-privé est la clé de voûte de ce sous-secteur de l’hydraulique urbaine et de l’assainissement ». Mohamed Fadel Ndao, Coordonnateur du programme d’eau potable et d’assainissement du millénaire (Pepam), a souligné les enjeux majeurs de la réforme de la 3èmé génération qui sont : le renouvellement des réseaux de Dakar « vétustes » ; l’arrangement institutionnel ; la mobilisation des ressources en eaux ; le maintien de l’équilibre financier du secteur, etc.

Il poursuit son allocution en faisant le rappel des performances du sous-secteur de l’hydraulique urbaine et de l’assainissement au cours des dix dernières années. En 10 ans, explique-t-il, « 100 milliards de Fcfa d’investissement ont été consentis pour augmenter la qualité des eaux potables.

En 13 ans, le nombre d’abonnés de la Sde a augmenté de 93%, c’est-à-dire de 254 000 abonnés à 484 000 abonnés. 145 000 branchements sociaux ont été effectués en 13 ans. 260 milliards d’investissement, soit 20 milliards d’investissement par an. Ces financements proviennent à la fois de l’étranger mais aussi du Sénégal. Ce qui prouve que ce sous-secteur est toujours attractif ».

Sud Quotidien

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Eau et Assainissement


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