En 2008, l’horticulture urbaine et périurbaine a généré, pour notre pays, 190 milliards de francs Cfa. Elle contribue pour 45 % dans l’approvisionnement des villes sénégalaises, a déclaré, hier, le Premier ministre, lors d’un symposium international.
Le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye a déclaré, hier à Dakar, que son gouvernement entend poursuivre ses efforts pour donner une place de choix à l’horticulture qu’il considère comme activité porteuse, en raison de ce qu’elle représente dans l’amélioration de la nutrition des populations et la création d’emplois, d’une part, et pour les importantes ressources financières qu’elle procure aux acteurs de la filière et à l’Etat, d’autre part. C’était à l’ouverture du symposium international sur le thème : « L’horticulture urbaine et périurbaine au siècle des villes, enseignements, enjeux et opportunités », organisé par la Fao, en collaboration avec le gouvernement du Sénégal et la ville de Dakar. Le chef du gouvernement sénégalais a assuré que l’horticulture urbaine et périurbaine a généré, pour notre pays, 190 milliards de francs Cfa, en 2008. « Grâce à la diversification de la production agricole, l’horticulture urbaine joue désormais un rôle non négligeable. Au Sénégal, elle contribue pour 45 % dans l’approvisionnement des villes », a-t-il révélé. Les objectifs de la politique agricole sénégalaise sont l’autosuffisance en produits horticoles de grande consommation, mais aussi la nécessité de dégager des surplus exportables en fruits et légumes afin de renforcer les exportations des filières arachidière et cotonnière, et améliorer ainsi la balance commerciale, a ajouté Souleymane Ndéné Ndiaye.
Mieux exploiter le potentiel des Niayes
Il a rappelé que le président de la République avait, dès son accession au pouvoir, choisi de renforcé la production agricole nationale par l’extension des surfaces cultivables, la diversification des cultures et l’accroissement de la productivité. C’est dans cette perspective qu’il a lancé en 2008, la Goana pour mettre fin à la dépendance alimentaire vis-à-vis de l’extérieur, a poursuivi le Premier ministre. « Le gouvernement, dans le cadre de la mise en œuvre de la Goana, entend beaucoup faire dans le domaine des fruits et légumes, en valorisant au mieux les ressources en eau, et en exploitant plus efficacement les potentialités offertes par la zone des Niayes qui fournit 80 % de la production horticole actuelle », a-t-il ajouté.
Il a également profité de l’occasion pour évoquer le cinquantenaire du Centre de formation professionnelle horticole de Cambérène au Sénégal qui est le pionnier dans la formation horticole en Afrique de l’Ouest. « Ce présent symposium nous offre l’occasion, non seulement de passer en revue la diversité des expériences vécues et des enseignements qu’on pourrait tirer, mais surtout d’illustrer la contribution de l’horticulture urbaine et périurbaine à l’amélioration des conditions de vie des ménages urbains à faibles revenus en leur facilitant l’accès aux aliments à haute valeur nutritionnelle et en offrant une opportunité d’emploi et de revenus pour un grand nombre d’entre eux, a souligné pour sa part, le sous-directeur général du département de l’Agriculture et de la Protection des consommateurs, le Dr. Modibo Traoré. La Fao a, selon lui, initié un Programme pluridisciplinaire, intitulé « des aliments pour les villes » afin d’aider les pays en développement à relever les défis de l’urbanisation massive et rapide.
Affranchir les populations par l’horticulture
« Ce que nous recherchons, à travers cette initiative, c’est une manière d’affranchir et d’émanciper les populations par rapport aux contraintes liées à l’approvisionnement en alimentation de bonne qualité, mais surtout de leur permettre, aujourd’hui, d’avoir les moyens de vivre et de se donner les moyens de bien survivre », a déclaré le maire de la ville de Dakar, Khalifa Sall. Il a réitéré la disponibilité de la ville de Dakar à s’engager auprès du gouvernement et de la Fao pour faire en sorte que les populations de Dakar, et les populations urbaines de manière générale, puissent se donner les moyens de leur émancipation. Quant au président de l’interprofession horticole et, par ailleurs président du conseil d’administration des acteurs de l’horticulture du Sénégal, M. Cheikh Ngane, il a relevé que toutes les études sur la rentabilité des investissements dans le secteur agricole ont montré que c’est dans l’horticulture que celle-ci est la plus élevée. L’horticulture, a-t-il dit, est aujourd’hui l’activité agricole la plus compétitive sur le plan de la création d’emplois et la distribution de revenus.
Mamadou SY
Le Soleil
Le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye a déclaré, hier à Dakar, que son gouvernement entend poursuivre ses efforts pour donner une place de choix à l’horticulture qu’il considère comme activité porteuse, en raison de ce qu’elle représente dans l’amélioration de la nutrition des populations et la création d’emplois, d’une part, et pour les importantes ressources financières qu’elle procure aux acteurs de la filière et à l’Etat, d’autre part. C’était à l’ouverture du symposium international sur le thème : « L’horticulture urbaine et périurbaine au siècle des villes, enseignements, enjeux et opportunités », organisé par la Fao, en collaboration avec le gouvernement du Sénégal et la ville de Dakar. Le chef du gouvernement sénégalais a assuré que l’horticulture urbaine et périurbaine a généré, pour notre pays, 190 milliards de francs Cfa, en 2008. « Grâce à la diversification de la production agricole, l’horticulture urbaine joue désormais un rôle non négligeable. Au Sénégal, elle contribue pour 45 % dans l’approvisionnement des villes », a-t-il révélé. Les objectifs de la politique agricole sénégalaise sont l’autosuffisance en produits horticoles de grande consommation, mais aussi la nécessité de dégager des surplus exportables en fruits et légumes afin de renforcer les exportations des filières arachidière et cotonnière, et améliorer ainsi la balance commerciale, a ajouté Souleymane Ndéné Ndiaye.
Mieux exploiter le potentiel des Niayes
Il a rappelé que le président de la République avait, dès son accession au pouvoir, choisi de renforcé la production agricole nationale par l’extension des surfaces cultivables, la diversification des cultures et l’accroissement de la productivité. C’est dans cette perspective qu’il a lancé en 2008, la Goana pour mettre fin à la dépendance alimentaire vis-à-vis de l’extérieur, a poursuivi le Premier ministre. « Le gouvernement, dans le cadre de la mise en œuvre de la Goana, entend beaucoup faire dans le domaine des fruits et légumes, en valorisant au mieux les ressources en eau, et en exploitant plus efficacement les potentialités offertes par la zone des Niayes qui fournit 80 % de la production horticole actuelle », a-t-il ajouté.
Il a également profité de l’occasion pour évoquer le cinquantenaire du Centre de formation professionnelle horticole de Cambérène au Sénégal qui est le pionnier dans la formation horticole en Afrique de l’Ouest. « Ce présent symposium nous offre l’occasion, non seulement de passer en revue la diversité des expériences vécues et des enseignements qu’on pourrait tirer, mais surtout d’illustrer la contribution de l’horticulture urbaine et périurbaine à l’amélioration des conditions de vie des ménages urbains à faibles revenus en leur facilitant l’accès aux aliments à haute valeur nutritionnelle et en offrant une opportunité d’emploi et de revenus pour un grand nombre d’entre eux, a souligné pour sa part, le sous-directeur général du département de l’Agriculture et de la Protection des consommateurs, le Dr. Modibo Traoré. La Fao a, selon lui, initié un Programme pluridisciplinaire, intitulé « des aliments pour les villes » afin d’aider les pays en développement à relever les défis de l’urbanisation massive et rapide.
Affranchir les populations par l’horticulture
« Ce que nous recherchons, à travers cette initiative, c’est une manière d’affranchir et d’émanciper les populations par rapport aux contraintes liées à l’approvisionnement en alimentation de bonne qualité, mais surtout de leur permettre, aujourd’hui, d’avoir les moyens de vivre et de se donner les moyens de bien survivre », a déclaré le maire de la ville de Dakar, Khalifa Sall. Il a réitéré la disponibilité de la ville de Dakar à s’engager auprès du gouvernement et de la Fao pour faire en sorte que les populations de Dakar, et les populations urbaines de manière générale, puissent se donner les moyens de leur émancipation. Quant au président de l’interprofession horticole et, par ailleurs président du conseil d’administration des acteurs de l’horticulture du Sénégal, M. Cheikh Ngane, il a relevé que toutes les études sur la rentabilité des investissements dans le secteur agricole ont montré que c’est dans l’horticulture que celle-ci est la plus élevée. L’horticulture, a-t-il dit, est aujourd’hui l’activité agricole la plus compétitive sur le plan de la création d’emplois et la distribution de revenus.
Mamadou SY
Le Soleil