Dakar, 22 nov (APS) - Le président du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR) du Sénégal, Samba Guèye, a déploré jeudi à Dakar, l’absence de concertation entre les différents acteurs du secteur agricole sur la ruée vers les terres de l’agrobusiness, au détriment des petits producteurs.
‘’Nous ne sommes pas contre l’agrobusiness, mais que la pratique soit adossée sur quelque chose. Nous ne sommes pas en déphasage avec l’agrobusiness, mais, nous déplorons le manque de concertation, de dialogue entre les différents acteurs’’, a-t-il dit, lors d’une conférence de presse.
La rencontre s’est tenue à l’issue des travaux d’un forum international ayant réuni dans la capitale sénégalaise (20-22 novembre), des représentants de plusieurs organisations paysannes de la sous-région sur le thème: "Les exploitations familiales agricoles sont les principales pourvoyeuses de nourriture et de richesse en Afrique de l’Ouest".
‘’Nous pensons qu’il faut discuter sur la question de l’installation dans nos pays de l’agrobusiness. Il faut débattre entre acteurs (du secteur agricole) sur cette question parce qu’il y a absence de concertation’’, a indiqué M. Guèye.
Partout à travers le monde, a-t-il noté, l’agriculture familiale a été le socle du développement. ‘’Bien avant les indépendances, ce sont les exploitations familiales qui nous nourrissent.’’
‘’Nous estimons que si nous sommes mis dans les mêmes conditions de travail que les producteurs de l’Amérique, de l’Europe, de l’Australie, nous pourrons beaucoup produire. Nous demandons d’être renforcés davantage pour mieux produire’’, a affirmé Samba Guèye.
‘’Si ces exploitations familiales sont accompagnées, modernisées, appuyées, elles seront compétitives par rapport à l’agrobusiness. Nous voulons que les décideurs soient plus regardants sur ces exploitations familiales’’, a ajouté le président du CNCR.
En marge de la conférence , l'ambassadeur Jean Fayder a présenté son livre : "La faim tue". Dans l'ouvrage, l'auteur montre que ce sont avant tout les populations rurales qui sont les victimes de ce fléau.
Il analyse aussi les causes profondes de cette crise et les stratégies erronées mises en place par les organisations financières internationales qui avantagent les élites et les intérêts économiques et financiers toujours plus puissants.
SG/SAB
‘’Nous ne sommes pas contre l’agrobusiness, mais que la pratique soit adossée sur quelque chose. Nous ne sommes pas en déphasage avec l’agrobusiness, mais, nous déplorons le manque de concertation, de dialogue entre les différents acteurs’’, a-t-il dit, lors d’une conférence de presse.
La rencontre s’est tenue à l’issue des travaux d’un forum international ayant réuni dans la capitale sénégalaise (20-22 novembre), des représentants de plusieurs organisations paysannes de la sous-région sur le thème: "Les exploitations familiales agricoles sont les principales pourvoyeuses de nourriture et de richesse en Afrique de l’Ouest".
‘’Nous pensons qu’il faut discuter sur la question de l’installation dans nos pays de l’agrobusiness. Il faut débattre entre acteurs (du secteur agricole) sur cette question parce qu’il y a absence de concertation’’, a indiqué M. Guèye.
Partout à travers le monde, a-t-il noté, l’agriculture familiale a été le socle du développement. ‘’Bien avant les indépendances, ce sont les exploitations familiales qui nous nourrissent.’’
‘’Nous estimons que si nous sommes mis dans les mêmes conditions de travail que les producteurs de l’Amérique, de l’Europe, de l’Australie, nous pourrons beaucoup produire. Nous demandons d’être renforcés davantage pour mieux produire’’, a affirmé Samba Guèye.
‘’Si ces exploitations familiales sont accompagnées, modernisées, appuyées, elles seront compétitives par rapport à l’agrobusiness. Nous voulons que les décideurs soient plus regardants sur ces exploitations familiales’’, a ajouté le président du CNCR.
En marge de la conférence , l'ambassadeur Jean Fayder a présenté son livre : "La faim tue". Dans l'ouvrage, l'auteur montre que ce sont avant tout les populations rurales qui sont les victimes de ce fléau.
Il analyse aussi les causes profondes de cette crise et les stratégies erronées mises en place par les organisations financières internationales qui avantagent les élites et les intérêts économiques et financiers toujours plus puissants.
SG/SAB