Dakar, 3 juin (APS) - Le Fonds international de développement agricole (FIDA) ambitionne de contribuer au renforcement de ''la résilience au changement climatique" dans ses pays d'intervention, à travers son nouveau Programme d'adaptation de l'agriculture paysanne (ASAP) et de nouveaux investissements s'élèvant à un milliard de dollars par an environ.
Selon un communiqué parvenu à l'APS, lundi, ce nouveau programme conjugue "des stratégies de développement rural +sans regret+ testées et éprouvées et des savoir-faire traditionnels et modernes en matière d'adaptation".
Dans cette optique, le président du FIDA, Kanayo F. Nwanze, ''insiste sur la nécessité de renforcer la capacité d'adaptation au changement climatique de 500 millions de petits agriculteurs’’, selon la même source.
Ainsi, dans le cadre des pourparlers sur le changement climatique au sein des Nations unies, le FIDA "souhaite que les effets du changement climatique auxquels se trouvent confrontés les petits agriculteurs soient davantage pris en considération et que ces derniers bénéficient d'une assistance accrue pour relever ce défi", explique le communiqué.
"Même si les petits agriculteurs ne prennent pas part aux négociations sur le climat qui se tiendront à Bonn, ils sont conscients des effets qu'a le changement climatique sur leur existence'', note-t-il, avant de citer la multiplication des sécheresses, des inondations, des ouragans, la chaleur extrême et l'élévation du niveau des mers.
"Dans la plupart des pays en développement, les petits agriculteurs et leurs familles sont les plus touchés mais les moins capables de s'adapter", souligne-t-il.
"Les petits agriculteurs sont les premiers à subir les effets du changement climatique et ont besoin que des mesures soient prises sans tarder afin de renforcer leur résilience à la crise climatique", déclare le président du FIDA, Kanayo F. Nwanze, dans des propos rapportés par le communiqué.
"Ce dont les petits agriculteurs ont besoin, c'est que le rôle qu'ils peuvent et doivent jouer dans la solution apportée aux effets du changement climatique soit reconnu dans la concertation à l'échelle mondiale", dit Elwyn Grainger-Jones, Division environnement et climat du FIDA, également cité dans le même document.
"Ajoutez à cela un effort d'envergure au niveau des pays afin d'exploiter les potentialités qu'ont les petits agriculteurs pour faire face à la crise climatique tout en les aidant à passer d'une activité de subsistance à une activité rentable et durable. Le FIDA continuera à remplir son rôle d'appui en ce sens", poursuit ce responsable du FIDA.
"Le FIDA prend ce défi au sérieux. Son nouveau Programme d'adaptation de l'agriculture paysanne (ASAP) est désormais le premier fonds, au niveau mondial, dont la finalité est de favoriser l'adaptation des petits agriculteurs au changement climatique'', fait valoir le communiqué.
"En conjuguant des stratégies de développement rural +sans regret+ testées et éprouvées et des savoir-faire traditionnels et modernes en matière d'adaptation'', précise-t-il, l'ASAP contribue à renforcer la résilience au changement climatique dans les nouveaux investissements du FIDA, qui s’élèvent à un milliard d’USD par an environ".
BK/OID
Selon un communiqué parvenu à l'APS, lundi, ce nouveau programme conjugue "des stratégies de développement rural +sans regret+ testées et éprouvées et des savoir-faire traditionnels et modernes en matière d'adaptation".
Dans cette optique, le président du FIDA, Kanayo F. Nwanze, ''insiste sur la nécessité de renforcer la capacité d'adaptation au changement climatique de 500 millions de petits agriculteurs’’, selon la même source.
Ainsi, dans le cadre des pourparlers sur le changement climatique au sein des Nations unies, le FIDA "souhaite que les effets du changement climatique auxquels se trouvent confrontés les petits agriculteurs soient davantage pris en considération et que ces derniers bénéficient d'une assistance accrue pour relever ce défi", explique le communiqué.
"Même si les petits agriculteurs ne prennent pas part aux négociations sur le climat qui se tiendront à Bonn, ils sont conscients des effets qu'a le changement climatique sur leur existence'', note-t-il, avant de citer la multiplication des sécheresses, des inondations, des ouragans, la chaleur extrême et l'élévation du niveau des mers.
"Dans la plupart des pays en développement, les petits agriculteurs et leurs familles sont les plus touchés mais les moins capables de s'adapter", souligne-t-il.
"Les petits agriculteurs sont les premiers à subir les effets du changement climatique et ont besoin que des mesures soient prises sans tarder afin de renforcer leur résilience à la crise climatique", déclare le président du FIDA, Kanayo F. Nwanze, dans des propos rapportés par le communiqué.
"Ce dont les petits agriculteurs ont besoin, c'est que le rôle qu'ils peuvent et doivent jouer dans la solution apportée aux effets du changement climatique soit reconnu dans la concertation à l'échelle mondiale", dit Elwyn Grainger-Jones, Division environnement et climat du FIDA, également cité dans le même document.
"Ajoutez à cela un effort d'envergure au niveau des pays afin d'exploiter les potentialités qu'ont les petits agriculteurs pour faire face à la crise climatique tout en les aidant à passer d'une activité de subsistance à une activité rentable et durable. Le FIDA continuera à remplir son rôle d'appui en ce sens", poursuit ce responsable du FIDA.
"Le FIDA prend ce défi au sérieux. Son nouveau Programme d'adaptation de l'agriculture paysanne (ASAP) est désormais le premier fonds, au niveau mondial, dont la finalité est de favoriser l'adaptation des petits agriculteurs au changement climatique'', fait valoir le communiqué.
"En conjuguant des stratégies de développement rural +sans regret+ testées et éprouvées et des savoir-faire traditionnels et modernes en matière d'adaptation'', précise-t-il, l'ASAP contribue à renforcer la résilience au changement climatique dans les nouveaux investissements du FIDA, qui s’élèvent à un milliard d’USD par an environ".
BK/OID