Dakar, 7 avr (APS) - Le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) cherche à obtenir l’"intégration juridique" de milliers de réfugiés mauritaniens dont la volonté est de rester dans le nord du Sénégal, où ils vivent leur expulsion de leur pays d’origine depuis avril 1989.
‘’Il reste encore 14.000 réfugiés dans la vallée qui ont opté pour rester au Sénégal. Nous travaillons avec le gouvernement du Sénégal pour l’intégration juridique de ce groupe’’, a dit Mathijs Le Rutte, représentant régional adjoint de l’UNHCR à Dakar, dans un entretien avec Mag Humanitaire, une publication du Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
M. Le Rutte a fait part des démarches menées pour voler au secours de ces réfugiés désirant rester dans la vallée du fleuve Sénégal. ‘’Nous sommes en train de leur donner des cartes d’identité numériques et d’améliorer leur niveau d’accès aux ressources’’, a-t-il révélé, signalant que ‘’beaucoup sont actifs dans l’agriculture’’.
Ce responsable humanitaire s’est dit satisfait de la clôture du dossier de rapatriement de 24.000 personnes en Mauritanie, saluant à cet effet ‘’la coordination très positive entre le Sénégal et la Mauritanie’’.
Il a également souligné le problème des 12.000 réfugiés mauritaniens au Mali, dont 7000 veulent rentrer, affirmant que l’organisme onusien en charge de la protection et de la survie des réfugiés donne ‘’la priorité aux solutions durables’’.
‘’Nous travaillons actuellement avec les Etats sur les moyens d’offrir plus de sécurité aux citoyens issus de la CEDEAO avec un statut qui empêcherait l’expulsion’’, a ajouté le représentant régional adjoint de l’UNHCR à Dakar.
En Afrique de l’Ouest, a-t-il relevé, ‘’le cadre juridique est bon, mais le plus important est de garantir l’accès réel des réfugiés aux droits sociaux de base’’. Il s’agit de l’éducation, de la santé, des services communautaires et sociaux, de la protection physique et de la sécurité.
‘’Nous agissons pour rendre visibles les préoccupations des réfugiés et rappeler aux gouvernements leurs obligations légales, mais aussi humaines vis-à-vis d’eux. A l’image du CICR pour le droit international humanitaire, nous sommes devenus le protecteur du droit d’asile’’, a-t-il poursuivi.
Dans la sous-région, a relevé M. Le Rutte, ‘’la cause principale de l’insécurité est due aux conflits à l’intérieur des pays’’. Selon lui, la situation serait encore plus difficile si les conflits éclataient entre des Etats de l’Afrique de l’Ouest.
SAB/BK
‘’Il reste encore 14.000 réfugiés dans la vallée qui ont opté pour rester au Sénégal. Nous travaillons avec le gouvernement du Sénégal pour l’intégration juridique de ce groupe’’, a dit Mathijs Le Rutte, représentant régional adjoint de l’UNHCR à Dakar, dans un entretien avec Mag Humanitaire, une publication du Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
M. Le Rutte a fait part des démarches menées pour voler au secours de ces réfugiés désirant rester dans la vallée du fleuve Sénégal. ‘’Nous sommes en train de leur donner des cartes d’identité numériques et d’améliorer leur niveau d’accès aux ressources’’, a-t-il révélé, signalant que ‘’beaucoup sont actifs dans l’agriculture’’.
Ce responsable humanitaire s’est dit satisfait de la clôture du dossier de rapatriement de 24.000 personnes en Mauritanie, saluant à cet effet ‘’la coordination très positive entre le Sénégal et la Mauritanie’’.
Il a également souligné le problème des 12.000 réfugiés mauritaniens au Mali, dont 7000 veulent rentrer, affirmant que l’organisme onusien en charge de la protection et de la survie des réfugiés donne ‘’la priorité aux solutions durables’’.
‘’Nous travaillons actuellement avec les Etats sur les moyens d’offrir plus de sécurité aux citoyens issus de la CEDEAO avec un statut qui empêcherait l’expulsion’’, a ajouté le représentant régional adjoint de l’UNHCR à Dakar.
En Afrique de l’Ouest, a-t-il relevé, ‘’le cadre juridique est bon, mais le plus important est de garantir l’accès réel des réfugiés aux droits sociaux de base’’. Il s’agit de l’éducation, de la santé, des services communautaires et sociaux, de la protection physique et de la sécurité.
‘’Nous agissons pour rendre visibles les préoccupations des réfugiés et rappeler aux gouvernements leurs obligations légales, mais aussi humaines vis-à-vis d’eux. A l’image du CICR pour le droit international humanitaire, nous sommes devenus le protecteur du droit d’asile’’, a-t-il poursuivi.
Dans la sous-région, a relevé M. Le Rutte, ‘’la cause principale de l’insécurité est due aux conflits à l’intérieur des pays’’. Selon lui, la situation serait encore plus difficile si les conflits éclataient entre des Etats de l’Afrique de l’Ouest.
SAB/BK