Dakar, 8 avr (APS) - La capacité d’accueil du Port autonome de Dakar (PAD) doit être augmentée avec des espaces pouvant accueillir des navires de dernière génération aménagés pour faire du Sénégal un hub maritime, a plaidé, vendredi à Dakar, le directeur général de l’Agence nationale des affaires maritimes (ANAM).
"Le Sénégal ne compte qu’un seul port international alors que le transport maritime, c’est le transport de masse et cela engendre l’accueil de grands navires", a expliqué Yérim Thioub.
Il s’exprimait lors d’un point de presse organisé en prélude au lancement de la 7-ème session du Bureau des ministres de l’Organisation maritime de l’Afrique de l’ouest et du centre (OMAOC) qui se tiendra au Sénégal du 11 au 13 avril prochain.
Selon le DG de l’ANAM, le PAD doit se doter d’espaces plus importants que ceux qui existent actuellement et doit prendre toute une série de mesures destinées à accompagner cette "révolution".
Il a fait savoir que le PAD est aussi appelé à développer des capacités d’entreposage adéquates, dans la mesure où le Sénégal est entouré de pays qui développent des plans et des infrastructures portuaires qui auront forcément à terme un impact sur les activités de la place de Dakar.
"Quasiment tous les pays de la sous-région sont en train de développer d’importants projets portuaires. C’est pourquoi, nous pensons que le Sénégal devrait mettre l’accent sur l’accroissement des potentialités du port de Dakar et réaliser d’autres infrastructures portuaires", a-t-il souligné.
A ce sujet, il a préconisé la réhabilitation des ports de Kaolack et Ziguinchor qui ont la particularité d’être déjà fonctionnels à l’intérieur du pays et qui peuvent donner satisfaction aussi bien au niveau national, régional, qu’international.
De même, le PAD doit disposer d’une administration maritime à la hauteur des enjeux du secteur, pour garantir l’application des conventions maritimes internationales ratifiées par le Sénégal.
"Cela est même une condition qu’il faut investir dans une capacité portuaire nationale qui ne se limite pas seulement au PAD", a-t-il insisté.
Parlant de l’AMAOC, une institution intergouvernementale forte de 25 pays membres, il a fait observer qu’elle a mis en place un certain nombre de projets et programmes intégrateurs touchant à la sûreté et à la sécurité maritimes, ainsi qu’à la protection de l’environnement marin.
Selon Yérim Thioub, les priorités de la réunion des experts des pays membres de cette organisation vont s’articuler autour du réseau sous-régional de Gardes-côtes et de la Banque maritime régionale de développement.
"Mais, a-t-il ajouté, les discussions porteront également sur l’Association des administrations maritimes/marines marchandes et l’adoption, par l’AMAOC, d’un Code maritime sous-régional permettant d’harmoniser la législation des pays membres".
LTF/BK
"Le Sénégal ne compte qu’un seul port international alors que le transport maritime, c’est le transport de masse et cela engendre l’accueil de grands navires", a expliqué Yérim Thioub.
Il s’exprimait lors d’un point de presse organisé en prélude au lancement de la 7-ème session du Bureau des ministres de l’Organisation maritime de l’Afrique de l’ouest et du centre (OMAOC) qui se tiendra au Sénégal du 11 au 13 avril prochain.
Selon le DG de l’ANAM, le PAD doit se doter d’espaces plus importants que ceux qui existent actuellement et doit prendre toute une série de mesures destinées à accompagner cette "révolution".
Il a fait savoir que le PAD est aussi appelé à développer des capacités d’entreposage adéquates, dans la mesure où le Sénégal est entouré de pays qui développent des plans et des infrastructures portuaires qui auront forcément à terme un impact sur les activités de la place de Dakar.
"Quasiment tous les pays de la sous-région sont en train de développer d’importants projets portuaires. C’est pourquoi, nous pensons que le Sénégal devrait mettre l’accent sur l’accroissement des potentialités du port de Dakar et réaliser d’autres infrastructures portuaires", a-t-il souligné.
A ce sujet, il a préconisé la réhabilitation des ports de Kaolack et Ziguinchor qui ont la particularité d’être déjà fonctionnels à l’intérieur du pays et qui peuvent donner satisfaction aussi bien au niveau national, régional, qu’international.
De même, le PAD doit disposer d’une administration maritime à la hauteur des enjeux du secteur, pour garantir l’application des conventions maritimes internationales ratifiées par le Sénégal.
"Cela est même une condition qu’il faut investir dans une capacité portuaire nationale qui ne se limite pas seulement au PAD", a-t-il insisté.
Parlant de l’AMAOC, une institution intergouvernementale forte de 25 pays membres, il a fait observer qu’elle a mis en place un certain nombre de projets et programmes intégrateurs touchant à la sûreté et à la sécurité maritimes, ainsi qu’à la protection de l’environnement marin.
Selon Yérim Thioub, les priorités de la réunion des experts des pays membres de cette organisation vont s’articuler autour du réseau sous-régional de Gardes-côtes et de la Banque maritime régionale de développement.
"Mais, a-t-il ajouté, les discussions porteront également sur l’Association des administrations maritimes/marines marchandes et l’adoption, par l’AMAOC, d’un Code maritime sous-régional permettant d’harmoniser la législation des pays membres".
LTF/BK