Dakar, 4 août (APS) - Le "louma" (marché) agricole de Liberté V (banlieue de Dakar) permet aux producteurs et consommateurs de vendre ou d'acheter à bon prix en réduisant le nombre d'intermédiaires de la chaîne d'approvisionnement des produits agricoles, selon le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Abdoulaye Baldé.
"Nous sommes dans une dynamique de renforcement de l’offre [de produits agricoles], pour qu’elle soit égale ou supérieure à la demande. Cette initiative contribue fortement à la suppression des intermédiaires pour offrir un bon prix aux producteurs et la bonne qualité aux consommateurs", a dit M. Baldé en visitant les stands du "louma" agricole.
La huitième édition de ce rendez-vous commercial s'est tenu samedi et dimanche à Liberté V.
Plusieurs producteurs de Dakar et d'autres régions ont participé à ce marché organisé par l’Agence nationale d’insertion et de développement agricole (ANIDA). Des légumes, des poulets et de la viande de qualité et en grande quantité sont vendus au "louma" agricole.
"L’objectif principal du gouvernement est de baisser les prix des denrées de première nécessité, pour permettre aux populations de mieux vivre et de rapprocher les producteurs des consommateurs", a expliqué Abdoulaye Baldé.
Le directeur général de l’ANIDA, El Hadji Malick Sarr, a expliqué que la huitième édition était organisée ce weekend pour permettre aux consommateurs de s'approvisionner à bon prix, en prévision de la fête de la Korité prévue la semaine prochaine.
"Nous avons toujours voulu offrir aux exploitants des fermes la possibilité d’écouler directement leur production à des prix suffisamment rémunérateurs et de rendre les produits agricoles plus accessibles dans les marchés", a ajouté M. Sarr.
Il existe "un grand écart" entre les prix bord champ (sur les lieux de production) et les prix hors-champ (loin des fermes), selon le directeur général d el'ANIDA.
"Le producteur qui cultive le melon peut le vendre à 250 francs CFA l’unité et le kilogramme à 500 francs, alors que le revendeur peut hausser le prix, une fois à Dakar, jusqu’à 1.000 francs le kilo", a-t-il expliqué, laissant entendre que le "louma" agricole permet d'éviter pareille flambée de prix.
"Au début, on présentait une production végétale. Maintenant, nous l’avons enrichie, car nous nous sommes rendu compte que les consommateurs avaient besoin d’autres produits. L’idéal, c'est de pérenniser cette activité dans les autres communes d’arrondissement, voire dans les autres régions", a-t-il poursuivi.
Selon El Hadji Malick Sarr, les activités comme le "louma" agricole ou les foires agricoles émaner des consommateurs/producteurs et être soutenue par le gouvernement.
Samedi, certains clients interrogés par l'APS au marché agricole estimaient que les denrées alimentaires étaient vendues au prix habituellement appliqué dans les autres marchés. C’était le cas d’Aissatou Dia, une retraitée habitant non loin du terminus de Liberté V. Elle se désolait de n’avoir trouvé ni oignon, ni pomme de terre au "louma" agricole.
"Je ne vois pas tant de différence entre les prix appliqués ici et ceux des marchés que nous avons l’habitude de fréquenter", se désolait-elle. Mme Dia espérait que les prix seraient plus abordables au "louma" agricole que sur les autres espaces marchands.
Une autre visiteuse du marché embouchait la même trompette : "On aurait mieux fait de casser les prix ici. Il y a juste 100 francs de moins ici que dans les autres marchés."
SDI/ESF
"Nous sommes dans une dynamique de renforcement de l’offre [de produits agricoles], pour qu’elle soit égale ou supérieure à la demande. Cette initiative contribue fortement à la suppression des intermédiaires pour offrir un bon prix aux producteurs et la bonne qualité aux consommateurs", a dit M. Baldé en visitant les stands du "louma" agricole.
La huitième édition de ce rendez-vous commercial s'est tenu samedi et dimanche à Liberté V.
Plusieurs producteurs de Dakar et d'autres régions ont participé à ce marché organisé par l’Agence nationale d’insertion et de développement agricole (ANIDA). Des légumes, des poulets et de la viande de qualité et en grande quantité sont vendus au "louma" agricole.
"L’objectif principal du gouvernement est de baisser les prix des denrées de première nécessité, pour permettre aux populations de mieux vivre et de rapprocher les producteurs des consommateurs", a expliqué Abdoulaye Baldé.
Le directeur général de l’ANIDA, El Hadji Malick Sarr, a expliqué que la huitième édition était organisée ce weekend pour permettre aux consommateurs de s'approvisionner à bon prix, en prévision de la fête de la Korité prévue la semaine prochaine.
"Nous avons toujours voulu offrir aux exploitants des fermes la possibilité d’écouler directement leur production à des prix suffisamment rémunérateurs et de rendre les produits agricoles plus accessibles dans les marchés", a ajouté M. Sarr.
Il existe "un grand écart" entre les prix bord champ (sur les lieux de production) et les prix hors-champ (loin des fermes), selon le directeur général d el'ANIDA.
"Le producteur qui cultive le melon peut le vendre à 250 francs CFA l’unité et le kilogramme à 500 francs, alors que le revendeur peut hausser le prix, une fois à Dakar, jusqu’à 1.000 francs le kilo", a-t-il expliqué, laissant entendre que le "louma" agricole permet d'éviter pareille flambée de prix.
"Au début, on présentait une production végétale. Maintenant, nous l’avons enrichie, car nous nous sommes rendu compte que les consommateurs avaient besoin d’autres produits. L’idéal, c'est de pérenniser cette activité dans les autres communes d’arrondissement, voire dans les autres régions", a-t-il poursuivi.
Selon El Hadji Malick Sarr, les activités comme le "louma" agricole ou les foires agricoles émaner des consommateurs/producteurs et être soutenue par le gouvernement.
Samedi, certains clients interrogés par l'APS au marché agricole estimaient que les denrées alimentaires étaient vendues au prix habituellement appliqué dans les autres marchés. C’était le cas d’Aissatou Dia, une retraitée habitant non loin du terminus de Liberté V. Elle se désolait de n’avoir trouvé ni oignon, ni pomme de terre au "louma" agricole.
"Je ne vois pas tant de différence entre les prix appliqués ici et ceux des marchés que nous avons l’habitude de fréquenter", se désolait-elle. Mme Dia espérait que les prix seraient plus abordables au "louma" agricole que sur les autres espaces marchands.
Une autre visiteuse du marché embouchait la même trompette : "On aurait mieux fait de casser les prix ici. Il y a juste 100 francs de moins ici que dans les autres marchés."
SDI/ESF