Saly-Portudal (Mbour), 28 jan (APS) – L’agriculture sénégalaise doit se moderniser et se tourner vers les cultures industrielles, qui sont économiquement plus rentables, a estimé Christian Prétot, président-directeur général de Néo Sénégal, une société de trituration de jatropha implantée à Gossas (Fatick, centre).
‘’Au Sénégal, on n’a pas de gaz et de pétrole. Donc, il faut exploiter les ressources qu’on a. Le Sénégal a 20 millions d’hectares de terres arables disponibles […]. Il y a donc là un potentiel économique important qui doit être exploité’’, a indiqué M. Prétot, dans un entretien accordé à l’APS.
A son avis, le Sénégal peut avoir un rôle de leadership dans la sous-région en ayant une agriculture moderne qui soit efficace et économiquement rentable.
Il estime que la production de jatropha (tabanani en wolof) peut contribuer à résoudre ‘’efficacement’’ le problème d’énergie au Sénégal, un pays qui a une forte dépendance vis-à-vis du pétrole.
‘’Nous sommes une société vouée à l’exportation, mais j’ai bien précisé au ministre de l’Energie que si les besoins du Sénégal étaient importants, nous sommes prêts à revoir notre politique de commercialisation et à laisser toute la production dans ce pays qui est confronté à un réel problème d’énergie, parce que le jatropha est une énergie assez importante et qui est durable’’, a-t-il souligné.
Selon lui, ‘’le tourteau est un moyen de production d’énergie important et a les mêmes caractéristiques a priori que le charbon’’.
‘’Nous sommes prêts à revoir notre politique et à étudier avec le gouvernement comment on pourrait s’insérer dans le dispositif de l’énergie sénégalaise’’, a-t-il insisté.
Il a rappelé que ‘’le prince Albert de Monaco a fait récemment une déclaration, en précisant que le jatropha était une plante très intéressante’’.
‘’D’ailleurs, il a déjà investi au Mali et au Kenya. Nous espérons par notre initiative lui démontrer que le Sénégal aussi est digne d’investissement de la part de sa Fondation’’, a-t-il déclaré.
ADE/ASG
‘’Au Sénégal, on n’a pas de gaz et de pétrole. Donc, il faut exploiter les ressources qu’on a. Le Sénégal a 20 millions d’hectares de terres arables disponibles […]. Il y a donc là un potentiel économique important qui doit être exploité’’, a indiqué M. Prétot, dans un entretien accordé à l’APS.
A son avis, le Sénégal peut avoir un rôle de leadership dans la sous-région en ayant une agriculture moderne qui soit efficace et économiquement rentable.
Il estime que la production de jatropha (tabanani en wolof) peut contribuer à résoudre ‘’efficacement’’ le problème d’énergie au Sénégal, un pays qui a une forte dépendance vis-à-vis du pétrole.
‘’Nous sommes une société vouée à l’exportation, mais j’ai bien précisé au ministre de l’Energie que si les besoins du Sénégal étaient importants, nous sommes prêts à revoir notre politique de commercialisation et à laisser toute la production dans ce pays qui est confronté à un réel problème d’énergie, parce que le jatropha est une énergie assez importante et qui est durable’’, a-t-il souligné.
Selon lui, ‘’le tourteau est un moyen de production d’énergie important et a les mêmes caractéristiques a priori que le charbon’’.
‘’Nous sommes prêts à revoir notre politique et à étudier avec le gouvernement comment on pourrait s’insérer dans le dispositif de l’énergie sénégalaise’’, a-t-il insisté.
Il a rappelé que ‘’le prince Albert de Monaco a fait récemment une déclaration, en précisant que le jatropha était une plante très intéressante’’.
‘’D’ailleurs, il a déjà investi au Mali et au Kenya. Nous espérons par notre initiative lui démontrer que le Sénégal aussi est digne d’investissement de la part de sa Fondation’’, a-t-il déclaré.
ADE/ASG