Mbour, 10 mai (APS) - La Confédération africaine des organisations professionnelles de la pêche artisanale (CAOPA) recommande que l’accès aux ressources soit "restreint" aux opérateurs qui peuvent démontrer que leurs activités sont conformes aux critères de développement durable des pêcheries.
La CAOPA suggère également qu’un ‘’accès prioritaire’’ soit réservé aux flottes nationales, en particulier les flottes de pêche artisanale comme prévu par le code de conduite de la FAO, indique un communiqué transmis à l’APS.
Les recommandations de la CAOPA sont faites à l’attention des gouvernements africains et des institutions internationales, régionales et nationales, à l’occasion d’une rencontre ouverte lundi dernier à Midrand, en Afrique du Sud, précise la même source.
Elle ajoute que la CAOPA participe à la première réunion à la première réunion de consultation des parties prenantes en soutien à la mise en place de la stratégie de la FAO pour la pêche et l’aquaculture en Afrique.
La CAOPA voudrait que les accords de pêche soient ‘’négociés, conclus ou renouvelés sur la base des meilleures données scientifiques disponibles, tout en respectant le principe de précaution’’.
Dans les choix qui seront faits pour l’exploitation des ressources, elle souhaite qu’une ‘’priorité soit donnée à l’exploitation des ressources pour la consommation humaine plutôt que pour la production de farine, d’huile de poissons destinées aux élevages industriels’’.
En direction des organisations professionnelles, les membres de cette confédérations recommandent ‘’qu’il soit défini un modèle de partenariat permettant la promulgation des législations et politiques structurantes qui encouragent la participation effective des acteurs locaux dans la cogestion des pêcheries’’.
Pour les institutions internationales, régionales et nationales, la CAOPA veut également que les Etats signataires d’accords de pêche puissent "renforcer leurs actions’’. Selon elle, l’objectif visé est ‘’d’établir un réel partenariat et fournir les ressources nécessaires pour aider les parties contractantes à développer des systèmes de gestion des ressources plus efficaces au niveau national, afin de prévenir la surexploitation".
En outre, elle estime que ‘’des mesures et actions structurantes’’ doivent être entreprises pour relever les défis auxquels doit faire face le secteur des pêches en Afrique, comme le manque d’infrastructures requises pour promouvoir les activités de valeur ajoutée, ainsi que la nécessité de donner la priorité aux pêcheries artisanales en matière d’accès.
"Le commerce international du poisson doit être juste et équitable pour que le secteur se développe de façon durable et utilise de façon responsable les ressources aquatiques", ont recommandé les membres de la CAOPA.
Ils jugent nécessaire l’introduction de changements dans les normes légales ou réglementaires affectant le commerce du poisson.
La première réunion de consultation des parties prenantes en soutien à la mise en place de la stratégie de la FAO pour la pêche et l’aquaculture en Afrique est organisée conjointement par la FAO et le NEPAD.
ADE/AD
La CAOPA suggère également qu’un ‘’accès prioritaire’’ soit réservé aux flottes nationales, en particulier les flottes de pêche artisanale comme prévu par le code de conduite de la FAO, indique un communiqué transmis à l’APS.
Les recommandations de la CAOPA sont faites à l’attention des gouvernements africains et des institutions internationales, régionales et nationales, à l’occasion d’une rencontre ouverte lundi dernier à Midrand, en Afrique du Sud, précise la même source.
Elle ajoute que la CAOPA participe à la première réunion à la première réunion de consultation des parties prenantes en soutien à la mise en place de la stratégie de la FAO pour la pêche et l’aquaculture en Afrique.
La CAOPA voudrait que les accords de pêche soient ‘’négociés, conclus ou renouvelés sur la base des meilleures données scientifiques disponibles, tout en respectant le principe de précaution’’.
Dans les choix qui seront faits pour l’exploitation des ressources, elle souhaite qu’une ‘’priorité soit donnée à l’exploitation des ressources pour la consommation humaine plutôt que pour la production de farine, d’huile de poissons destinées aux élevages industriels’’.
En direction des organisations professionnelles, les membres de cette confédérations recommandent ‘’qu’il soit défini un modèle de partenariat permettant la promulgation des législations et politiques structurantes qui encouragent la participation effective des acteurs locaux dans la cogestion des pêcheries’’.
Pour les institutions internationales, régionales et nationales, la CAOPA veut également que les Etats signataires d’accords de pêche puissent "renforcer leurs actions’’. Selon elle, l’objectif visé est ‘’d’établir un réel partenariat et fournir les ressources nécessaires pour aider les parties contractantes à développer des systèmes de gestion des ressources plus efficaces au niveau national, afin de prévenir la surexploitation".
En outre, elle estime que ‘’des mesures et actions structurantes’’ doivent être entreprises pour relever les défis auxquels doit faire face le secteur des pêches en Afrique, comme le manque d’infrastructures requises pour promouvoir les activités de valeur ajoutée, ainsi que la nécessité de donner la priorité aux pêcheries artisanales en matière d’accès.
"Le commerce international du poisson doit être juste et équitable pour que le secteur se développe de façon durable et utilise de façon responsable les ressources aquatiques", ont recommandé les membres de la CAOPA.
Ils jugent nécessaire l’introduction de changements dans les normes légales ou réglementaires affectant le commerce du poisson.
La première réunion de consultation des parties prenantes en soutien à la mise en place de la stratégie de la FAO pour la pêche et l’aquaculture en Afrique est organisée conjointement par la FAO et le NEPAD.
ADE/AD