Sangalkam (Rufisque), 27 nov (APS) - Les fortes pluies enregistrées cette année annoncent un bon déroulement de la campagne maraichère 2012 -2013, a déclaré à l'APS Sidy Guèye, coordonnateur de l'association des horticulteurs et maraichers de la zone des Niayes.
"La prochaine campagne maraichère s’annonce sous de bons auspices dans la zone des Niayes, parce que tout simplement cette année, les pluies enregistrées sont abondantes", a-t-il dit.
"À Sangalkam, les cuvettes et les rivières sont bien remplies. Pour une bonne partie de l’année, les producteurs n’auront pas de difficulté pour accéder à l'eau'', a expliqué Sidy Guèye.
Selon lui, l'accès à l'eau était "la première contrainte pour les producteurs" durant les campagnes précédentes. "Ce problème réglé, cela donne de bonnes perspectives en termes d’emblavures et de productions", a-t-il souligné.
Il a également relevé "l’appui des autorités qui se sont réunies à temps avec les acteurs pour décliner le mesures prises au plus haut niveau pour accompagner la dynamique de production dans la zone des Niayes". Ce qui, de son point de vue, "est extrêmement important".
‘’Ce qu’il y a lieu de faire, c’est de s’entourer des dispositions qu’il faut pour avoir des semences de qualité et de suivre la production sur le marché, essayer de faire en sorte que les producteurs ne s’adonnent pas à la même culture en même temps, en d’autres termes diversifier les cultures’’, a souligné Sidy Guèye.
‘’C’est la planification qui reste à être maitrisée. Il faudrait véritablement que les producteurs fassent d’avantage dans ce sens", a ajouté le coordonnateur de l'association des horticulteurs et maraichers de la zone des Niayes.
"Si je prends l’exemple de la pomme de terre, il ne faut pas à mon avis que nous le fassions en même temps, parce que s’il y a des possibilités d’en faire 15.000 tonnes, nous avons un marché qui ne peut écouler que 9.000 tonnes le mois’’, a-t-il expliqué.
Il se pose selon lui ‘’un problème de stockage (qui fait que) le surplus de production qui peut éventuellement être enregistré peut casser les prix sur le marché’’.
Aussi, pour cette présente campagne, les producteurs des Niayes comptent mettre l'accent sur les spéculations destinées à l’exportation, a dit Sidy Guèye.
‘’Les producteurs vont beaucoup s’intéresser cette année à la filière haricot vert, aux melons, à la tomate cerise (…). En termes d’exportation, nous avons réussi à exporter, au cours de la campagne écoulée, un total de 50.000 tonnes. Ce sont des productions soutenues qui connaissent une croissance régulière’’, a-t-il soutenu.
Dans la sous-zone nord des Niayes, spécialisée dans la production d'oignon, il faut selon Sidy Guèye ‘’d’autres mécanismes de planification qui puissent accompagner les producteurs dans une dynamique de conservation des produits’’.
IG/BK
"La prochaine campagne maraichère s’annonce sous de bons auspices dans la zone des Niayes, parce que tout simplement cette année, les pluies enregistrées sont abondantes", a-t-il dit.
"À Sangalkam, les cuvettes et les rivières sont bien remplies. Pour une bonne partie de l’année, les producteurs n’auront pas de difficulté pour accéder à l'eau'', a expliqué Sidy Guèye.
Selon lui, l'accès à l'eau était "la première contrainte pour les producteurs" durant les campagnes précédentes. "Ce problème réglé, cela donne de bonnes perspectives en termes d’emblavures et de productions", a-t-il souligné.
Il a également relevé "l’appui des autorités qui se sont réunies à temps avec les acteurs pour décliner le mesures prises au plus haut niveau pour accompagner la dynamique de production dans la zone des Niayes". Ce qui, de son point de vue, "est extrêmement important".
‘’Ce qu’il y a lieu de faire, c’est de s’entourer des dispositions qu’il faut pour avoir des semences de qualité et de suivre la production sur le marché, essayer de faire en sorte que les producteurs ne s’adonnent pas à la même culture en même temps, en d’autres termes diversifier les cultures’’, a souligné Sidy Guèye.
‘’C’est la planification qui reste à être maitrisée. Il faudrait véritablement que les producteurs fassent d’avantage dans ce sens", a ajouté le coordonnateur de l'association des horticulteurs et maraichers de la zone des Niayes.
"Si je prends l’exemple de la pomme de terre, il ne faut pas à mon avis que nous le fassions en même temps, parce que s’il y a des possibilités d’en faire 15.000 tonnes, nous avons un marché qui ne peut écouler que 9.000 tonnes le mois’’, a-t-il expliqué.
Il se pose selon lui ‘’un problème de stockage (qui fait que) le surplus de production qui peut éventuellement être enregistré peut casser les prix sur le marché’’.
Aussi, pour cette présente campagne, les producteurs des Niayes comptent mettre l'accent sur les spéculations destinées à l’exportation, a dit Sidy Guèye.
‘’Les producteurs vont beaucoup s’intéresser cette année à la filière haricot vert, aux melons, à la tomate cerise (…). En termes d’exportation, nous avons réussi à exporter, au cours de la campagne écoulée, un total de 50.000 tonnes. Ce sont des productions soutenues qui connaissent une croissance régulière’’, a-t-il soutenu.
Dans la sous-zone nord des Niayes, spécialisée dans la production d'oignon, il faut selon Sidy Guèye ‘’d’autres mécanismes de planification qui puissent accompagner les producteurs dans une dynamique de conservation des produits’’.
IG/BK