Les Sénégalais invités à prendre conscience de la raréfaction des ressources marines



Dakar, 4 fév (APS) - Le Directeur des Parcs nationaux du Sénégal, le colonel Soulèye Ndiaye, a souligné, lundi, à Dakar, l’urgence pour les Sénégalais de prendre conscience de la raréfaction des ressources marines par leur utilisation durable.

''Il faut qu’au niveau national les gens prennent conscience que les ressources sont en train de se raréfier sachant qu’il y a des espèces de poisson que les Sénégalais n’attrapent plus’’, a dit M. Ndiaye, à l’ouverture d’un atelier de renforcement de capacité de l’Initiative ‘’Sustainable Ocean’’.

Un atelier organisé par le Secrétariat de la convention sur la diversité biologique (CDB) et dont l'objectif est de présenter les expériences régionales axées sur l’Afrique occidentale, précisément sur les aires marines d’importance écologique et biologique et la gestion intégrée des zones côtières.

Selon le colonel Ndiaye, il y a eu une volonté politique des Etats et des organismes internationaux qui sont censés mettre en place des stratégies pour que, d’ici 2020, la ressource ne disparaisse pas et qu’elle soit utilisée de manière durable pour les générations actuelles et futures.

‘’L’objectif de cet atelier, a-t-il souligné, est de mettre l’accent sur la conservation du milieu marin et de rassembler toutes les initiatives venant du Sénégal et de la sous-région, à travers les organismes pour que le milieu marin soit pris en compte’’.

Pour M. Ndiaye, ‘’il faut une réelle prise de conscience, si l’on se souvient l’année dernière des autorisations de pêches sur la sardinelle avec les bateaux étrangers, puisque c’est ce à quoi les conventions veulent remédier, car les pays n’ont pas les même niveaux de développement et moyens pour agir et pour exploiter [la ressource]’’.

‘’Il s’agira en outre de parler et de mettre en œuvre les initiatives et objectifs qui ont été pris à Aichi (Japon), en 2010, à l’occasion de la 10-ème réunion de la Conférence des Parties engagées à préserver la biodiversité ‘’, a t-il soutenu.

L’organisation de cet atelier de quatre jours s'est faite en collaboration avec la Direction des Parcs nationaux, point focal au Sénégal de la Convention sur la diversité biologique.

‘’Souvent, les gens se focalisaient sur la zone exclusive des 200 milles (ou marin), mais au-delà de cette zone exclusive, ce qui se passe c’est qu’il y a ceux qui ont les moyens de piller les ressources, et il y a les pêcheurs artisanaux qui se disputent avec des bateaux usine. Cela ne peut pas continuer’’, a-t-il dit avec force.

Le Directeur des Parc nationaux exhorte à connaître les stocks pour pouvoir bâtir une solution à court terme et une volonté politique des Etats pour que ‘’des initiatives soient prises pour que les stocks soient gérés de façon durable’’.

MF/ASG

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Economie maritime-Pêches-aquaculture


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