Dakar, 8 mars (APS) - Un producteur sénégalais a invité, vendredi à Dakar, ses collègues riziculteurs à mettre l'accent sur la fourniture de riz de qualité, avant d'appeler l'Etat à travailler à asseoir un prix du riz homologué.
‘’Nous avons des rendements très élevés notamment dans la vallée du fleuve Sénégal, mais la mise en valeur de cette production pose un vrai problème. Aujourd’hui, nous estimons que l’effort à faire, c’est de travailler pour mettre sur le marché, un riz de qualité et en quantité suffisante’’, a déclaré Mafal Fall, directeur du marketing d'une société basée à Richard-Toll (Nord).
Il prenait part à un panel organisé par le Projet croissance économique (PCE), financé par l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), et ses partenaires sur le thème: ‘’Le riz local à la conquête des marchés urbains’’, avec en sous-thèmes le financement et la qualité de l’emballage.
Le panel qui a regroupé plusieurs acteurs de la filière riz ainsi que des partenaires s’est tenu dans le cadre de la quatorzième édition de la Foire internationale de l'agriculture et des ressources animales (FIARA).
‘’Il y a un effort important à faire de part et d’autre. Les privés sont en train de faire un excellent travail, mais il faut aussi encadre davantage les producteurs pour arriver à une production en quantité et en qualité et mettre des garde-fous pour qu’on puisse avoir un prix homologué’’, a plaidé M. Fall.
Pour sa part, Penda Guèye Cissé, président de la Fédération des groupements et associations de femmes productrice de la région de Saint-Louis, a demandé au gouvernement de donner davantage de terres aux femmes "reconnues" pour leurs productions. Environ 73% des ruraux, dont des femmes, nourrissent le pays.
‘’Le Sénégal dispose d’importantes ressources naturelles et nous pensons qu’il faut donner davantage des terres aux femmes pour leur permettre de d’augmenter leur production. Si on veut créer des emplois, il faudra donner aux femmes qui exercent dans le secteur de l’agriculture, les moyens de créer ces emplois’’, a-t-elle ajouté.
SG/SAB
‘’Nous avons des rendements très élevés notamment dans la vallée du fleuve Sénégal, mais la mise en valeur de cette production pose un vrai problème. Aujourd’hui, nous estimons que l’effort à faire, c’est de travailler pour mettre sur le marché, un riz de qualité et en quantité suffisante’’, a déclaré Mafal Fall, directeur du marketing d'une société basée à Richard-Toll (Nord).
Il prenait part à un panel organisé par le Projet croissance économique (PCE), financé par l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), et ses partenaires sur le thème: ‘’Le riz local à la conquête des marchés urbains’’, avec en sous-thèmes le financement et la qualité de l’emballage.
Le panel qui a regroupé plusieurs acteurs de la filière riz ainsi que des partenaires s’est tenu dans le cadre de la quatorzième édition de la Foire internationale de l'agriculture et des ressources animales (FIARA).
‘’Il y a un effort important à faire de part et d’autre. Les privés sont en train de faire un excellent travail, mais il faut aussi encadre davantage les producteurs pour arriver à une production en quantité et en qualité et mettre des garde-fous pour qu’on puisse avoir un prix homologué’’, a plaidé M. Fall.
Pour sa part, Penda Guèye Cissé, président de la Fédération des groupements et associations de femmes productrice de la région de Saint-Louis, a demandé au gouvernement de donner davantage de terres aux femmes "reconnues" pour leurs productions. Environ 73% des ruraux, dont des femmes, nourrissent le pays.
‘’Le Sénégal dispose d’importantes ressources naturelles et nous pensons qu’il faut donner davantage des terres aux femmes pour leur permettre de d’augmenter leur production. Si on veut créer des emplois, il faudra donner aux femmes qui exercent dans le secteur de l’agriculture, les moyens de créer ces emplois’’, a-t-elle ajouté.
SG/SAB