La baisse de la production agricole dans la région de Sédhiou est la conséquence directe de la dégradation des sols. Le constat est fait par l’Institut national de pédologie (Inp) qui a engagé, en rapport avec les acteurs du monde rural, le processus d’élaboration d’un plan stratégique triennal.
(Correspondance) - La dégradation des sols constitue un facteur déterminant dans la baisse de la production agricole dans la région de Sédhiou. La salinisation des rizières, l’acidification et l’ensablement des sols des bas-fonds, l’accroissement des palmiers morts sur pied, l’érosion des zones de plateaux et de versants, la dégradation des mangroves et l’envahissement des cultures par le striga sont les facteurs qui anéantissent les efforts des agriculteurs de cette partie du sud du Sénégal. Pour faire à cette situation, l’Institut national de pédologie (Inp) a engagé un processus d’élaboration d’un plan stratégique 2009/2011 pour mettre en œuvre, en matière de gestion et d’utilisation des sols, des actions durables étalées sur le moyen terme et garantir une préservation des ressources de base pour les générations futures.
Pour valider ce plan stratégique élaboré selon un processus participatif, l’Inp a regroupé l’ensemble des acteurs du monde rural de la région autour d’un atelier de partage. Pour Mamadou Bocoum le représentant de la directrice nationale de l’Inp, ‘une synthèse des facteurs déterminants identifiés par les participants durant les ateliers locaux de planification tenus à Sédhiou et à Vélingara et qui, selon eux, sont à la base de la dégradation des terres dans leur terroir, permet de dégager cinq grandes thématiques que sont la faible validation des systèmes de production, la faible capacité des producteurs, les problèmes fonciers, la faiblesse de l’aménagement de l’espace et un dysfonctionnement entre la disponibilité d’appui et technique et la demande’.
C’est pourquoi, de l’avis d’El Hadji Seydou Cissé, le délégué régional de l’Inp dans les régions de Kolda et de Sédhiou, ‘il faut, en rapport avec les agriculteurs, les élus locaux et les services techniques de l’Etat, définir des canevas appropriés pour une meilleure protection des sols. Parce que le sol constitue notre seul et unique magasin, il faut par conséquent le protéger avec des techniques simples et accessibles à tous’. Le délégué régional de l’Inp d’ajouter que ‘dans cette région, les terres cultivables s’étendent à perte de vue, mais elles sont de plus en plus abandonnées par les agriculteurs. C’est pourquoi, nous avons pensé qu’il faut agir vite, pendant qu’il est encore temps’. Car, selon Mamadou Bocoum, la zone du Fouladou/Pakao présente un intérêt certain dans le programme central d’autonomie alimentaire, de par ses capacités de production céréalière, pastorale.
Moctar DIALLO
Wal Fadjri
(Correspondance) - La dégradation des sols constitue un facteur déterminant dans la baisse de la production agricole dans la région de Sédhiou. La salinisation des rizières, l’acidification et l’ensablement des sols des bas-fonds, l’accroissement des palmiers morts sur pied, l’érosion des zones de plateaux et de versants, la dégradation des mangroves et l’envahissement des cultures par le striga sont les facteurs qui anéantissent les efforts des agriculteurs de cette partie du sud du Sénégal. Pour faire à cette situation, l’Institut national de pédologie (Inp) a engagé un processus d’élaboration d’un plan stratégique 2009/2011 pour mettre en œuvre, en matière de gestion et d’utilisation des sols, des actions durables étalées sur le moyen terme et garantir une préservation des ressources de base pour les générations futures.
Pour valider ce plan stratégique élaboré selon un processus participatif, l’Inp a regroupé l’ensemble des acteurs du monde rural de la région autour d’un atelier de partage. Pour Mamadou Bocoum le représentant de la directrice nationale de l’Inp, ‘une synthèse des facteurs déterminants identifiés par les participants durant les ateliers locaux de planification tenus à Sédhiou et à Vélingara et qui, selon eux, sont à la base de la dégradation des terres dans leur terroir, permet de dégager cinq grandes thématiques que sont la faible validation des systèmes de production, la faible capacité des producteurs, les problèmes fonciers, la faiblesse de l’aménagement de l’espace et un dysfonctionnement entre la disponibilité d’appui et technique et la demande’.
C’est pourquoi, de l’avis d’El Hadji Seydou Cissé, le délégué régional de l’Inp dans les régions de Kolda et de Sédhiou, ‘il faut, en rapport avec les agriculteurs, les élus locaux et les services techniques de l’Etat, définir des canevas appropriés pour une meilleure protection des sols. Parce que le sol constitue notre seul et unique magasin, il faut par conséquent le protéger avec des techniques simples et accessibles à tous’. Le délégué régional de l’Inp d’ajouter que ‘dans cette région, les terres cultivables s’étendent à perte de vue, mais elles sont de plus en plus abandonnées par les agriculteurs. C’est pourquoi, nous avons pensé qu’il faut agir vite, pendant qu’il est encore temps’. Car, selon Mamadou Bocoum, la zone du Fouladou/Pakao présente un intérêt certain dans le programme central d’autonomie alimentaire, de par ses capacités de production céréalière, pastorale.
Moctar DIALLO
Wal Fadjri