Une association de ruraux d’Italie, spécialistes de l’agriculture biologique, a séjourné à Louga dans le cadre du projet Fonds Italie Cills de lutte contre la désertification pour la réduction de la pauvreté au Sahel, piloté par l’Ong Cisv.
Jusque-là, les producteurs maraîchers de Potou, dans la zone de Léona, et ceux du département de Louga pratiquaient l’agriculture traditionnelle et utilisaient des produits chimiques pour de meilleurs rendements et pour la protection des cultures. Mais ces pratiques ont montré leur limite, voire ont eu des conséquences fâcheuses au plan sanitaire. Selon les techniciens, la contamination des eaux et de certaines productions agricoles a été confirmée par des analyses et pourrait constituer un sérieux problème de santé publique au cours des prochaines années. D’autre part, le remplacement de la matière organique par les engrais chimiques dans un contexte sahélien a fortement contribué à l’appauvrissement des sols. Les intrants coûtent de plus en plus cher et les rendements à l’hectare ne cessent de décroître. D’où l’intervention du Fonds Italie-Cills dont l’objectif, selon son coordonnateur, Ousmane Niang, était de renforcer les capacités des producteurs à se tourner vers l’agriculture biologique « comme moyen rationnel de préservation des ressources naturelles, sa mise en pratique, ses avantages ». Une rencontre d’échange, a été animée à la Maison familiale rurale de Potou par Roberto Forapan, spécialiste italien en agriculture biologique, qui a initié une quarantaine de producteurs. Ce séjour a été également mis à profit pour des échanges sur les dispositifs institutionnels des organisations de ruraux des deux pays et pour le renforcement de la prise de conscience des leaders du Cncr sur les avantages de l’agriculture biologique.
Ousmane MBENGUE
Le Soleil
Jusque-là, les producteurs maraîchers de Potou, dans la zone de Léona, et ceux du département de Louga pratiquaient l’agriculture traditionnelle et utilisaient des produits chimiques pour de meilleurs rendements et pour la protection des cultures. Mais ces pratiques ont montré leur limite, voire ont eu des conséquences fâcheuses au plan sanitaire. Selon les techniciens, la contamination des eaux et de certaines productions agricoles a été confirmée par des analyses et pourrait constituer un sérieux problème de santé publique au cours des prochaines années. D’autre part, le remplacement de la matière organique par les engrais chimiques dans un contexte sahélien a fortement contribué à l’appauvrissement des sols. Les intrants coûtent de plus en plus cher et les rendements à l’hectare ne cessent de décroître. D’où l’intervention du Fonds Italie-Cills dont l’objectif, selon son coordonnateur, Ousmane Niang, était de renforcer les capacités des producteurs à se tourner vers l’agriculture biologique « comme moyen rationnel de préservation des ressources naturelles, sa mise en pratique, ses avantages ». Une rencontre d’échange, a été animée à la Maison familiale rurale de Potou par Roberto Forapan, spécialiste italien en agriculture biologique, qui a initié une quarantaine de producteurs. Ce séjour a été également mis à profit pour des échanges sur les dispositifs institutionnels des organisations de ruraux des deux pays et pour le renforcement de la prise de conscience des leaders du Cncr sur les avantages de l’agriculture biologique.
Ousmane MBENGUE
Le Soleil