Le long des plages de la petite côte, des pirogues sont stationnées. Beaucoup de pêcheurs répugnent à braver l’océan, le froid intense des derniers jours a fait tous ses effets. L’un d’eux, croisé au niveau du littoral, en pleine promenade, accuse la raréfaction de la ressource. Il soutient que la mer n’est pas clémente à cette période. Les effets sont multiples. Les économies partent en flèche. Les marins pêcheurs s’endettent auprès des stations d’essence sous douane et des mareyeurs pour des randonnées stériles en mer. Pour ne plus rentrer bredouilles, ils ont préféré amarrer les pirogues et attendre le retour à la normale.
Sur le port du gilet de sauvetage, Daouda pour ne pas le citer, oppose une série d’arguments. Il se réfugie derrière des considérations sociologiques pour dénoncer le port du gilet de sauvetage. A l’en croire, un homme ne met rien sur son dos et il laisse cela aux femmes qui ont des bébés à califourchon. Coincé sur le manque de pertinence de cet argument, il avance que le gilet de sauvetage n’est pas adapté et n’arrange pas les naufragés. Son désir est d’en faire une taie dans son lit, lors des campagnes en Gambie ou au Sud du pays. De vieux pêcheurs pensent autrement. Ils expliquent qu’à chaque chose son temps. Les pagaies et les rames ont laissé la place aux embarcations à voile, soutiennent-ils. Pour eux, comment aujourd’hui, des jeunes pêcheurs qui utilisent des GPS (Global position system) pour se repérer refusent le gilet de sauvetage pour leur sécurité ?
Pour Mame Badou, le gilet de sauvetage bien attaché est synonyme de survie pour un naufragé. De nos jours, il ne s’explique pas le manque de formation et d’incohérence de plus en plus en présents au niveau des pêcheurs. Son souhait est de voir des marins pêcheurs bien formés dans des centres et disposant d’un équipement moderne et complet. Il dénonce le laxisme des autorités car en Gambie, par exemple, aucun pêcheur n’ose braver les flots sans porter le gilet de sauvetage.
Le bulletin météo, les cartes, la boussole et le compas sont autant d’instruments indispensables pour renforcer la sécurité en mer. Ils en appellent à plus de vigilance de la part des structures en charge de la surveillance des acteurs de la pêche en mer.
LE MANQUE DE PRECAUTIONS
La série noire continue, au cours de ces dernières, sur la petite côte, endeuillée par la disparition d’un jeune pêcheur. Le manque de précaution est mis en avant. Le défaut d’un équipement adéquat a eu raison de lui. Les pirogues sont pointées du doigt surtout celles en bois et qui supporteraient mal les charges et les moteurs hors bord. Pour un souci lié à l’appât du gain, les pêcheurs font des surcharges d’une part et d’autre part, certains, pour gagner du temps, mettent de puissants moteurs qui, à force projeter les embarcations, causent des accidents. Les pêcheurs dénoncent certains d’entre eux qui utiliseraient du feu à coté d’importantes quantités d’essence dans des fûts en plastique. Des bonbonnes de gaz butane côtoient aussi dans les pirogues l’essence et le tout à proximité du feu incandescent, pour faire la cuisine ou se réchauffer. Avec l’absence d’extincteur, bonjour les dégâts.
Des interrogations nourries hantent le sommeil des pêcheurs et autres investisseurs dans le secteur de la mer. Ils se demandent comment sécuriser les biens et les pêcheurs. La question de la garantie du matériel de pêche et des vies humaines à bord des pirogues est de nouveau sur la table. Les réticences tant affichées dans le passé semblent fondre comme du beurre au soleil. Les pêcheurs qui se sont endettés auprès des banques, les veuves de disparus, leurs orphelins, cherchent de nos jours à s’ouvrir les portes d’une garantie sociale et des assurances pour faire face à certaines situations liées à des accidents.
Sur le port du gilet de sauvetage, Daouda pour ne pas le citer, oppose une série d’arguments. Il se réfugie derrière des considérations sociologiques pour dénoncer le port du gilet de sauvetage. A l’en croire, un homme ne met rien sur son dos et il laisse cela aux femmes qui ont des bébés à califourchon. Coincé sur le manque de pertinence de cet argument, il avance que le gilet de sauvetage n’est pas adapté et n’arrange pas les naufragés. Son désir est d’en faire une taie dans son lit, lors des campagnes en Gambie ou au Sud du pays. De vieux pêcheurs pensent autrement. Ils expliquent qu’à chaque chose son temps. Les pagaies et les rames ont laissé la place aux embarcations à voile, soutiennent-ils. Pour eux, comment aujourd’hui, des jeunes pêcheurs qui utilisent des GPS (Global position system) pour se repérer refusent le gilet de sauvetage pour leur sécurité ?
Pour Mame Badou, le gilet de sauvetage bien attaché est synonyme de survie pour un naufragé. De nos jours, il ne s’explique pas le manque de formation et d’incohérence de plus en plus en présents au niveau des pêcheurs. Son souhait est de voir des marins pêcheurs bien formés dans des centres et disposant d’un équipement moderne et complet. Il dénonce le laxisme des autorités car en Gambie, par exemple, aucun pêcheur n’ose braver les flots sans porter le gilet de sauvetage.
Le bulletin météo, les cartes, la boussole et le compas sont autant d’instruments indispensables pour renforcer la sécurité en mer. Ils en appellent à plus de vigilance de la part des structures en charge de la surveillance des acteurs de la pêche en mer.
LE MANQUE DE PRECAUTIONS
La série noire continue, au cours de ces dernières, sur la petite côte, endeuillée par la disparition d’un jeune pêcheur. Le manque de précaution est mis en avant. Le défaut d’un équipement adéquat a eu raison de lui. Les pirogues sont pointées du doigt surtout celles en bois et qui supporteraient mal les charges et les moteurs hors bord. Pour un souci lié à l’appât du gain, les pêcheurs font des surcharges d’une part et d’autre part, certains, pour gagner du temps, mettent de puissants moteurs qui, à force projeter les embarcations, causent des accidents. Les pêcheurs dénoncent certains d’entre eux qui utiliseraient du feu à coté d’importantes quantités d’essence dans des fûts en plastique. Des bonbonnes de gaz butane côtoient aussi dans les pirogues l’essence et le tout à proximité du feu incandescent, pour faire la cuisine ou se réchauffer. Avec l’absence d’extincteur, bonjour les dégâts.
Des interrogations nourries hantent le sommeil des pêcheurs et autres investisseurs dans le secteur de la mer. Ils se demandent comment sécuriser les biens et les pêcheurs. La question de la garantie du matériel de pêche et des vies humaines à bord des pirogues est de nouveau sur la table. Les réticences tant affichées dans le passé semblent fondre comme du beurre au soleil. Les pêcheurs qui se sont endettés auprès des banques, les veuves de disparus, leurs orphelins, cherchent de nos jours à s’ouvrir les portes d’une garantie sociale et des assurances pour faire face à certaines situations liées à des accidents.