Après avoir créé une institution de micro-finance depuis l’année dernière, la Compagnie bancaire de l’Afrique, occidentale (Cbao) attend toujours d’avoir l’autorisation pour pouvoir démarrer ses activités.
En matière de micro-finance, la Compagnie bancaire de l’Afrique occidentale (Cbao) a engagé une démarche «volontariste», en association avec des fonds spécialisés pour la création d’une institution. Mais selon Patrick Mestrallet, Administrateur et Directeur général de la Cbao, et son équipe qui faisaient face à la presse hier, pour dresser leur bilan de 2006, «la banque n’attend plus que l’autorisation de la Banque centrale pour prendre son envol et contribuer au développement de l’économie sénégalaise».
«Cette institution a été créée depuis l’année dernière. On a fait tout ce qui est du business plan, dossier d’agrément. Le processus est en cours au niveau des autorités de tutelle. On a bon espoir que la décision va passer plus rapidement pour nous permettre, dès l’entame de l’année 2008, de lancer nos activités», se console Anta Dioum, directrice générale adjointe de l’exploitation de la Cbao.
Et n’étant pas trop sûre d’obtenir ce sésame, la Cbao s’abstient d’engager certaines dépenses comme la signature des contrats et la location de bâtiments devant servir à abriter le siège de l’institution. «En tout cas, nous savons exactement, ce que nous voulons faire et l’on attend que le feu vert pour pouvoir le mettre en œuvre», indique Anta Dioum.
Quid du taux d’intérêt de cette nouvelle institution en gestation ? Mme la directrice chargée de l’exploitation rétorque : «Un taux d’intérêt dépend de sa durée, des garanties…» Avant de préciser : «L’idée, c’est d’offrir des produits à un taux qui sera accepté par la clientèle. Nous abordons ce sujet avec beaucoup d’humilité. En effet, nous nous sommes dit qu’il y a une partie de la population sénégalaise qui, apparemment, n’a jamais été convaincue par les banques. Des gens qui sont restés exclus du système bancaire pendant longtemps.» C’est la raison pour laquelle, explique-t-elle, «la Cbao, a voulu créer une institution de micro-finance, mais qui travaille avec un esprit et une approche qui conviennent à la clientèle, notamment celle de faible revenu». Et pour la bonne marche de ce projet, la Cbao a impliqué d’autres institutions prêtes à lui apporter leurs expériences. Car, «la banque n’a pas toutes les compétences requises», explique Anta Dioum.
Le Quotidien
En matière de micro-finance, la Compagnie bancaire de l’Afrique occidentale (Cbao) a engagé une démarche «volontariste», en association avec des fonds spécialisés pour la création d’une institution. Mais selon Patrick Mestrallet, Administrateur et Directeur général de la Cbao, et son équipe qui faisaient face à la presse hier, pour dresser leur bilan de 2006, «la banque n’attend plus que l’autorisation de la Banque centrale pour prendre son envol et contribuer au développement de l’économie sénégalaise».
«Cette institution a été créée depuis l’année dernière. On a fait tout ce qui est du business plan, dossier d’agrément. Le processus est en cours au niveau des autorités de tutelle. On a bon espoir que la décision va passer plus rapidement pour nous permettre, dès l’entame de l’année 2008, de lancer nos activités», se console Anta Dioum, directrice générale adjointe de l’exploitation de la Cbao.
Et n’étant pas trop sûre d’obtenir ce sésame, la Cbao s’abstient d’engager certaines dépenses comme la signature des contrats et la location de bâtiments devant servir à abriter le siège de l’institution. «En tout cas, nous savons exactement, ce que nous voulons faire et l’on attend que le feu vert pour pouvoir le mettre en œuvre», indique Anta Dioum.
Quid du taux d’intérêt de cette nouvelle institution en gestation ? Mme la directrice chargée de l’exploitation rétorque : «Un taux d’intérêt dépend de sa durée, des garanties…» Avant de préciser : «L’idée, c’est d’offrir des produits à un taux qui sera accepté par la clientèle. Nous abordons ce sujet avec beaucoup d’humilité. En effet, nous nous sommes dit qu’il y a une partie de la population sénégalaise qui, apparemment, n’a jamais été convaincue par les banques. Des gens qui sont restés exclus du système bancaire pendant longtemps.» C’est la raison pour laquelle, explique-t-elle, «la Cbao, a voulu créer une institution de micro-finance, mais qui travaille avec un esprit et une approche qui conviennent à la clientèle, notamment celle de faible revenu». Et pour la bonne marche de ce projet, la Cbao a impliqué d’autres institutions prêtes à lui apporter leurs expériences. Car, «la banque n’a pas toutes les compétences requises», explique Anta Dioum.
Le Quotidien