Saint-Louis, 8 avr (APS) - La révision des tailles des exploitations agricoles est une exigence pour intensifier la production, a indiqué El Hadji Malick Sarr, Directeur général de l’Agence nationale d’insertion et de développement agricole (ANIDA).
‘’Avec 80% des exploitations agricoles à moins d’un hectare, il est impossible de nourrir la population sénégalaise’’, a-t-il déclaré.
M. Sarr animant la conférence introductive du forum de la première Foire internationale de Saint-Louis, dont le thème est axé sur l’innovation technologique.
Il a invité les acteurs à la réflexion, après une période de forte injection de milliards dans le secteur agricole sans rendement probant.
Le directeur de l’ANIDA a relevé la faiblesse de la taille des exploitations et la vocation des producteurs qui ont tendance à en faire une activité de subsistance.
‘’Au lieu de renforcer la dose à un corps qui a reçu beaucoup de médicaments sans grand résultat, il faut s’interroger sur ce corps’’, a-t-il estimé.
El Hadji Malick Sarr a déploré le peu d’efficacité des financements injectés dans le secteur agricole du temps du régime des Libéraux (2000-2012).
Selon lui, de telles surfaces n’ont pas besoin de tracteur pour être exploitées et que l’atteinte des objectifs d’autosuffisance alimentaire ne peut se faire sans une intensification de l’activité agricole.
M. Sarr a donné l’exemple de l’Europe qui parvient à assurer l’alimentation de sa population alors que dans les pays sous-développés, où 70% sont dans le secteur primaire, ces besoins sont loin d’être satisfaits.
Cet écart de production et de productivité s’explique également par l’introduction en Europe des nouvelles technologiques qui permettent de produire plus et mieux.
Il a en outre décrié les barrières érigées pour protéger l’agriculteur européen sous le couvert de certaines normes de production ainsi que les subventions accordées à ces derniers.
A cet effet, le Directeur général de l’ANIDA a invité les Etats des pays sous-développés à protéger leur agriculture pour atteindre des résultats similaires.
Il s’est félicité de l’option des nouvelles autorités de baser le développement sur l’agriculture, indiquant toutefois qu’il ne reste qu’à se retrousser les manches pour suivre cet élan.
El Hadji Malick Sarr a soutenu que ces efforts devaient être accompagnés en investissements dans le domaine des infrastructures.
‘’Il faudrait aussi résoudre le problème du financement de ce secteur où pratiquement n’est présente que la Caisse nationale de crédit agricole et motiver les meilleurs producteurs et accompagner les novices ainsi que les jeunes à l’explorer.’’
Pour le conférencier, les marges bénéficiaires sont énormes et sont sans commune mesure comparées à certaines activités jugées plus attrayantes.
AMD/SAB
‘’Avec 80% des exploitations agricoles à moins d’un hectare, il est impossible de nourrir la population sénégalaise’’, a-t-il déclaré.
M. Sarr animant la conférence introductive du forum de la première Foire internationale de Saint-Louis, dont le thème est axé sur l’innovation technologique.
Il a invité les acteurs à la réflexion, après une période de forte injection de milliards dans le secteur agricole sans rendement probant.
Le directeur de l’ANIDA a relevé la faiblesse de la taille des exploitations et la vocation des producteurs qui ont tendance à en faire une activité de subsistance.
‘’Au lieu de renforcer la dose à un corps qui a reçu beaucoup de médicaments sans grand résultat, il faut s’interroger sur ce corps’’, a-t-il estimé.
El Hadji Malick Sarr a déploré le peu d’efficacité des financements injectés dans le secteur agricole du temps du régime des Libéraux (2000-2012).
Selon lui, de telles surfaces n’ont pas besoin de tracteur pour être exploitées et que l’atteinte des objectifs d’autosuffisance alimentaire ne peut se faire sans une intensification de l’activité agricole.
M. Sarr a donné l’exemple de l’Europe qui parvient à assurer l’alimentation de sa population alors que dans les pays sous-développés, où 70% sont dans le secteur primaire, ces besoins sont loin d’être satisfaits.
Cet écart de production et de productivité s’explique également par l’introduction en Europe des nouvelles technologiques qui permettent de produire plus et mieux.
Il a en outre décrié les barrières érigées pour protéger l’agriculteur européen sous le couvert de certaines normes de production ainsi que les subventions accordées à ces derniers.
A cet effet, le Directeur général de l’ANIDA a invité les Etats des pays sous-développés à protéger leur agriculture pour atteindre des résultats similaires.
Il s’est félicité de l’option des nouvelles autorités de baser le développement sur l’agriculture, indiquant toutefois qu’il ne reste qu’à se retrousser les manches pour suivre cet élan.
El Hadji Malick Sarr a soutenu que ces efforts devaient être accompagnés en investissements dans le domaine des infrastructures.
‘’Il faudrait aussi résoudre le problème du financement de ce secteur où pratiquement n’est présente que la Caisse nationale de crédit agricole et motiver les meilleurs producteurs et accompagner les novices ainsi que les jeunes à l’explorer.’’
Pour le conférencier, les marges bénéficiaires sont énormes et sont sans commune mesure comparées à certaines activités jugées plus attrayantes.
AMD/SAB