Tambacounda, 5 fév (APS) - Les rendements agricoles ont connu une ''nette évolution'' dans la zone d’intervention du Projet de promotion et d’intensification de l’agriculture (PRODIAKT-Africare), a annoncé mardi son coordonnateur à Tambacounda (Est), Samba Atta Dabo, qui a tiré un bilan ''satisfaisant'' de cette initiative entrée dans sa troisième et dernière année d’exécution.
Le PRODIAKT-Africare intervient dans les régions de Kaolack, Kaffrine, Kédougou et Tambacounda.
''Les rendements ont connu une nette évolution et c’était ça l’objectif du projet'', a dit M. Dabo au terme d’un atelier-bilan du projet.
Financé par le département de l'agriculture des Etats-Unis d'Amérique (USDA), avec plus de deux milliards de francs CFA, dans le cadre du programme "Food for Progress", le PRODIAKT est mis en œuvre par l’organisation non gouvernementale (ONG) américaine Africare et cible 15 mille bénéficiaires directs et 41 mille bénéficiaires indirects, les agriculteurs et les éleveurs des zones rurales.
Sa mission est de contribuer à la lutte contre la pauvreté, en augmentant les revenus de milliers de foyers ruraux, avait indiqué, lors de son lancement en octobre 2010 à Tambacounda, Robert Yamate, premier conseiller de l’ambassade des Etats-Unis d'Amérique au Sénégal.
Selon lui, l'objectif du PODIAKT est de renforcer la production, lutter contre l’insécurité alimentaire, améliorer la diversification des cultures et renforcer le développement des micro-entreprises, par la production agricole. "Nous allons soutenir la production de cultures vivrières telles que le riz, le mil, le sorgho et le blé, mais aussi des légumes et des fruits", avait-il ajouté.
Cela passe, selon M. Dabo, par l’atteinte de trois objectifs spécifiques que sont l’accroissement de la productivité, le renforcement des capacités organisationnelles des producteurs et le développement de l’agrobusiness.
''Je crois que le bilan est plutôt satisfaisant par rapport à l’année dernière, qui a été marquée par une pluviométrie très faible, laquelle a fait que l’ensemble du paquet technique déroulé dans les villages n’a pas donné le résultat escompté'', a dit M. Dabo.
''Cette année, Dieu a fait qu’il a bien plu et le paquet technique a permis de réaliser des rendements ayant dépassé le rendement de référence, dans toutes les régions où nous sommes déjà intervenus'', a-t-il souligné.
En ce qui concerne le volet renforcement de capacités des producteurs, ''beaucoup de sessions ont été organisées principalement sur la maîtrise des paquets techniques, mais également sur tout ce qui est management des OCB (organismes communautaires de base), la gestion administrative et financière et le développement de l’agrobusiness'', a signalé Samba Atta Dabo. Il n’a pas fourni de données chiffrées sur ces formations.
Concernant l’agrobusiness, des unités de transformation des produits agricoles ont été mises en place et des visites de stage organisées au profit des OCB soutenues par le projet, a-t-il indiqué. La participation des membres des OCB à des foires organisées dans plusieurs régions du pays est l'une des réalisations du volet formation du projet, selon M. Dabo.
Ce résultat du projet cadre, a-t-il noté, avec l’option prise par l’Etat du Sénégal de ''s’orienter davantage vers l’accroissement des rendements, en mettant en place de bons paquets techniques et des intrants (semences et engrais) de qualité''.
Africare a beaucoup travaillé avec l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA) sur la production de semences de qualité distribuées aux producteurs, afin d’accroître les rendements de ces derniers, a indiqué le coordonnateur du PRODIAKT à Tambacounda.
Selon lui, diverses activités allant de la transformation des produits agricoles à leur commercialisation, en passant par le renforcement des capacités des producteurs, le maraîchage et la distribution d'intrants agricoles aux producteurs ont été déroulées dans les zones d'intervention du projet.
Les techniques de compostage, de défense et de restauration des sols ont été vulgarisées dans les localités où intervient le PRODIAKT, a-t-il dit, ajoutant que l’élevage des petits ruminants et l’alphabétisation fonctionnelle font partie des réalisations du projet.
ADI/ESF
Le PRODIAKT-Africare intervient dans les régions de Kaolack, Kaffrine, Kédougou et Tambacounda.
''Les rendements ont connu une nette évolution et c’était ça l’objectif du projet'', a dit M. Dabo au terme d’un atelier-bilan du projet.
Financé par le département de l'agriculture des Etats-Unis d'Amérique (USDA), avec plus de deux milliards de francs CFA, dans le cadre du programme "Food for Progress", le PRODIAKT est mis en œuvre par l’organisation non gouvernementale (ONG) américaine Africare et cible 15 mille bénéficiaires directs et 41 mille bénéficiaires indirects, les agriculteurs et les éleveurs des zones rurales.
Sa mission est de contribuer à la lutte contre la pauvreté, en augmentant les revenus de milliers de foyers ruraux, avait indiqué, lors de son lancement en octobre 2010 à Tambacounda, Robert Yamate, premier conseiller de l’ambassade des Etats-Unis d'Amérique au Sénégal.
Selon lui, l'objectif du PODIAKT est de renforcer la production, lutter contre l’insécurité alimentaire, améliorer la diversification des cultures et renforcer le développement des micro-entreprises, par la production agricole. "Nous allons soutenir la production de cultures vivrières telles que le riz, le mil, le sorgho et le blé, mais aussi des légumes et des fruits", avait-il ajouté.
Cela passe, selon M. Dabo, par l’atteinte de trois objectifs spécifiques que sont l’accroissement de la productivité, le renforcement des capacités organisationnelles des producteurs et le développement de l’agrobusiness.
''Je crois que le bilan est plutôt satisfaisant par rapport à l’année dernière, qui a été marquée par une pluviométrie très faible, laquelle a fait que l’ensemble du paquet technique déroulé dans les villages n’a pas donné le résultat escompté'', a dit M. Dabo.
''Cette année, Dieu a fait qu’il a bien plu et le paquet technique a permis de réaliser des rendements ayant dépassé le rendement de référence, dans toutes les régions où nous sommes déjà intervenus'', a-t-il souligné.
En ce qui concerne le volet renforcement de capacités des producteurs, ''beaucoup de sessions ont été organisées principalement sur la maîtrise des paquets techniques, mais également sur tout ce qui est management des OCB (organismes communautaires de base), la gestion administrative et financière et le développement de l’agrobusiness'', a signalé Samba Atta Dabo. Il n’a pas fourni de données chiffrées sur ces formations.
Concernant l’agrobusiness, des unités de transformation des produits agricoles ont été mises en place et des visites de stage organisées au profit des OCB soutenues par le projet, a-t-il indiqué. La participation des membres des OCB à des foires organisées dans plusieurs régions du pays est l'une des réalisations du volet formation du projet, selon M. Dabo.
Ce résultat du projet cadre, a-t-il noté, avec l’option prise par l’Etat du Sénégal de ''s’orienter davantage vers l’accroissement des rendements, en mettant en place de bons paquets techniques et des intrants (semences et engrais) de qualité''.
Africare a beaucoup travaillé avec l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA) sur la production de semences de qualité distribuées aux producteurs, afin d’accroître les rendements de ces derniers, a indiqué le coordonnateur du PRODIAKT à Tambacounda.
Selon lui, diverses activités allant de la transformation des produits agricoles à leur commercialisation, en passant par le renforcement des capacités des producteurs, le maraîchage et la distribution d'intrants agricoles aux producteurs ont été déroulées dans les zones d'intervention du projet.
Les techniques de compostage, de défense et de restauration des sols ont été vulgarisées dans les localités où intervient le PRODIAKT, a-t-il dit, ajoutant que l’élevage des petits ruminants et l’alphabétisation fonctionnelle font partie des réalisations du projet.
ADI/ESF