En réunion autour de leur constitution en structure faîtière, les comités de gestion des bassins de rétention ont estimé que la valorisation des bassins de rétention passe nécessairement par la pisciculture. Le projet va bénéficier de 25 millions de l’Agence nationale de l’aquaculture (Ana)
D’un commun accord, les exploitants des bassins de rétention ont pris la décision de créer une organisation faîtière appelée à prendre en charge les préoccupations de ses membres, avec l’accompagnement de l’Ana et le soutien du Projet de modernisation et d’intensification agricole (Pmia) qui est leur partenaire privilégié au plan financier. Le directeur de l’Ana, a pris l’engagement de débloquer la somme de 25 millions pour appuyer les comités, ceci après l’assentiment du conseil de surveillance. Autre suggestion, c’est la mise en œuvre d’un programme minimal concocté par les comités pour faire face aux problèmes liés à l’équipement, à l’ensablement, l’envasement, entre autres. Le directeur de l’Ana a révélé la rencontre prochaine avec les ostréiculteurs de Joal qui vont bénéficier d’un bassin de désengorgement, de même que d’autres localités qui ont déjà été ciblées. Plus d’une trentaine de responsables de comités de gestion de bassins de rétention, réunis à Thiès, ont réfléchi, pendant deux jours, sur tous les problèmes liés à ces outils de développement (fonctionnement, problèmes techniques, moyens, entre autres). A titre d’exemple, les comités de gestion de Mont Rolland, Sébikhotane, Bargny, Arame, etc., ont été cités pour les résultats flatteurs enregistrés. Il s’agit, d’ores et déjà, de poursuivre la sensibilisation, d’impliquer les directions de l’élevage, de l’agriculture et des bassins de rétention pour atteindre l’objectif déclaré consistant à implanter dans chaque village un bassin. M. Wade rappelle que l’objectif ultime est de 3.000 bassins d’ici à l’an 2010, pour l’élevage, de 3 à 4 millions d’alevins et une production record de 350.000 tonnes de poissons. Pour le directeur de l’Ana, les instructions reçues, c’est de mettre un accent particulier sur l’approche genre et, par conséquent, de mettre les bassins de rétention à proximité des villages pour permettre aux femmes de marquer fortement leur présence. Depuis le lancement, en 2008, par le chef de l’Etat pour booster la production aquacole et approvisionner en même temps le marché local, ce sont 140 bassins de rétention qui sont disséminés à travers le pays. Ils sont gérés par des comités de gestion démocratiquement choisis par les populations et fonctionnant de manière transparente.
Abdourahmane Sarr GONZALES
Le Soleil
D’un commun accord, les exploitants des bassins de rétention ont pris la décision de créer une organisation faîtière appelée à prendre en charge les préoccupations de ses membres, avec l’accompagnement de l’Ana et le soutien du Projet de modernisation et d’intensification agricole (Pmia) qui est leur partenaire privilégié au plan financier. Le directeur de l’Ana, a pris l’engagement de débloquer la somme de 25 millions pour appuyer les comités, ceci après l’assentiment du conseil de surveillance. Autre suggestion, c’est la mise en œuvre d’un programme minimal concocté par les comités pour faire face aux problèmes liés à l’équipement, à l’ensablement, l’envasement, entre autres. Le directeur de l’Ana a révélé la rencontre prochaine avec les ostréiculteurs de Joal qui vont bénéficier d’un bassin de désengorgement, de même que d’autres localités qui ont déjà été ciblées. Plus d’une trentaine de responsables de comités de gestion de bassins de rétention, réunis à Thiès, ont réfléchi, pendant deux jours, sur tous les problèmes liés à ces outils de développement (fonctionnement, problèmes techniques, moyens, entre autres). A titre d’exemple, les comités de gestion de Mont Rolland, Sébikhotane, Bargny, Arame, etc., ont été cités pour les résultats flatteurs enregistrés. Il s’agit, d’ores et déjà, de poursuivre la sensibilisation, d’impliquer les directions de l’élevage, de l’agriculture et des bassins de rétention pour atteindre l’objectif déclaré consistant à implanter dans chaque village un bassin. M. Wade rappelle que l’objectif ultime est de 3.000 bassins d’ici à l’an 2010, pour l’élevage, de 3 à 4 millions d’alevins et une production record de 350.000 tonnes de poissons. Pour le directeur de l’Ana, les instructions reçues, c’est de mettre un accent particulier sur l’approche genre et, par conséquent, de mettre les bassins de rétention à proximité des villages pour permettre aux femmes de marquer fortement leur présence. Depuis le lancement, en 2008, par le chef de l’Etat pour booster la production aquacole et approvisionner en même temps le marché local, ce sont 140 bassins de rétention qui sont disséminés à travers le pays. Ils sont gérés par des comités de gestion démocratiquement choisis par les populations et fonctionnant de manière transparente.
Abdourahmane Sarr GONZALES
Le Soleil