POUR LA REDYNAMISATION ET LA MODERNISATION DE LA COMMERCIALISATION DES PRODUITS AGRICOLES Un cadre national permanent sur les fonds baptismaux

Amadou Niang, ministre du Commerce, a procédé, ce mercredi 30 septembre à Dakar, au lancement du Cadre national de commercialisation des produits agricoles.



POUR LA REDYNAMISATION ET LA MODERNISATION DE LA COMMERCIALISATION DES PRODUITS AGRICOLES  Un cadre national permanent sur les fonds baptismaux
Le ministre du Commerce, Amadou Niang, a procédé hier, mercredi 30 septembre 2009, à l’ouverture d’un atelier de lancement du Cadre national de commercialisation des produits agricoles. Selon Amadou Niang, ce cadre permettra « d’enrichir et de jeter les nouvelles bases de l’organisation et du fonctionnement des produits agricoles, qui soit accepté et soutenu par l’ensemble des acteurs des différents filières agricoles et agro-industrielles. »

Ce cadre qui se veut permanent et dynamique va poursuivre des objectifs tels que, offrir un cadre organique (départemental, régional, et national) et de suivi, d’analyse et de prise de décision sur toutes les questions liées à la commercialisation des produits agricoles. Promouvoir la concertation entre les différents acteurs qui interviennent dans la commercialisation des produits agricoles. Enfin, ce cadre permettra de rechercher avec tous les acteurs, nationaux comme étrangers, des débouchés pour les productions agricoles locales mais, aussi et surtout, favoriser la politique du « consommer sénégalais » et développer les réseaux de distribution des produits locaux.

En d’autres termes, l’enjeu est aujourd’hui de lier le développement et la promotion de la production agricole à l’évolution et aux exigences des marchés domestiques et étrangers.

Par ailleurs, le ministre a tenu à rappeler, les raisons qui ont conduit à la mise sur pied d’un tel cadre national de commercialisation desdits produits agricoles. Il est ainsi revenu sur la crise alimentaire mondiale qui a secoué les pays fortement dépendants de l’extérieur pour leur approvisionnement. Dans cet ordre d’idées, le ministre A. Niang a affirmé qu’« au Sénégal, la crise alimentaire s’est exacerbée au point d’entraîner des craintes de rupture des stocks et de poser de graves problèmes d’accessibilité aux produits de grande consommation ». Face à cette situation, le ministre a fait un rappel sur les initiatives prises par le Sénégal pour juguler la crise. C’est le cas, dit-il, de la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (Goana), initiée par le Président Abdoulaye Wade, le 16 avril 2008. Celle-ci s’est traduite, selon lui, par : « un succès éclatant avec les résultats exceptionnels de la campagne agricole 2008-2009 ». C’est pour toutes ces raisons que la réflexion engagée sur la question du cadre de commercialisation des produits agricoles paraît importante, compte tenu des enjeux de développement, a soutenu le ministre du Commerce.

Le ministre est également revenu sur les difficultés liées à la commercialisation des produits agricoles au Sénégal à cause, entre autres, du manque d’infrastructures commerciales adaptées dans certaines zones de production, au problème d’assainissement et de modernisation des circuits de distribution et de commercialisation. La liste des difficultés continuent avec l’indisponibilité et l’insuffisance de la production mais, aussi, l’asymétrie de l’information commerciale ainsi qu’au déficit criard de financement des campagnes de commercialisation.

Sud Quotidien

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