Tambacounda, 5 fév (APS) - Le financement des activités agricoles par les institutions financières constitue le "premier gage" de pérennisation des acquis du Projet de promotion et d’intensification de l’agriculture dans les régions de Kaolack, Kaffrine, Kédougou et Tambacounda (PRODIAKT), qui tire à sa fin, a indiqué, mardi, son coordonnateur dans la région de Tambacounda, Samba Atta Dabo.
Ce projet est financé par le Département de l’agriculture des Etats-Unis (USDA), pour un montant d'une valeur de plus de deux milliards de francs CFA, dans le cadre du programme "Food for Progress".
Le PRODIAKT, mis en œuvre par l’ONG américaine Africare, cible 15.000 bénéficiaires directs et 41.000 indirects, notamment des agriculteurs et éleveurs des zones rurales.
Ce projet triennal a été lancé en 2010, afin de contribuer à la lutte contre la pauvreté, grâce à l’augmentation des revenus de milliers de foyers ruraux.
Selon M. Dabo, Africare a logé dans des institutions financières comme le Crédit mutuel du Sénégal (CMS) et la Caisse nationale du crédit agricole (CNCAS), des fonds de garantie, afin de permettre à des producteurs des zones d’intervention du projet de contracter des crédits.
‘’A ce jour, 73 millions de crédit ont été décaissés dans la région de Tambacounda’’, a signalé le coordonnateur régional, d’après qui, ‘’le système commence à s’huiler et tout porte à croire qu’à la fin du projet, les gens continueront à entretenir des relations avec ces institutions financières’’.
‘’C’est ce qui, à notre avis, constitue le premier gage de pérennisation des activités : le financement des activités agricoles par les institutions financières et non par les ONG directement’’, a-t-il souligné.
Pour lui, d’autres garanties permettant d’espérer une continuité des activités initiées par le PRODIAKT, qui tire à sa fin, résident dans le ‘’travail de préparation’’ effectué en amont du démarrage des activités.
Un cabinet, recruté pour l’identification des villages cibles, avait rencontré les populations et les organisations communautaires de base (OCB), afin d’‘’établir la pertinence technique du choix des villages et des OCB’’ devant bénéficier du projet.
S’y ajoute l’implication des services techniques de l’Etat, comme les Directions régionales du développement rural (DRDR), les Inspections régionales des eaux et forêts, les antennes de l’Institut national de pédologie (INP), sur lesquels le projet s’est ‘’beaucoup appuyé’’, à travers la signature de protocoles d’accord.
Mieux, ces services sont responsabilisés pour l’exécution de certaines tâches, telles que les sessions de formation et le suivi technique de l’exécution sur le terrain.
Par ce dispositif, le PRODIAKT a opéré une ‘’mise en relation entre services techniques et producteurs, pour assurer la pérennité et la continuité de l’action’’, a relevé Samba Atta Dabo.
Il a ajouté : ‘’C’est un ensemble d’activités qui nous permettent d’espérer un tant soit peu que les activités seront pérennisées’’.
ADI/OID/SAB
Ce projet est financé par le Département de l’agriculture des Etats-Unis (USDA), pour un montant d'une valeur de plus de deux milliards de francs CFA, dans le cadre du programme "Food for Progress".
Le PRODIAKT, mis en œuvre par l’ONG américaine Africare, cible 15.000 bénéficiaires directs et 41.000 indirects, notamment des agriculteurs et éleveurs des zones rurales.
Ce projet triennal a été lancé en 2010, afin de contribuer à la lutte contre la pauvreté, grâce à l’augmentation des revenus de milliers de foyers ruraux.
Selon M. Dabo, Africare a logé dans des institutions financières comme le Crédit mutuel du Sénégal (CMS) et la Caisse nationale du crédit agricole (CNCAS), des fonds de garantie, afin de permettre à des producteurs des zones d’intervention du projet de contracter des crédits.
‘’A ce jour, 73 millions de crédit ont été décaissés dans la région de Tambacounda’’, a signalé le coordonnateur régional, d’après qui, ‘’le système commence à s’huiler et tout porte à croire qu’à la fin du projet, les gens continueront à entretenir des relations avec ces institutions financières’’.
‘’C’est ce qui, à notre avis, constitue le premier gage de pérennisation des activités : le financement des activités agricoles par les institutions financières et non par les ONG directement’’, a-t-il souligné.
Pour lui, d’autres garanties permettant d’espérer une continuité des activités initiées par le PRODIAKT, qui tire à sa fin, résident dans le ‘’travail de préparation’’ effectué en amont du démarrage des activités.
Un cabinet, recruté pour l’identification des villages cibles, avait rencontré les populations et les organisations communautaires de base (OCB), afin d’‘’établir la pertinence technique du choix des villages et des OCB’’ devant bénéficier du projet.
S’y ajoute l’implication des services techniques de l’Etat, comme les Directions régionales du développement rural (DRDR), les Inspections régionales des eaux et forêts, les antennes de l’Institut national de pédologie (INP), sur lesquels le projet s’est ‘’beaucoup appuyé’’, à travers la signature de protocoles d’accord.
Mieux, ces services sont responsabilisés pour l’exécution de certaines tâches, telles que les sessions de formation et le suivi technique de l’exécution sur le terrain.
Par ce dispositif, le PRODIAKT a opéré une ‘’mise en relation entre services techniques et producteurs, pour assurer la pérennité et la continuité de l’action’’, a relevé Samba Atta Dabo.
Il a ajouté : ‘’C’est un ensemble d’activités qui nous permettent d’espérer un tant soit peu que les activités seront pérennisées’’.
ADI/OID/SAB