Dakar, 11 fév (APS) - Dr Abdourahmane Wane, économiste au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD), a souhaité lundi à Dakar la mise en œuvre d'une politique capable d'augmenter la production animale en tenant compte des impératifs liés à l’environnement.
''Il ne suffit pas d’augmenter la production animale. Il faut aussi tenir compte des impacts de cette production sur l’environnement. Pour cela, nous proposons des pistes de réflexion comme ce qu’on appelle l’intensification écologique'', a dit Dr Wane.
L'intensification écologique consiste à ''augmenter la production animale tout en respectant l’environnement''.
Il participait à une conférence sur ''la préservation des écosystèmes''. Une rencontre organisée par le CIRAD, l'Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA), l'Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar et le Centre de suivi écologique (CSE).
La population urbaine ne cesse d'augmenter et a besoin de produits animaux de qualité, traités dans de bonnes conditions d’hygiène, a-t-il souligné, ajoutant que d'ici à 2030, la demande en lait et en viande en Afrique pourrait connaître une hausse de 30% voire 50%.
Il a relevé le fait que ''les jeunes préfèrent d’autres métiers à celui d’éleveur'' et signalé que dans certains pays, africains surtout, ''on n’arrive toujours pas à définir une véritable politique publique d’élevage''.
''Il y a une loi d’orientation agro-sylvo-pastoorale, mais son décret d’application n’est toujours pas sorti'', a-t-il affirmé, parlant du Sénégal.
MF/ESF
''Il ne suffit pas d’augmenter la production animale. Il faut aussi tenir compte des impacts de cette production sur l’environnement. Pour cela, nous proposons des pistes de réflexion comme ce qu’on appelle l’intensification écologique'', a dit Dr Wane.
L'intensification écologique consiste à ''augmenter la production animale tout en respectant l’environnement''.
Il participait à une conférence sur ''la préservation des écosystèmes''. Une rencontre organisée par le CIRAD, l'Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA), l'Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar et le Centre de suivi écologique (CSE).
La population urbaine ne cesse d'augmenter et a besoin de produits animaux de qualité, traités dans de bonnes conditions d’hygiène, a-t-il souligné, ajoutant que d'ici à 2030, la demande en lait et en viande en Afrique pourrait connaître une hausse de 30% voire 50%.
Il a relevé le fait que ''les jeunes préfèrent d’autres métiers à celui d’éleveur'' et signalé que dans certains pays, africains surtout, ''on n’arrive toujours pas à définir une véritable politique publique d’élevage''.
''Il y a une loi d’orientation agro-sylvo-pastoorale, mais son décret d’application n’est toujours pas sorti'', a-t-il affirmé, parlant du Sénégal.
MF/ESF