Plaidoyer pour une plus grande surveillance des ressources halieutiques



Dakar, 21 janv (APS) – Abdou Fouta Diakhoumpa, le directeur de cabinet du ministre de la Pêche et des Affaires maritimes, a invité, lundi à Dakar, les acteurs du secteur à une plus grande surveillance des ressources halieutiques, pour éviter leur pillage.


"C'est bien d'avoir des ressources halieutiques, mais si vous ne faites pas le nécessaire pour les protéger, d'autres viendraient en tirer profit et les piller", a-t-il notamment déclaré, en ouvrant les travaux d'un atelier régional sur la surveillance participative de la pêche artisanale maritime et continentale, initié par le projet ACP Fish II.

Le projet ACP Fish II est un programme régional décentralisé financé par le Fonds européen de développement (FED). Il a pour objectif de contribuer à la gestion durable et équitable des pêcheries afin de réduire la pauvreté et améliorer la sécurité alimentaire des pays ACP.

La rencontre qui prend fin vendredi regroupe 15 pays de la sous-région et 2 organisations sous-régionales de pêche. Elle consiste à permettre aux séminaristes de bénéficier d'une formation sur la surveillance.

Depuis 5 ans, l'Etat du Sénégal fait des efforts considérables en construisant des complexes frigorifiques et en dotant les acteurs de camions frigorifiques pour la conservation des captures, a souligné le directeur de cabinet du ministère de la Pêche et des Affaires maritimes.

A ce propos, il a salué la démarche inclusive de concertation et de recherche de synergies des responsables du programme qui permet selon lui une bonne appropriation du concept de surveillance participative de la part de toutes les parties prenantes

Selon Abdou Fouta Diakhoumpa, la surveillance côtière permettra aussi aux acteurs de ne pas être en reste dans la prise en compte des préoccupations des défis à relever. Il a cité les problèmes liés au manque de moyens et à la conservation.

De son avis, les faiblesses notées dans la gestion du suivi, du contrôle et de la surveillance se traduisent par un accroissement difficilement contrôlable de l'effort de pêche et l'usage quasiment généralisé de pratiques et engins de pêche illicites qui causent des dommages importants aux écosystèmes marins, lacustres et fluviaux.

"L'expansion de cette pêche illicite, non déclarée et non réglementée entraîne des préjudices importants tant sur le plan économique, biologique que social avec une fragilisation des communautés et des entreprises de pêche […]", a-t-il fait observer.

"Aussi, a-t-il rappelé, il y a la prise en compte du repos biologique à observer en ce sens qu'il permet aux espèces de se reproduire tranquillement".

Abdou Fouta Diakhoumpa dit espérer qu'à l'issue de la rencontre, "tous les participants seront assez outillés pour maîtriser tout ce que qui est technique et méthode de contrôle et de surveillance des pêcheries, aussi bien au long de la côte sénégalaise que sur tout le littoral ouest africain".

LTF/BK

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Economie maritime-Pêches-aquaculture


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