Pour atteindre l'objectif, que s'est fixé le Sénégal, de réaliser un volume d'exportation en fruits et légumes de 30 mille tonnes à l'horizon 2010, il faudra, indiquent les professionnels, amener les producteurs à se mettre aux normes du commerce mondial.
(Correspondance) – Trente-sept producteurs agricoles de la zone des Niayes suivent, depuis ce vendredi, une session de formation de deux jours sur la prise en compte des exigences sanitaires et phytosanitaires des produits destinés à l'exportation. Il s'agit, sous la houlette de l'Agence sénégalaise de promotion des exportations, (Asepex) en partenariat avec le projet pour une agriculture compétitive et durable, d'amener les producteurs sénégalais à s'approprier les normes requises sur le marché international afin de mieux faire face à la concurrence des produits européens.
Des normes dont la non maîtrise et la non prise en compte pèsent négativement sur le volume des exportations en fruits et légumes du Sénégal, comme l'a d'ailleurs si bien souligné la directrice de l'Asepex, Mme Sagar Diouf Traoré, lors de la cérémonie d'ouverture de l'atelier de Thiès.‘Les analyses réalisées en 2008 à partir des données des services sanitaires et phytosanitaires français démontrent que 7,2 % des lots de mangues sénégalais ayant fait l'objet de contrôle, à l'entrée du territoire communautaire, présentaient des mouches de fruit. De même, 14,2 % des lots de produits horticoles de la même origine n'étaient pas conformes, soit aux normes phytosanitaires soit au niveau des documents administratifs fournis’, a-t-elle fait savoir. Une situation qui, non seulement interpelle les professionnels de la filière horticole d'exportation, mais justifie amplement la décision de l'Asepex d'accompagner ces professionnels en mettant à leur disposition les outils nécessaires à la maîtrise de telles normes.
Aussi, la directrice de l'Asepex soutient être convaincue que les producteurs sénégalais se doivent de s'adapter et de se conformer aux exigences. Ceci d'autant que, poursuit-elle, les acheteurs internationaux ont de plus en plus recours à des normes privées ainsi qu'à des exigences non réglementaires considérées aujourd'hui comme des contraintes additionnelles pour l'accès aux marchés. De ces contraintes, on retiendra le label du commerce équitable qui fixe des standards sociaux et des prix minimum garantis, le Global Gap qui prend en compte les préoccupations du développement durable, le British Retail instauré par la grande distribution anglo saxonne et le Tesco Nature qui met en avant le tryptique articulé autour de la qualité sanitaire des produits, de la gestion de l'environnement et de la protection de la nature.
Par conséquent, Mme Sagar Diouf Traoré d'estimer qu'il devient plus qu'impérieux de renforcer les capacités des producteurs sénégalais pour leur permettre d'être en conformité avec toutes les normes de commercialisations applicables aux fruits et légumes. Lequel impératif demeure aujourd'hui la seule voie devant leur permettre d'atteindre l'objectif que s'est fixé le Sénégal et qui est de réaliser un volume d'exportation en fruits et légumes de 30 mille tonnes à l'horizon 2010. Ainsi et dans le même sillage, l'agence a commencé, après le plan d'action de Mbodiène en 2006, à mettre à profit des structures de contrôle et d'appui comme la Direction de la protection des végétaux et la Fondation Ceres-Locutox ainsi que l'association de normalisation pour garantir la qualité de tous les produits horticoles destinés à l'exportation.
L'atelier de Thiès, qui se veut ainsi la continuité du plan d'action de Mbodiène, fait partie, selon les organisateurs, d'une série d'actions visant à mettre à niveau les producteurs à potentiel export de la zone des Niayes afin de leur permettre de s'insérer dans le créneau de l'exportation tout en se conformant aux critères de plus en plus contraignants des marchés. Ce qui serait de nature à faire en sorte que le secteur horticole puisse demeurer un maillon essentiel de l'économie sénégalaise.
Wal Fadjri
(Correspondance) – Trente-sept producteurs agricoles de la zone des Niayes suivent, depuis ce vendredi, une session de formation de deux jours sur la prise en compte des exigences sanitaires et phytosanitaires des produits destinés à l'exportation. Il s'agit, sous la houlette de l'Agence sénégalaise de promotion des exportations, (Asepex) en partenariat avec le projet pour une agriculture compétitive et durable, d'amener les producteurs sénégalais à s'approprier les normes requises sur le marché international afin de mieux faire face à la concurrence des produits européens.
Des normes dont la non maîtrise et la non prise en compte pèsent négativement sur le volume des exportations en fruits et légumes du Sénégal, comme l'a d'ailleurs si bien souligné la directrice de l'Asepex, Mme Sagar Diouf Traoré, lors de la cérémonie d'ouverture de l'atelier de Thiès.‘Les analyses réalisées en 2008 à partir des données des services sanitaires et phytosanitaires français démontrent que 7,2 % des lots de mangues sénégalais ayant fait l'objet de contrôle, à l'entrée du territoire communautaire, présentaient des mouches de fruit. De même, 14,2 % des lots de produits horticoles de la même origine n'étaient pas conformes, soit aux normes phytosanitaires soit au niveau des documents administratifs fournis’, a-t-elle fait savoir. Une situation qui, non seulement interpelle les professionnels de la filière horticole d'exportation, mais justifie amplement la décision de l'Asepex d'accompagner ces professionnels en mettant à leur disposition les outils nécessaires à la maîtrise de telles normes.
Aussi, la directrice de l'Asepex soutient être convaincue que les producteurs sénégalais se doivent de s'adapter et de se conformer aux exigences. Ceci d'autant que, poursuit-elle, les acheteurs internationaux ont de plus en plus recours à des normes privées ainsi qu'à des exigences non réglementaires considérées aujourd'hui comme des contraintes additionnelles pour l'accès aux marchés. De ces contraintes, on retiendra le label du commerce équitable qui fixe des standards sociaux et des prix minimum garantis, le Global Gap qui prend en compte les préoccupations du développement durable, le British Retail instauré par la grande distribution anglo saxonne et le Tesco Nature qui met en avant le tryptique articulé autour de la qualité sanitaire des produits, de la gestion de l'environnement et de la protection de la nature.
Par conséquent, Mme Sagar Diouf Traoré d'estimer qu'il devient plus qu'impérieux de renforcer les capacités des producteurs sénégalais pour leur permettre d'être en conformité avec toutes les normes de commercialisations applicables aux fruits et légumes. Lequel impératif demeure aujourd'hui la seule voie devant leur permettre d'atteindre l'objectif que s'est fixé le Sénégal et qui est de réaliser un volume d'exportation en fruits et légumes de 30 mille tonnes à l'horizon 2010. Ainsi et dans le même sillage, l'agence a commencé, après le plan d'action de Mbodiène en 2006, à mettre à profit des structures de contrôle et d'appui comme la Direction de la protection des végétaux et la Fondation Ceres-Locutox ainsi que l'association de normalisation pour garantir la qualité de tous les produits horticoles destinés à l'exportation.
L'atelier de Thiès, qui se veut ainsi la continuité du plan d'action de Mbodiène, fait partie, selon les organisateurs, d'une série d'actions visant à mettre à niveau les producteurs à potentiel export de la zone des Niayes afin de leur permettre de s'insérer dans le créneau de l'exportation tout en se conformant aux critères de plus en plus contraignants des marchés. Ce qui serait de nature à faire en sorte que le secteur horticole puisse demeurer un maillon essentiel de l'économie sénégalaise.
Wal Fadjri