Le directeur exécutif du Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (Coraf), Paco Sérémé, a fait état de « résultats tangibles du Programme de productivité de l’Afrique de l’Ouest (Ppaao), lors d’un séminaire à Dakar.
Le Programme de productivité de l’Afrique de l’Ouest (Ppaao), conçu par la Cedeao pour la mise en œuvre de sa politique agricole, a permis de « générer des résultats tangibles », a déclaré, lundi dernier, à Dakar, le directeur exécutif du Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (Coraf), Paco Sérémé. Soutenu techniquement par la Banque mondiale, le Ppaao piloté par le Coraf a généré des résultats portant sur la mise en place des conditions favorables pour la coopération régionale en matière de génération et de diffusion de technologies agricoles, le renforcement des systèmes nationaux et régionaux de gestion des connaissances, la création des Centres nationaux de spécialisation (Cns). Cependant, il fait état de nombreuses contraintes qui handicapent la production efficace des résultats escomptés de la première phase du Programme, qui doit prendre fin en juin 2012, soit dans moins d’un an. Cet atelier devra permettre d’avoir une perception et une compréhension commune des principales questions et contraintes actuelles à la mise en œuvre du Programme par les principaux acteurs.
Le docteur Mbène Faye, gestionnaire du Programme sur les évaluations des Cns et du Fonds compétitif national (Fcn) du Ppaao 1A, a déploré la réduction des capacités matérielles et humaines qui a eu comme conséquence une dépendance aux ressources extérieures. Ceci a provoqué beaucoup de départs de ressources humaines, a-t-elle poursuivi. Concernant le partage des résultats de la recherche agricole, Dr Faye a déclaré qu’il y a un besoin de structuration afin de mesurer la qualité, le rythme et l’impact des échanges. « Les programmes sont très guidés par les priorités nationales », a-t-elle regretté. Mbène Faye a rappelé la nécessité d’un soutien durable de la part des Etats qui permettra de procéder à une relecture des conditions de travail. Elle a aussi mis l’accent sur la nécessité de motiver le personnel. Concernant la mobilité des chercheurs, elle estime que le Coraf devrait jouer un rôle d’interface sous-régional.
M. CISS
Le Soleil
Le Programme de productivité de l’Afrique de l’Ouest (Ppaao), conçu par la Cedeao pour la mise en œuvre de sa politique agricole, a permis de « générer des résultats tangibles », a déclaré, lundi dernier, à Dakar, le directeur exécutif du Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (Coraf), Paco Sérémé. Soutenu techniquement par la Banque mondiale, le Ppaao piloté par le Coraf a généré des résultats portant sur la mise en place des conditions favorables pour la coopération régionale en matière de génération et de diffusion de technologies agricoles, le renforcement des systèmes nationaux et régionaux de gestion des connaissances, la création des Centres nationaux de spécialisation (Cns). Cependant, il fait état de nombreuses contraintes qui handicapent la production efficace des résultats escomptés de la première phase du Programme, qui doit prendre fin en juin 2012, soit dans moins d’un an. Cet atelier devra permettre d’avoir une perception et une compréhension commune des principales questions et contraintes actuelles à la mise en œuvre du Programme par les principaux acteurs.
Le docteur Mbène Faye, gestionnaire du Programme sur les évaluations des Cns et du Fonds compétitif national (Fcn) du Ppaao 1A, a déploré la réduction des capacités matérielles et humaines qui a eu comme conséquence une dépendance aux ressources extérieures. Ceci a provoqué beaucoup de départs de ressources humaines, a-t-elle poursuivi. Concernant le partage des résultats de la recherche agricole, Dr Faye a déclaré qu’il y a un besoin de structuration afin de mesurer la qualité, le rythme et l’impact des échanges. « Les programmes sont très guidés par les priorités nationales », a-t-elle regretté. Mbène Faye a rappelé la nécessité d’un soutien durable de la part des Etats qui permettra de procéder à une relecture des conditions de travail. Elle a aussi mis l’accent sur la nécessité de motiver le personnel. Concernant la mobilité des chercheurs, elle estime que le Coraf devrait jouer un rôle d’interface sous-régional.
M. CISS
Le Soleil