Projet d’appui aux systèmes agricoles : Le partenariat entre producteurs et opérateurs de marchés souhaité



La valorisation des bassins de rétention, des cuvettes et des bas-fonds grâce à des infrastructures d’irrigation sera une des principales actions du nouveau projet d’appui aux systèmes agricoles (Pafa) dans le bassin arachidier. La révélation a été faite par le coordonnateur Sémou Diouf, lors d’une réunion du comité régional de développement(Crd) tenu récemment sur le projet à Fatick.

Lancé officiellement le mois dernier, le projet d’appui aux systèmes agricoles (Pafa) va intervenir dans tout le bassin arachidier à savoir Kaolack, Fatick, Kaffrine et Diourbel. Et le projet est en train de sillonner ses différentes zones d’intervention pour sensibiliser les acteurs et aussi pour essayer de trouver des possibilités de synergie dans le cadre de la mise en œuvre dudit projet. Lors du récent Crd de Fatick, le coordonnateur Sémou Diouf a présenté le projet aux différents acteurs de la région. D’une durée de 6 ans, il est financé pour un coût de 13 milliards par le Fida (Fonds international pour le développement agricole), l’Ofid (Fonds des pays de l’Opep pour le développement international) et le gouvernement du Sénégal.

Selon Sémou Diouf, il intervient sur les filières mil et sorgho, niébé, bissap, sésame, aviculture villageoise et aussi sur le sous-secteur du maraîchage et autres filières complémentaires.

Pour lui, l’innovation dans le cadre de ce projet, c’est qu’avant la production, il faut s’assurer qu’il y’a un partenariat entre les producteurs et les opérateurs de marchés qu’on appelle les transformateurs, les commerçants et les exportateurs du produit agricole. « Aujourd’hui, il faut s’assurer de cela. C’est pourquoi, nous avons intégré les chambres de commerce qui seront chargées de mobiliser le secteur privé pour la relation entre les opérateurs chargés de la production et les opérateurs de marchés qui sont chargés de faire la commercialisation à travers ces institutions consulaires », a-t-il expliqué.

Aussi, Sémou Diouf a soutenu que le projet dispose de trois fonds à savoir le fonds d’infrastructures qui va financer les infrastructures d’irrigation dans le cadre de la valorisation des bassins de rétention, des cuvettes et des bas-fonds et aussi des infrastructures communautaires comme les marchés, les magasins, les pistes de production. Si le fonds de développement des filières va mettre l’accent sur la structuration, le fonds de partenariat est axé sur les marchés.

Les principales recommandations, à la suite des différents intervenants, ont tourné autour du renforcement de la sensibilisation des acteurs jusque dans les communautés rurales, des relations avec les projets qui travaillent sur les filières notamment le Papil (Projet d’appui à la petite irrigation locale), le Pdmas et les autres projets et programmes. Aussi, il a été recommandé de rendre opérationnels les cadres de concertation et également d’être en cohérence avec la mise en œuvre des Pld (Plan local de développement) dans les communautés rurales.

Oumar Ngatty Ba
Le Soleil

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Agriculture


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