Une parfaite connaissance et une maîtrise des techniques ou produits issus de la biotechnologie seraient bénéfiques pour la production agricole africaine. Et c’est pour renforcer les capacités des formateurs en biotechnologie et des régulateurs de la biosécurité en Afrique que les professionnels se donnent rendez-vous du 08 au 10 juillet prochain à l'Ucad II.
Les biotechnologies sont un recours à des techniques biologiques pour mettre au point de nouveaux produits utilisés en médecine, dans l'industrie et dans l'alimentation. Et les avancées de la science, en particulier la découverte de nouvelles technologies, ont offert de grandes opportunités pour améliorer la productivité agricole. Toutefois, l'acceptation des techniques ou des produits issus de la biotechnologie a été entachée par un manque de connaissance et de maîtrise de leurs potentiels. Selon le Nepad, qui fait cette remarque dans un communiqué, plusieurs pays africains ont senti le besoin de s'engager dans ce domaine en signant le protocole de Cartagena sur la prévention des risques liés à la biotechnologie.
Dans le cadre de ce protocole, indique la même source, ces pays se sont engagés à mettre en place des structures nationales, chargées d'orienter la prise de décision sur cette ‘nouvelle connaissance’. Les personnes en charge de ces Institutions de même que les scientifiques juniors, travaillant sur la biotechnologie ont besoin d'être informés, formés et renforcés. De plus, cette nouvelle technologie, ‘parce que non encore comprise et assimilée’, suscite auprès de certains acteurs de la société civile ‘craintes et inquiétudes’.
Pour se mettre au même niveau de connaissance que le reste du monde, les ressortissants de plusieurs pays africains et les experts de Michigan State University et de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar se réunissent du mercredi 08 juillet au vendredi 10 du même mois à la salle visioconférence de l'Ucad II. Ces différents acteurs vont ainsi prendre part à un atelier de formation des formateurs et des régulateurs africains en biotechnologie et biosécurité. Les échanges devraient aider à renforcer les capacités des formateurs en biotechnologie et des régulateurs de la biosécurité en Afrique.
Pendant les trois jours que va durer ce séminaire, les experts du continent tenteront d'apporter des réponses à leurs propres interrogations. Ils pourraient être édifiés sur comment se font les applications des biotechnologies en agriculture et quelles sont leurs contraintes en Afrique de l'Ouest ? Aussi, les stratégies de mise en place des politiques et des réglementations en biotechnologie mais également celles déployées pour communiquer sur ces questions seront-elles au cœur des préoccupations des experts. Ces derniers seront également appelés à donner des idées sur les stratégies à mettre en œuvre au niveau régional.
Abdoulaye SIDY
Wal Fadjri
Les biotechnologies sont un recours à des techniques biologiques pour mettre au point de nouveaux produits utilisés en médecine, dans l'industrie et dans l'alimentation. Et les avancées de la science, en particulier la découverte de nouvelles technologies, ont offert de grandes opportunités pour améliorer la productivité agricole. Toutefois, l'acceptation des techniques ou des produits issus de la biotechnologie a été entachée par un manque de connaissance et de maîtrise de leurs potentiels. Selon le Nepad, qui fait cette remarque dans un communiqué, plusieurs pays africains ont senti le besoin de s'engager dans ce domaine en signant le protocole de Cartagena sur la prévention des risques liés à la biotechnologie.
Dans le cadre de ce protocole, indique la même source, ces pays se sont engagés à mettre en place des structures nationales, chargées d'orienter la prise de décision sur cette ‘nouvelle connaissance’. Les personnes en charge de ces Institutions de même que les scientifiques juniors, travaillant sur la biotechnologie ont besoin d'être informés, formés et renforcés. De plus, cette nouvelle technologie, ‘parce que non encore comprise et assimilée’, suscite auprès de certains acteurs de la société civile ‘craintes et inquiétudes’.
Pour se mettre au même niveau de connaissance que le reste du monde, les ressortissants de plusieurs pays africains et les experts de Michigan State University et de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar se réunissent du mercredi 08 juillet au vendredi 10 du même mois à la salle visioconférence de l'Ucad II. Ces différents acteurs vont ainsi prendre part à un atelier de formation des formateurs et des régulateurs africains en biotechnologie et biosécurité. Les échanges devraient aider à renforcer les capacités des formateurs en biotechnologie et des régulateurs de la biosécurité en Afrique.
Pendant les trois jours que va durer ce séminaire, les experts du continent tenteront d'apporter des réponses à leurs propres interrogations. Ils pourraient être édifiés sur comment se font les applications des biotechnologies en agriculture et quelles sont leurs contraintes en Afrique de l'Ouest ? Aussi, les stratégies de mise en place des politiques et des réglementations en biotechnologie mais également celles déployées pour communiquer sur ces questions seront-elles au cœur des préoccupations des experts. Ces derniers seront également appelés à donner des idées sur les stratégies à mettre en œuvre au niveau régional.
Abdoulaye SIDY
Wal Fadjri